Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

La der de Joe Marler

Joe Marler des Harlequins. Photo par David Rogers/Getty Images

Les Harlequins ont fait leurs adieux à Joe Marler dans des conditions douloureuses, subissant une lourde défaite 48-24 face à des Bristol Bears déchaînés au Stoop.

ADVERTISEMENT

Pour son 286e et dernier match sous le maillot des Quins, le pilier emblématique a vécu un cauchemar, voyant son équipe, pourtant réputée pour sa défense hermétique, exploser face à une attaque bristolienne en feu. Dix essais ont marqué cette rencontre haletante, où les Ours ont confirmé leur statut de prétendants sérieux au titre.

Il voulait se mettre torse nu en plein match, l’arbitre l’en dissuade

Adieu ou pas, Joe Marler a disputé son dernier match comme il avait joué les 285 précédents : avec un esprit de combat, féroce. Fidèle à son style, le pilier des Harlequins n’a pas manqué d’être discrètement rappelé à l’ordre par l’arbitre Luke Pearce en première période.

Danny Care remet le maillot spécial pour la der de Joe Marler, juste avant le coup d'envoi. Photo : quins.co.uk/

Toujours la langue bien pendue, Marler s’était permis de demander à Pearce s’il risquait un carton jaune pour enlever son maillot au prochain essai de son équipe. Avec un sourire, l’arbitre lui a répondu : « Pas ce soir. » Marler n’aura pas eu cette opportunité.

À la 48e minute, sous les applaudissements, Marler quittait la pelouse, laissant son équipe encore dans la partie. Mais Bristol a ensuite pris le large avec un troisième quart-temps exceptionnel, marqué par trois essais de grande classe.

Privés de cadres comme Ellis Genge, Harry Randall, Marcus Smith et Chandler Cunningham-South, les hommes de Pat Lam n’ont montré aucun signe de faiblesse, pulvérisant la deuxième meilleure défense de la Premiership et s’installant en tête du championnat.

Un peu de rab pour dire au revoir

Marler avait reconnu qu’il n’était plus en mesure de supporter les exigences mentales et physiques du rugby professionnel, expliquant ainsi qu’il était temps pour lui de mettre un terme à sa carrière. À 34 ans, l’emblématique joueur a décidé de tirer un trait sur 16 saisons au sein des Quins, quelques semaines seulement après avoir confirmé sa retraite internationale.

Sa dernière cape avec l’Angleterre, la 95e, remonte à un affrontement face à la Nouvelle-Zélande en juillet dernier.

ADVERTISEMENT

« Physiquement, mentalement, émotionnellement, je n’en pouvais plus », a confié Joe Marler à TNT Sports, expliquant sa décision de raccrocher les crampons, estimant qu’il était inutile de « fouetter un cheval mort pendant six mois supplémentaires ».

En fait, il avait déjà démissionné la semaine précédente, mais avait accepté de disputer un dernier match pour aider son club, en raison de la nécessité de reposer Fin Baxter. « J’ai dit oui pour revenir et dire au revoir aux supporters. Quand on sait que c’est le bon moment, on le sent », a-t-il ajouté.

Le bon moment pour partir

Père de quatre enfants, Marler a confié vouloir « prendre le temps de se détendre » avant d’envisager son avenir. Cependant, le rythme effréné de son ultime match sous les couleurs des Harlequins l’a convaincu qu’il avait pris la bonne décision. « Les supporters ici sont incroyables, et j’ai tellement de bons souvenirs grâce à eux et à mes coéquipiers », a-t-il déclaré. Mais, sur le terrain, il a ressenti un déclic : « Je me disais : “Je ne peux plus faire ça, lâchez-moi”. »

Avec son franc-parler habituel, Marler a conclu avec humilité : « Le rugby a été si bon pour moi alors que j’ai parfois été si mauvais pour lui. J’ai adoré chaque minute, c’est magnifique. »

ADVERTISEMENT
LONDRES, ANGLETERRE - 29 NOVEMBRE 2024 : Des supporters brandissent des pancartes affichant des messages pour Joe Marler après le match de Gallagher Premiership entre les Harlequins et les Ours de Bristol suite à sa retraite au Stoop le 29 novembre 2024 à Londres, Angleterre. (Photo par David Rogers/Getty Images)

Related

Découvrez les coulisses des deux camps lors de la tournée des Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud en 2021. A voir en exclusivité sur RugbyPass TV dès maintenant.

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

S
SK 6 hours ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

Its an interesting few points you raise Nick. Rassie has been way bolder than Razor in selection but then again he really has to be as he plots towards 2027. The reality is more than half his squad from 2023 may have to be culled and this includes some of the best players the Boks have ever had on their books. The age profile of his team was such that he needed to blood all these young players and he will do the same next year with even more players as he tries to put together a squad with enough experience to take to 2027. Razor on the other hand has a large number of players that will make 2027. Alot of players will be over 100 caps and these players would have multiple caps together. A large amount of these are starters as well. He is trying to build combinations and a rigid style of play. Razor wants absolute control and you can see it. He wants his players to follow his instructions to the tee. He will not accept anything less. He has included some young guns who he will stick with and older players who have earned his trust. Razor goes with what he knows and appears reluctant to accept quick change. He is the kind of coach who will change incrementally and that may not be a bad thing given his position and the profile of his squad. It also gives the players time to setlle into their roles and to work within his system. Razor has a narrow focus on winning. he wants results now and wont take any risks in selection while he believes the current group can win. He is the most conservative NZ coach in the last 25 years to take the top job. This could stall NZ progress or it could create a team that is unstoppable and ready for anything going into 2027 albeit without the same level of depth as the Boks.

134 Go to comments
LONG READ
LONG READ 'It doesn’t make sense for New Zealand to deny itself access to world-class players' 'It doesn’t make sense for New Zealand to deny itself access to world-class players'
Search