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Les 10 points à savoir sur le France vs. Japon

Le demi de mêlée et capitaine de l'équipe de France, Antoine Dupont, donne une conférence de presse après un entraînement du capitaine au Stade de France à Saint-Denis, en banlieue parisienne, le 8 novembre 2024, à la veille du test-match entre la France et le Japon. (Photo by Anne-Christine POUJOULAT / AFP) (Photo by ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP via Getty Images)

La France accueille le Japon pour le 8e test officiel entre les deux équipes samedi 9 novembre au Stade de France pour lancer sa campagne de l’Autumn Nations Series.

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Voici 10 points pour comprendre les enjeux et les éléments marquants du match.

Rencontre
Internationals
France
52 - 12
Temps complet
Japan
Toutes les stats et les données

  1. Historique des confrontations

Le bilan entre la France et le Japon est largement en faveur des Bleus avec 6 victoires et un match nul en 7 rencontres officielles. La dernière confrontation remonte au 20 novembre 2022 à Toulouse, où la France s’était imposée 35-17, avec deux essais de Damian Penaud. Le score moyen des rencontres est de 35-21 en faveur des Français. Le Japon n’a jamais réussi à battre la France, le match nul de 23-23 en 2017 à Nanterre restant leur meilleure performance face aux Bleus. Cette rencontre au Stade de France sera une première entre les deux équipes dans ce stade mythique.

  1. Damián Schneider, un Argentin au sifflet

L’Argentin Damián Schneider arbitrera ce match pour la première fois entre ces deux équipes. Schneider a une solide expérience avec 22 tests arbitrés depuis ses débuts en 2016 lors d’un match entre le Brésil et l’Uruguay. En 2024, il a déjà officié lors de victoires clés de la France contre le Pays de Galles et l’Angleterre dans le Tournoi des Six Nations. Il sera également assistant lors des matchs Italie-Géorgie et Pays de Galles-Afrique du Sud en novembre. Son style d’arbitrage, réputé pour sa rigueur, pourrait jouer un rôle déterminant dans le déroulement du match. On l’a même vu arbitrer un match de Top 14, lors de La Rochelle-Stade français à l’occasion de la çe journée 2024.

  1. Un remaniement majeur dans le XV de France

Pour ce match, Fabien Galthié a procédé à 12 changements par rapport à l’équipe qui s’est inclinée contre l’Argentine en juillet dernier. Parmi les joueurs conservés figurent Léo Barré, Émilien Gailleton, et Jean-Baptiste Gros. Le retour d’Antoine Dupont, capitaine et médaillé d’or en rugby à sept aux Jeux olympiques de Paris 2024, est un ajout majeur. Damian Penaud et Thomas Ramos sont également présents – mais Ramos sera exceptionnellement ouvreur – pour apporter de la créativité en attaque. Cette stratégie montre que la France souhaite se relancer après un été en demi-teinte.

  1. Les performances récentes du Japon

Le Japon sort d’une lourde défaite 64-19 contre la Nouvelle-Zélande le 26 octobre. Lors de cette rencontre, les Brave Blossoms ont montré des faiblesses défensives, concédant de nombreux points en seconde période. Cependant, ils ont réussi à marquer trois essais, dont un de Jone Naikabula et un autre en fin de match par Opeti Helu. Avant cette défaite, le Japon a terminé à la deuxième place de la Pacific Nations Cup 2024, battant notamment les Samoa 49-27 en demi-finale. Ils ont également impressionné par leurs rucks rapides, avec une moyenne de seulement 2,61 secondes pour libérer le ballon.

  1. Une discipline retrouvée pour la France

La France a amélioré sa discipline en 2024, avec une performance notable contre le Pays de Galles lors du Tournoi des Six Nations, où elle n’a concédé que trois pénalités, son plus bas total en 15 ans. Cependant, Les Bleus ont reçu quatre cartons rouges lors de leurs 22 derniers tests, dont deux cette année (Paul Willemse et Jonathan Danty). Cette rigueur retrouvée sera cruciale face à un Japon qui joue rapidement et cherche à exploiter la moindre indiscipline adverse. La capacité de la France à éviter les pénalités sera un facteur clé pour contrôler le tempo du match.

