France vs. Angleterre : un Crunch pour l’histoire

Par Willy Billiard
Les joueuses de l'Angleterre et de la France se battent pour le ballon lors d'une touche pendant le match international de rugby à XV féminin des Six Nations entre l'Angleterre et la France à Twickenham, au sud-ouest de Londres, le 29 avril 2023. (Photo by ADRIAN DENNIS / AFP) (Photo by ADRIAN DENNIS/AFP via Getty Images)

Ce Crunch entre la France et l’Angleterre, version féminine, sera le 53e du nom et autant mettre tout de suite les pendules à l’heure : l’Angleterre part favorite. Que ça plaise ou non, les faits sont là.

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Si la France et l’Angleterre sont pour l’instant invaincus depuis le début du Tournoi des Six Nations 2024 féminin, avec quatre victoires chacun, le passif entre les deux équipes plaide pour les Red Roses : 38 victoires à 14 (depuis la première rencontre à la Coupe du Monde de Rugby 1991) dont 12 d’affilée.

L’Angleterre vise un sixième Grand Chelem quand la France en est privée systématiquement depuis 2018, en terminant deuxième sur les quatre derniers tournois. Une victoire serait donc historique.

Les deux équipes occupent les deux premières places du Tournoi, à un point d’écart, ce qui les a déjà qualifiées pour le WXV1 qui aura lieu au Canada l’automne prochain.

Womens Six Nations

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
England Women's
4
4
0
0
20
2
France Women's
4
4
0
0
19
3
Scotland Women's
4
2
2
0
8
4
Italy Women's
4
1
3
0
6
5
Ireland Women's
4
1
3
0
6
6
Wales Women's
4
0
4
0
1

Les enseignements de Cardiff

La France a commencé sa campagne 2024 par une victoire 38-17 sur l’Irlande, puis une plus serrée contre l’Ecosse (15-5) avant d’enchaîner par une troisième 38-15 contre l’Italie et de boucler par un 40-0 à Cardiff.

Ce match contre le Pays de Galles s’est présenté comme une excellente préparation au match contre l’Angleterre. Trois fois au cours de la rencontre, les Bleues ont joué à 14 (après les cartons de Anne-Cécile Ciofani, Assia Khalfaoui et Chloé Jacquet, toutes trois reconduites).

C’est également au cours de cette rencontre que leur faiblesse en touche a été criante avec six ballons perdus, alors que l’an passé elle était dominante (88% de réussite). « Des détails » selon David Ortiz, le co-sélectionneur, que la France s’est attachée à régler dans la semaine. C’est pourtant sur ce secteur que les Anglaises vont les attendre, elles qui affichent une réussite de 84% dans ce secteur de jeu.

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Certes l’opposition à Bordeaux sera d’un autre niveau et les six essais dans les 11 entrées dans les 22 gallois pourraient ne pas se renouveler. Mais la France pourra toujours se baser sur la meilleure mêlée du Tournoi (24/24) et son jeu après contact (61 offloads).

L’Angleterre en pleine confiance

Rencontre
Womens Six Nations
France Women's
21 - 42
Temps complet
England Women's
Toutes les stats et les données

Invaincue depuis 28 matchs dans le Tournoi des Six nations féminin, l’Angleterre n’est pas prête à faiblir après avoir survolé le début de la compétition : 48-0 contre l’Italie, 46-10 contre le Pays de Galles, 46-0 contre l’Ecosse et 88-10 contre l’Irlande. Leurs 38 essais marqués sont le double de ce que la France a pu inscrire pour l’instant.

Cette séquence est la plus longue de l’histoire des Red Roses, battant les 19 victoires de rang dans la période 2005-2009 (le Pays de Galles y avait mis fin) et 2009-2013 (après s’être inclinée contre l’Irlande).

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Depuis sa défaite face à la Nouvelle-Zélande en finale de la Coupe du Monde Rugby Féminin 2017, l’Angleterre a remporté 62 de ses 65 derniers tests. Leurs seules défaites ont été enregistrées contre la France et la Nouvelle-Zélande.

Plus indisciplinée que la France (deux rouges et trois jaunes), l’Angleterre a appris à jouer avec des effectifs réduits, comme à gagner malgré une pauvre réussite au pied (50%). En revanche, l’équipe a effectué le plus de courses avec ballon (535), parcouru le plus de mètres (4 251) et brisé le plus de défenses (57 franchissements) que toutes les équipes.

Parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne, le sélectionneur John Mitchell a renouvelé son équipe, ne procédant qu’à un seul changement dû à une blessure – la talonneuse Amy Cokayne revient après sa suspension suite au carton rouge dans le troisième match contre l’Ecosse.

 

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Comments on RugbyPass

B
Bull Shark 4 hours ago
Speeded-up Super Rugby Pacific provides blueprint for wider game

I’m all for speeding up the game. But can we be certain that the slowness of the game contributed to fans walking out? I’m not so sure. Super rugby largely suffered from most fans only being able to, really, follow the games played in their own time zone. So at least a third of the fan base wasn’t engaged at any point in time. As a Saffer following SA teams in the URC - I now watch virtually every European game played on the weekend. In SR, I wouldn’t be bothered to follow the games being played on the other side of the world, at weird hours, if my team wasn’t playing. I now follow the whole tournament and not just the games in my time zone. Second, with New Zealand teams always winning. It’s like formula one. When one team dominates, people lose interest. After COVID, with SA leaving and Australia dipping in form, SR became an even greater one horse race. Thats why I think Japan’s league needs to get in the mix. The international flavor of those teams could make for a great spectacle. But surely if we believe that shaving seconds off lost time events in rugby is going to draw fans back, we should be shown some figures that supports this idea before we draw any major conclusions. Where are the stats that shows these changes have made that sort of impact? We’ve measured down to the average no. Of seconds per game. Where the measurement of the impact on the fanbase? Does a rugby “fan” who lost interest because of ball in play time suddenly have a revived interest because we’ve saved or brought back into play a matter of seconds or a few minutes each game? I doubt it. I don’t thinks it’s even a noticeable difference to be impactful. The 20 min red card idea. Agreed. Let’s give it a go. But I think it’s fairer that the player sent off is substituted and plays no further part in the game as a consequence.

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