Six Nations : et si tout se jouait dès le premier match ?

Par RugbyPass
DUBLIN, IRLANDE - 11 FÉVRIER : Damian Penaud (France) face à Peter O'Mahony lors du match du Six Nations entre l'Irlande et la France à l'Aviva Stadium le 11 février 2023 à Dublin, en Irlande. (Photo par David Rogers/Getty Images)

Il est difficile de considérer les principaux candidats au titre du Tournoi des Six Nations de cette saison en dehors du match entre l’Irlande et la France.

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Le match d’ouverture le plus attendu du Tournoi depuis des années se déroulera entre les deux principales équipes un vendredi soir à Marseille – et tous les autres pourraient devoir courir après dès le premier jour.

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Il y aura sans aucun doute de nombreux rebondissements en cours de route, mais l’équipe qui triomphera au Stade Vélodrome peut s’attendre à être considérée comme le favori du Tournoi des Six Nations.

À bien des égards, cela ne devrait pas être une surprise étant donné que l’Irlande occupe la deuxième place du classement mondial World Rugby et la France la quatrième, tandis que les Bleus ont remporté un Grand Chelem en 2022 et que l’Irlande a reproduit l’exploit l’année dernière.

Se refaire la cerise

Les deux équipes seront également animées par le souvenir d’une déception cuisante en Coupe du Monde de Rugby. Considérées par de nombreux observateurs comme des vainqueurs potentiels, les deux équipes ont été éliminées en quart de finale, l’Irlande s’inclinant face à la Nouvelle-Zélande et la France étant renversée d’un point par l’Afrique du Sud.

La récente domination de l’Irlande sur le rugby européen ne saurait être sous-estimée, même si cette fois-ci, la quête du trophée se fait sans les figures emblématiques de l’équipe.

Face à face

5 dernières rencontres

Victoires
3
Nuls
0
Victoires
2
Moyenne de points marqués
23
27
Le premier essai gagne
60%
L'équipe recevante gagne
60%

L’Irlande n’a plus son impérial demi d’ouverture Johnny Sexton à la barre depuis qu’il a pris sa retraite après la Coupe du monde, et l’ancien Joueur World Rugby de l’Année, le génial demi de mêlée de l’équipe de France Antoine Dupont, joue au rugby à sept pour réaliser son rêve de participer aux Jeux olympiques de Paris.

Ces deux absences se feront inévitablement ressentir, mais l’Irlande et la France disposent encore d’un effectif suffisamment étoffé pour conserver une bonne longueur d’avance.

Les absences remarquées

Ces deux nations ne sont pas les seules à devoir composer avec des pertes importantes, les départs à la retraite, les blessures et les imprévus ayant pris le devant de la scène.

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Dernièrement, la liste des forfaits pour début de campagne du XV de France s’est subitement allongée : Emmanuel Meafou, Gabin Villière, Anthony Jelonch, Jean-Baptiste Gros, Thibaud Flament, Pierre Bourgarit sans parler du cas Matthieu Jalibert qui reste incertain.

Avant le Tournoi des Six Nations, les gros titres ont été dominés par la décision surprise de l’ailier du Pays de Galles Louis Rees-Zammit d’abandonner le rugby pour se lancer dans une carrière de footballeur américain.

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Rees-Zammit s’est ajouté à une liste d’absents qui comprend les retraités du rugby international Dan Biggar et Leigh Halfpenny, Liam Williams, qui est désormais installé au Japon, et un trio de blessés composé de Taulupe Faletau, Jac Morgan et Dewi Lake.

L’Angleterre a su fin novembre que son capitaine pendant la Coupe du monde Owen Farrell manquerait le Tournoi des Six Nations, ayant opté pour une pause internationale afin de privilégier son bien-être mental et celui de sa famille.

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Le demi d’ouverture des Saracens s’est ensuite engagé pour deux ans avec le Racing 92 à partir de juillet, ce qui prolongera son absence du rugby international puisque les règles de la Rugby Football Union interdisent aux joueurs évoluant à l’étranger de jouer sous les couleurs de l’Angleterre.

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En dehors de la situation de Farrell, Courtney Lawes, Ben Youngs et Mako Vunipola – plus de 300 capes pour l’Angleterre à eux trois – ont quitté la scène internationale, mais on compte parmi les nouveaux venus Immanuel Feyi-Waboso, l’ailier d’Exeter, Fin Smith, le demi d’ouverture de Northampton, et Tom Roebuck, du club de Sale.

L’Angleterre prête à bondir

L’Angleterre semble la mieux armée pour prendre la tête du peloton, mais comme le Pays de Galles et l’Écosse, qui se rencontrent le week-end d’ouverture à Cardiff, elle devra démarrer en force dans une compétition où la dynamique est essentielle.

L’Italie, quant à elle, aura fort à faire pour éviter de terminer à la dernière place pour la neuvième fois consécutive, bien qu’elle ait un nouvel entraîneur en la personne de Gonzalo Quesada et que le club italien de Benetton, qui fournit 17 joueurs à l’équipe nationale, ait remporté sept des neuf matchs du United Rugby Championship cette saison et occupe la deuxième place.

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