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Stuart Hogg raconte le rôle central que Montpellier a joué dans sa rédemption

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Stuart Hogg, le purifié, le repenti, le réhabilité. C’est la nouvelle image que l’ancien international écossais (100 sélections) veut désormais que l’on garde de lui. Lui qui faisait la Une des faits divers plus que des pages Sports il y a encore moins d’un an, s’est lancé dans une opération de rédemption. Pour lui-même déjà, puis aux yeux du public.

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Opéré en avril dernier du tendon d’Achille, l’arrière de Montpellier a pris le temps de se reconstruire au cours des derniers mois. Dans un entretien confession accordé au Midi Libre, dans son édition du 20 octobre, il raconte que pendant l’intersaison, il a voulu rester à Montpellier, seul, alors que tout le monde était parti, profitant des cinq semaines de congé. Il en a profité pour travailler sur lui, sur sa rééducation, sur ses démons.

Hogg raconte avoir pris le temps de parcourir villes et villages autour de Montpellier, de réfléchir, de se déconnecter, de faire le point. Et aujourd’hui, c’est en homme apaisé qu’il se présente, alors que sa convalescence se poursuit. « Ces semaines ont été très importantes pour moi, car j’apprenais littéralement à marcher à nouveau. J’avais les week-ends de libres, mais je sentais que je devais vraiment travailler dur car on me faisait confiance pour revenir en forme », raconte-t-il. « Mais dès que les gars sont revenus à l’entraînement, mes vacances ont commencé. C’était une période difficile, mais aussi agréable. J’ai beaucoup appris sur moi-même. J’ai apprécié cette expérience. Est-ce que je voudrais la revivre ? Probablement pas. »

Sa chance, affirme-t-il, a été de tomber sur… le MHR. Alors qu’il était au fond du trou, le club de Mohed Altrad lui a tendu la main – comme il l’a tendu à d’autres – pour le remettre en selle. Car au cours des deux dernières années, Stuart Hogg a connu les gardes à vue (harcèlement sur son ancienne épouse), les procès, les blessures, l’alcool, les scandales… « Ca allait dans un sens, puis dans l’autre, sans cesse », confie-t-il. « J’ai passé un mois en désintoxication en 2024, puis j’ai commencé à travailler avec un nouveau mentor. J’ai essayé de reconstruire ma vie à partir de ce qui s’était passé et de comprendre pourquoi ces choses étaient arrivées. »

« Montpellier m’a donné une chance énorme. Ils ont pris un gros risque en m’engageant alors que je m’étais éloigné du rugby pendant un an et que je traversais des problèmes personnels. Je me sens plus apprécié dans ce club en un an que je ne l’ai jamais été auparavant. »

Aujourd’hui, il ne le cache pas : « je comprends parfaitement ma part de responsabilité. » Loin de ses quatre enfants, divorcé depuis cet été, Hogg a eu le temps de cogiter. Et c’est dans le rugby et surtout dans l’environnement proposé par son club d’aujourd’hui qu’il a pu surmonter toutes ces épreuves.

« Montpellier m’a donné une chance énorme », dit-il. « Ils ont pris un gros risque en m’engageant alors que je m’étais éloigné du rugby pendant un an et que je traversais des problèmes personnels. Je me sens plus apprécié dans ce club en un an que je ne l’ai jamais été auparavant. »

Arrivé comme joker médical pour sept mois, il a pourtant vu une opportunité pour s’engager plus durablement, même s’il a enchaîné les pépins physiques : une déchirure au mollet, une déchirure au tendon et une fracture à la main. Et malgré tout, le club l’a conservé. « Je voulais vraiment rendre la pareille au club pour m’avoir donné ma chance. Et je suis tombé amoureux de ce club très rapidement », assure-t-il. « J’aime vraiment l’endroit où je vis, j’adore les gars d’ici. J’aime explorer la ville. Je passe chaque jour à la plage, à réfléchir à ma journée, me baigner dans la mer quand elle est agréable et fraîche. Le club m’a accordé une grande confiance et a cru en moi. J’espère pouvoir le remercier par mon professionnalisme. »

MARSEILLE, FRANCE - 10 SEPTEMBRE : L'ancien joueur de rugby écossais Stuart Hogg parle avec l'ancien joueur de rugby écossais Jim Hamilton avant le match de la Coupe du Monde de Rugby France 2023 entre l'Afrique du Sud et l'Écosse au Stade Vélodrome le 10 septembre 2023 à Marseille, France. (Photo par Michael Steele - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Aujourd’hui, Stuart Hogg affirme qu’il a mis le passé derrière lui pour qu’il n’affecte pas son avenir. « Revenir au rugby m’a fait un bien fou. Cette année sabbatique m’a donné encore plus envie de réussir. Je n’ai jamais été qu’un joueur de rugby. Et tout cela m’a manqué. J’ai fait un peu de commentaires et je me suis tenu sur la touche. En fait, je me mentais à moi-même. J’ai essayé de me convaincre qu’arrêter était la bonne décision alors qu’en réalité, ce n’était pas le cas. Je suis juste impatient de recommencer à faire ce que je fais le mieux, c’est-à-dire jouer ici. »

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C’est écrit, il reviendra en forme. Initialement attendu en janvier, il prévient : ce sera avant. Et pas comme 15. Plutôt comme un 10 qui peut jouer 15. A suivre…

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