Thibault Giroud (UBB) avant la finale de Champions Cup : « Cette fois, on est prêts »
L’Union Bordeaux-Bègles n’est pas arrivée en finale de la Champions Cup 2025 par hasard. Selon Lawrence Dallaglio, l’ancien international anglais et champion du monde en 2003, c’est même la meilleure compétition de clubs au monde. Et se hisser en finale n’est pas une mince affaire, même quand on est Girondins, habitués depuis quelques années à titiller les sommets.
Oui mais voilà, juste titiller les sommets n’est plus suffisant pour ce club qui a disputé trois demi-finales de Top 14, une de Champions Cup et une de Challenge Cup. La dernière marche l’an passé avant de soulever le Brennus (finalement emporté par le Stade Toulousain) a été trop haute.
Alors il a fallu œuvrer différemment pour ne plus laisser échapper la moindre occasion. Une chance, selon le directeur de la performance Thibault Giroud, l’équipe est au complet cette année suite à une gestion habile des effectifs.
« Déjà, la grosse différence par rapport à l’année dernière, c’est qu’on a eu accès à un vrai recrutement. Ça nous a permis de construire un effectif avec un peu plus de profondeur, et donc de pouvoir faire tourner davantage. L’an dernier, ce n’était pas le cas. On était beaucoup plus justes. Là, on a eu plus de choix, plus de marge dans la gestion de l’effectif », a-t-il révélé à la veille de la finale de Champions Cup contre Northampton.
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« On a aussi été plus chanceux sur le plan des blessures. Si on prend cette finale comme exemple, on a pratiquement tout notre groupe au complet. À deux ou trois joueurs près, tout le monde est apte. Et ça, c’est une énorme différence. Ça nous a permis, avec les autres coachs, de faire des choix. Sur certains matchs de Top 14, on a pu laisser des cadres au repos, ce qu’on ne pouvait pas se permettre auparavant.
« La semaine dernière, contre Castres, on a eu aussi cette chance : personne ne s’est blessé. Et tous les joueurs qui revenaient de blessures plus ou moins longues ont pu réintégrer le groupe. Mais ce sont de vrais retours, pas juste des joueurs qu’on aligne par défaut. Ce sont des mecs prêts à jouer, prêts à performer.
« Donc oui, ça fait une vraie différence. L’an dernier, on a dû tirer sur certains joueurs, pendant longtemps, sur beaucoup de matchs. Là, on a pu anticiper, répartir les charges, et ça change tout. Surtout dans un championnat aussi long, où on joue sur deux tableaux. Et même trois, en fait, parce qu’on a beaucoup d’internationaux, qui ont aussi leur calendrier à gérer avec leurs sélections.
« On a essayé de jongler au mieux après le Tournoi des Six Nations pour donner du repos à tout le monde. Et aujourd’hui, on voit que ça paye. C’est déjà une grosse chose. Mais encore une fois, on est tous dans le même bateau : si t’as des blessés, c’est très dur à gérer. Si t’as un peu de chance et que tu peux compter sur tes forces vives sur des matchs comme ça, ça peut vraiment faire la différence. »
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