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14 ans que France 7 Hommes n'a plus disputé de finale de Cup à Dubaï

Les capitaines des équipes masculines posent pour une photo avant l’Emirates Dubai 7s 2025 au The Sevens Stadium, le 26 novembre 2025 à Dubaï, Émirats arabes unis. Photo Alex Ho / World Rugby.

C’est le retour du circuit mondial de rugby à 7 qui fait étape à Dubaï les 28 et 29 novembre après une saison 2025 qui n’a vu que trois équipes remporter la Cup : l’Afrique du Sud, les Fidji et l’Argentine. Une rareté pour une saison complète au terme de laquelle l’équipe de France Hommes, médaillée d’or aux Jeux olympiques de Paris l’été précédent, a terminé à la 5e place.

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La première manche du SVNS est souvent un bon indicateur de la suite. À l’exception de la saison 2021, au format réduit, le dernier vainqueur du tournoi d’ouverture à avoir ensuite été sacré champion de la série remonte à 2018 : l’Afrique du Sud, déjà victorieuse à Dubaï, puis première au classement général. Comme quoi, tout peut arriver à l’image des Fidji qui ont remporté la Cup l’an passé après neuf années sans rien. En tout, onze nations ont disputé une finale sur cette étape, mais cinq d’entre elles attendent toujours leur premier trophée : la France, les Samoa, l’Irlande, l’Australie, les États-Unis et l’Espagne.

À Dubaï, la France n’a connu qu’une seule finale de Cup, perdue contre l’Angleterre (29-12) en ouverture de la saison 2011-2012, et reste sur trois éditions conclues à la cinquième place ou au-delà. Le tournoi 2025 peut-il renouer avec le succès d’il y a 14 ans ?

Finaliste à deux reprises la saison passée – battue par l’Afrique du Sud au Cap puis par l’Argentine à Hongkong-, l’équipe de France 7 Hommes a vécu une saison en deux temps : neuf succès lors des treize premiers matchs entre Dubaï et Perth (69% de victoires), avant de s’effondrer sur la fin, avec seulement six succès en vingt rencontres entre Vancouver et Los Angeles (30%). Les Bleus ont terminé cinquièmes à Los Angeles, un rang qui reflète leur place finale de la saison, avec un taux de réussite tombé à 45%, contre 65% deux ans plus tôt.

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La saison passée, ils ont été l’équipe la plus dangereuse sur les turnovers, avec 25% de leurs essais inscrits après une récupération de balle, et le plus grand nombre de ballons grattés par match. Devant la ligne, ils ont terminé troisièmes au niveau de la réussite offensive, convertissant 67% de leurs tentatives, dont 44% depuis le côté droit de l’attaque.

Peu réaliste mais grosse défense

Mais c’est dans les 22 mètres adverses que ça devient plus compliqué. Les Bleus n’ont transformé que 73% de leurs incursions en points, le cinquième plus mauvais ratio du plateau, avec plusieurs matchs où ils ont gâché quatre visites ou plus. À l’inverse, leur défense a longtemps tenu : quatrième équipe à concéder le moins d’entrées dans ses 22 mètres, deuxième meilleur pourcentage (29%) derrière l’Afrique du Sud, seulement 2,5 essais concédés en moyenne et 26 matchs sur 33 où l’adversaire a été limité à 19 points ou moins. Avec 78% de plaquages réussis, la France a partagé la meilleure réussite défensive avec les Boks, tout en manquant à peine plus de quatre plaquages par rencontre.

Reste la discipline, problème récurrent : les Bleus ont été l’équipe la plus sanctionnée du circuit, avec 4,2 pénalités concédées par match et un total de 16 cartons jaunes. Fun fact (enfin, fun, façon de parler) : Dubaï a été le seul tournoi l’an passé où ils ont disputé tous leurs matchs à sept sur le terrain sans discontinuer…

Au fil des stats, les Français ont montré qu’ils savaient joué en équipe et non être la somme de talents individuels. Au total, 73% de leurs essais ont été directement servis par un coéquipier, meilleur ratio du circuit, preuve d’une attaque collective et structurée. Quant à leur jeu, leur marque de fabrique ne cesse de se confirmer saison après saison : ils affichent le deuxième total de passes après contact (5,7 par match) du circuit et 24 de leurs 64 passes décisives issues de ces offloads.

Les adversaires de la Poule A

Versés dans la Poule A, les Français s’attendent à une poule ultra relevée face à trois cadors.

Afrique du Sud. Depuis le début de la saison 2024, la France n’a battu l’Afrique du Sud qu’une seule fois en six confrontations, en match de classement pour la cinquième place à Dubaï.

Argentine. Contre l’Argentine, elle a arraché le bonus défensif lors de ses quatre défaites de la saison dernière, mais sans jamais dépasser les 12 points inscrits. Les Bleus n’ont dominé les Pumas qu’une seule fois à Dubaï, en 2020 (12-10), et leurs quatre succès contre eux à The Sevens Stadium ont tous été acquis en matchs de phase finale.

Fidji. Face aux Fidji enfin, le bilan est tout aussi léger dans le désert : deux victoires en onze confrontations, même si quatre des onze succès français face aux îliens ont été signés depuis le début de la saison dernière.

L’arme secrète des Bleus

Le bien nommé pour le tournoi de Dubaï Simon Désert a terminé meilleur marqueur d’essais de son équipe la saison dernière avec 12 réalisations, dont 4 sur passes décisives de Paulin Riva, soit la combinaison la plus prolifique pour les Bleus.

Paulin Riva reste le principal créateur du jeu tricolore après avoir signé le plus grand nombre de passes décisives pour la deuxième saison consécutive, avec 13 offrandes en 2024 puis 12 en 2025.

 

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Regardez gratuitement tous les matchs du SVNS de Dubaï ce week-end sur RPTV !
*Disponible en live dans certaines régions.

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