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Perpignan : réunions de crise chez le président ; le staff renforcé ?

Franck Azéma, entraîneur de Perpignan, avant le match de Top 14 entre l’USAP et le Stade Français au stade Aimé-Giral, à Perpignan, le 4 octobre 2025. (Photo : Matthieu Rondel / AFP)

Samedi 4 octobre, l’Usap a concédé sa cinquième défaite consécutive en cinq matchs depuis le début de la saison – la troisième à domicile (28-11) – face au Stade Français qui restait sur dix-huit matchs sans victoire à l’extérieur en Top 14. Les Parisiens ont profité du contexte pour briser leur série et repartir de Perpignan avec le bonus offensif.

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Au bout de cinq journées, Perpignan est toujours dernier provisoire et n’affiche toujours aucun point, contrairement au promu, Montauban, qui affiche deux points malgré quatre défaites, dont la dernière 84-31 à Clermont.

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Face à cette situation, le président de Perpignan François Rivière va organiser dès ce dimanche 5 octobre des réunions avec son staff et ses joueurs leaders pour sortir de la situation. « Il est indispensable d’analyser clairement et surtout calmement les causes de nos difficultés, échanger avec le staff et les joueurs, et prendre les bonnes décisions », a-t-il confirmé samedi soir à l’AFP.

Le président a reconnu « se poser évidemment des questions » et a convoqué chez lui dimanche matin l’ensemble du staff. Dans l’après-midi, il échangera avec les joueurs leaders et prévoit de parler à l’ensemble des joueurs et du staff lundi.

« Ca veut dire que le message ne passe pas. Quand t’es leader, c’est à toi de mener le groupe. Aujourd’hui, force est de constater que le message que j’envoie ne passe pas. Donc oui, c’est ma responsabilité, certainement. Je ne vois pas d’autre explication… »

En conférence de presse après la défaite, le manager Franck Azema, pilier de l’USAP, a assuré vouloir endossé la responsabilité de cette situation qui plonge déjà les Catalans dans le doute – après une fin de saison tendue l’an passé.

« On n’a rien fait de bon », a-t-il concédé. « Donc oui, il y a cette frustration-là, il y a cette colère-là. Sur le terrain, on n’a pas de solution, on n’en trouve pas. On a une réaction sur la deuxième mi-temps en termes d’attitude, mais on trouve pas les solutions pour autant. Il y a trop de manques, trop de détails qui sont pas là.

« À partir de là, ça veut dire que les choses, ils les entendent pas. Quand t’es leader, c’est à toi de mener le groupe. Et aujourd’hui, force est de constater que le message que j’envoie ne passe pas. Donc ça va être de ma responsabilité, certainement. Je ne vois pas d’autre explication. On s’entraîne tous les jours, on fait ce qu’il faut, on a les conditions qu’il faut, on a l’environnement qui est parfait. En tout cas, sur le terrain, il n’y a pas de rendu. »

Etat de forme de l'équipe

5 derniers matchs

0
Victoires
2
5
Série
1
6
Essais marqués
20
-70
Différence de points
29
1/5
Premier essai
2/5
1/5
Premiers points
3/5
0/5
Course aux 10 points
3/5

Ancien trois-quarts centre de l’Usap (1990-1992), Azema était revenu entraîner son club d’origine d’abord avec les espoirs (2004-2006), puis les arrières (2006-2010) avant de partir à Clermont et Toulon, puis de revenir comme entraîneur principal à partir de 2023. La mauvaise passe que traverse le club depuis la saison dernière marque-t-elle la fin d’un cycle ?

« Ca ne date pas d’aujourd’hui », reconnaît, lucide, Franck Azema. « On a attaqué le 7 septembre, donc ça fait un moment qu’on est dans cette frustration-là. Chaque année, on démarre mal, etc. Mais aujourd’hui, je ne pense pas qu’on soit amoindris. Je pense qu’on peut se battre bien plus qu’on s’est battus, et avoir d’autres armes, d’autres ressources. Mais on ne les utilise pas. On est apathiques, on est à deux de tension, on bouge pas. Et ce matin, on n’a pas pris quinze Temesta, donc il y a un problème ailleurs. »

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Auprès de nos confrères de Sud Radio, François Rivière a convenu que plusieurs candidatures étaient déjà arrivées sur son téléphone portable pour venir renforcer le staff, dont celle de Nicolas Nadau, entraîneur des trois-quarts du FC Grenoble, actuellement en délicatesse avec son président.

« Il est probable que l’on sache s’entourer de compétences complémentaires »

« Il est probable que l’on sache s’entourer de compétences complémentaires », a-t-il confirmé, tout en renouvelant sa confiance à Granck Azema. « A chaque fois qu’on essaie de changer des staffs en cours d’année, c’est pas pour autant que les choses vont mieux après. Moi, je pense vraiment que Franck Azéma est quelqu’un en qui j’ai toute confiance, il le sait.

« La seule chose, c’est qu’il faut aussi ne pas se voiler la face. Il faut voir les problèmes qu’on a sur l’attaque et cette façon dont l’état d’esprit se délite. Il y a quinze jours, face au Racing, on mène 10 à 0, ils reviennent à 10-10, et à partir de là, il n’y a plus d’équipe, on perd le match. Donc oui, il y a de vrais sujets : de leadership, de coaching mental, et aussi d’attaque, de cohérence dans notre attaque.

« Peut-être qu’il faut mieux structurer certaines choses… La touche, par exemple, qui allait mieux depuis le début de l’année et qui, aujourd’hui, a rebaissé. Il faut qu’on reprenne chaque secteur, qu’on voie point par point ce qu’il faut renforcer pour solidifier le groupe. Mais on va s’en sortir. J’ai vécu tellement de difficultés dans ma vie que c’est pas celle-là qui va m’arrêter. Mais il faut vraiment qu’on s’accroche. »

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