  1. Antoine Dupont : Le retour du leader

Le retour d’Antoine Dupont est très attendu après son succès aux JO de Paris 2024. Dupont, en tant que capitaine, a prouvé son impact dans les moments décisifs, notamment avec des passes millimétrées et des courses tranchantes. Son association avec Thomas Ramos, qui débute au poste d’ouvreur pour la troisième fois, pourrait être un atout stratégique. Dupont reste une figure emblématique de cette équipe de France, capable d’inspirer ses coéquipiers avec son leadership et ses skills. Son influence sera déterminante pour dynamiser le jeu français.

  1. Les difficultés en deuxième mi-temps du Japon

Le Japon a montré une tendance à s’effondrer en seconde période lors de la Pacific Nations Cup, concédant 67 % de leurs points après la pause. Leur défense a souvent montré des signes de fatigue, comme lors de leur défaite 41-17 contre les Fidji en finale (10-10 à la pause). À l’inverse, la France a prouvé sa capacité à accélérer en fin de match, marquant 25 points sans réponse contre le Pays de Galles. Cette faiblesse japonaise pourrait être exploitée par les Bleus pour sceller le match dans les dernières minutes.

  1. Des avants français revigorés

Le pack français a montré une nette amélioration en 2024, avec cinq de leurs 13 essais dans le Tournoi des Six Nations provenant de mêlées. Le retour de joueurs clés comme Grégory Alldritt et Thibaud Flament apportera une stabilité essentielle en touche et dans les phases de contact. Tevita Tatafu fera ses débuts en tant que pilier, ajoutant de la puissance à la mêlée. L’agressivité et la précision des avants français seront essentielles pour dominer physiquement le Japon. Cette supériorité en mêlée pourrait générer des pénalités cruciales pour Ramos.

  1. Les anciens Bleus qui ont joué le Japon

Pour l’anecdote, le trois-quarts centre Didier Cordoniou, candidat malheureux à la présidence de la FFR en 2024, a joué une fois contre le Japon, le 19 octobre 1985 à Dax où il avait marqué l’un de ses 5 essais au cours de ses 31 sélections. L’actuel sélectionneur Fabien Galthié, lui, les a joués une fois en 2003 et William Servat, entraîneur en charge des avants, en 2011.

  1. Eddie Jones : un retour aux commandes pour le Japon

Eddie Jones, de retour à la tête du Japon, espère reproduire son exploit historique de 2015 lorsqu’il avait mené les Brave Blossoms à la victoire contre l’Afrique du Sud en Coupe du Monde. En tant qu’entraîneur du Japon, il avait remporté 32 de ses 49 tests. En tant qu’entraîneur de l’Angleterre juste après, il en était à 73% de réussite (59 sur 81), soit le meilleur taux de tous les sélectionneurs du XV de la Rose. Malgré une première période prometteuse lors de la Pacific Nations Cup, l’équipe a montré des lacunes défensives sous sa direction. Jones, connu pour sa capacité à tirer le meilleur de ses joueurs, cherchera à surprendre la France avec des stratégies imprévues. Ce match constitue un test crucial pour évaluer la progression de l’équipe sous son second mandat.

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J
JW 4 hours ago
Scott Robertson has to take charge of his All Blacks in 2025

I feel like he'd be too happy to select people from overseas and tank the ABs as a result. I mean you gotta do it to find out, but nah, I certainly don't have enough confidence in him to give him that sort of freedom.

smith 100% plays 9 and mounga 100% plays 10

Haha yep you sound like a Razor clone, run his players into the ground without developing the next gen and tanking 2027 WC as a result.


Yes, AJ Lam was that player this year.


That's when DMac is also the biggest liability. Forced to be the playmaker is the best way he can contribute being such a tiny bloke.


That was actually one of the reasons I liked the older age bracket, it attracts the youth and also gives them somewhere to go after hs, something to capitilize on, as currently it all just dies out without an immediate or obvious step. It helps to remove a bit of the seriousness as well, which can be misplaced at that age. Sure it might be older kids that look upto it but I wouldn't change hs footy at all. Agreed though, its about the only place left with that sort of tribalism so you wouldn't want to destroy it. As there wouldn't be more than a dozen university teams hs should definitely still have cause to retain it's high following.


Haha it would certainly be cool being in that particular environment with some influence. I had a mate who worked there and said it wasn't great, but that was under the guy that got kicked out. University rugby is that stepping stone you're after 😉 thank me once you're able to pay for my time and expertise!

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