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Six Nations : des motifs d'espoir pour les Bleues malgré la frustration

Par AFP
L'équipe de France a montré beaucoup de solidarité tout au long du Tournoi, même dans les moments difficiles.

Les Bleues, partagées entre la fierté de n’avoir jamais lâché et la frustration de finalement échouer à un point (43-42) des Anglaises samedi, sortent de ce Tournoi des Six Nations avec quelques motifs d’espoir en vue du Mondial cet été en Angleterre (22 août – 27 septembre).

Un état d’esprit à toute épreuve

On avait quitté les Bleues en 2024 quelque peu chancelantes, après un Women XV difficile : un jeu grippé et deux lourdes défaites contre le Canada et la Nouvelle-Zélande, où les Françaises avaient semblé craquer trop facilement.

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Sur le plan du jeu, tout n’a pas non plus été parfait dans ce Tournoi 2025, parfois laborieux malgré quatre victoires pour une seule défaite.

Mais les coéquipières des capitaines Manae Feleu et Marine Ménager n’ont jamais rien lâché quel que soit le scénario : un carton rouge en Irlande, un match piège en Italie qui ne s’est décanté que dans les dix dernières minutes, ou une entame de match cauchemardesque à Twickenham, où les Bleues auraient pu sombrer, menées 31-7 et à 14 après 23 minutes seulement.

« C’était aussi un des socles qu’on voulait construire sur ce Tournoi, garder beaucoup plus la tête froide, ne pas paniquer », explique Marine Ménager. « On le sait depuis des années, c’est notre force. À chaque fois, on arrive à remonter, à ne pas baisser la tête », abonde la centre Gabrielle Vernier.

Une attaque qui prend forme

Alors que les Red Roses n’avaient encaissé que 29 points en quatre rencontres, les Bleues leur en ont marqué 42, et aplati à six reprises dans l’en-but de Twickenham, dans ce qui est sans doute leur prestation offensive la plus aboutie du Tournoi. « On a montré aussi la fébrilité de leur défense », se félicite Vernier.

« Je crois que ce qui a fait notre force sur ce Tournoi, c’est ce jeu dans l’axe, sur lequel on a été plutôt performantes », souligne la co-sélectionneuse Gaëlle Mignot.

Attaque

233
Passes
130
126
Courses avec ballon
136
404m
Mètres après contact
414m
11
Franchissements
11

Face aux Anglaises, les avants puissantes comme la deuxième ligne Madoussou Fall-Raclot, la talonneuse Manon Bigot ou les sœurs Manae et Teani Feleu ont systématiquement progressé de cette manière, avec des passes après contact redoutablement efficaces.

Les Bleues savent également qu’elles peuvent compter sur des facteurs X avec leurs ailières Joanna Grisez et Kelly Arbey, qui ont chacune marqué un essai sur un exploit personnel samedi. La botte de Morgane Bourgeois, meilleure réalisatrice du Tournoi avec 56 points et autrice d’un 100 % face aux perches contre l’Angleterre, est une autre certitude.

Un cap à franchir pour le Mondial

Malgré ces progrès entrevus contre l’Angleterre, c’est bien une nouvelle défaite qu’ont connue les Bleues, la 15e consécutive contre les N.1 mondiales. « Je pense qu’il y a encore une marche, il faut être honnête », reconnaît la talonneuse Manon Bigot.

Les Bleues, qui courent derrière un titre depuis 2018, connaissent encore de trop nombreux trous d’air. « On a eu de gros temps faibles pendant ce match qui nous ont coûté très cher avec des essais trop faciles », peste Vernier, « agacée » de perdre un match « à portée de main ».

En face au contraire, « dès que les Anglaises rentraient dans nos 22 mètres, elles sont très cliniques et elles marquent à chaque fois », relève la demie de mêlée Pauline Bourdon-Sansus.

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Entrées dans les 22 m

Moyenne des points marqués
4.3
10
Entrées
Moyenne des points marqués
3.5
12
Entrées

Face aux favorites du prochain Mondial sur leurs terres, qui bénéficient d’un championnat plus compétitif et de structures supérieures, les Françaises ont pourtant « envoyé un message. Je pense qu’elles ont malgré tout un peu douté », espère la N.9 des Bleues.

« On montre quand même qu’on est une grosse équipe et qu’on peut faire peur à la meilleure équipe du monde », souligne la troisième ligne Léa Champon, qui à 22 ans a vécu comme « une grande première » la densité physique impressionnante des Anglaises. « Dans quatre mois, il va falloir qu’on y retourne et qu’on essaie de passer ce cap ».

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H
Hellhound 18 minutes ago
Springboks' dominance of the world rankings comes under increased threat

There is that yes, but to grow the game, you can't leave those teams down and out. In any sport, if a team loses, no one will be interested and no new talent will join the game. What is the aim? To grow the sport. Will any sport grow if you leave it unattended? What incentive is there for players and countries to play rugby? To spend money on rugby to grow the sport in your country? Especially if you never can compete against the top teams, not even the top 50 teams? There is no money for the players to play the sport as any other job will provide food, but rugby won't. Those players will stay amateur because they have to work a day job, play for their club and then their countries too, which don't pay much as the sport is not big enough. Those athletes leave sport or go to another sport. Chuck them out, dismiss them, give them no crumbs. Yeah, that's a way to grow any sport isn't it? By ignoring them, you think rugby will grow in those countries? They can't afford proper rugby fields, never mind to pay players to be professional athletes. Why would they encourage a sport that is costly to maintain with no incentive? Who runs a business at a loss? Why even bother to try and grow the game is smaller countries? Especially with that attitude of amateur players? Ever stop to think why they are so average? Why they are still amateur? Unlike the bigger nations, they can't afford to pay professional salaries. Those athletes will always stay amateur because they can't afford to make rugby their daily lives. They have to work to survive. They can't improve themselves on a rigorous training schedule like the top stars. The stars have one job. Rugby. They have 2 to 3 jobs, club rugby, national rugby and then their daily grind jobs, all to survive. Your thinking is wrong about this. It isn't enough to just show someone the sport. That isn't growth. It's lazy thinking.

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