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Il obtient enfin sa première cape… à 93 ans

Remo Zanatta, le plus ancien international italien encore en vie, reçoit sa cape des Azzurri, 70 ans après ses débuts, ainsi que le maillot de Tommaso Menoncello après le match entre l'Italie et la Géorgie au Stadio Luigi Ferraris. Photo : FIR / Sebastiano Pessina.

Il aura fallu dix ans de recherches et des heures de travail acharné pour que Remo Zanatta, le plus ancien international italien encore en vie, soit retrouvé et reçoive sa cape des Azzurri.

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À l’approche du 100e anniversaire de la Fédération italienne de rugby, le destin. Fait un clin d’œil. C’est en grande partie grâce au travail du journaliste et historien italien Elvis Lucchese que le joueur de 93 ans a pu être retrouvé.

Le trois-quarts centre s’était jusqu’alors montré aussi insaisissable à la retraite que sur le terrain. Mais il s’est avéré qu’il ne vivait qu’à quelques centaines de mètres du stade Luigi Ferraris de Gênes, où la présentation sur le terrain a eu lieu avant le match du week-end dernier entre l’Italie et la Géorgie.

Zanatta a découvert le rugby pendant son service dans la marine et il est considéré comme le premier natif de Trévise à revêtir le maillot de l’équipe nationale, bien qu’il ait joué la plupart de ses matchs de haut niveau avec le Rugby Roma.

Printemps 1954 : le sommet de sa carrière

En deuxième série, Remo Zanatta connaît l’apogée de sa trajectoire. Sélectionné pour la première fois en équipe nationale, il devient le premier Trévisan à revêtir le maillot de l’Italie. Le 19 avril, au stade Vomero de Naples, il porte le n°12 aux côtés de Paolo Rosi (n°14) et de Sergio Lanfranchi en troisième ligne, figure respectée en France grâce à son passage à Grenoble. L’Italie s’impose face à l’Espagne, 16-6. Ce jour-là, le coup d’envoi est donné par celui qui deviendra plus tard la voix du rugby et du sport italien.

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Cinq jours plus tard, au Stadio Olimpico de Rome, l’Italie affronte une France mythique en finale de la Coupe FIRA. Cette équipe, emmenée par les frères Prat et Albaladejo, sort d’un Tournoi des Cinq Nations où elle n’a perdu que contre le Pays de Galles. La rencontre est à sens unique : les Bleus s’imposent 39-12. Ce match est le dernier de Paolo Rosi en sélection et marque également la fin de la courte mais intense ascension de Zanatta.

Zanatta a joué pour l’Italie contre la France et l’Espagne en 1954, mais il a fallu attendre 70 ans pour que le numéro 141 des Azzurri reçoive sa cape.

Le président de la Fédération italienne de rugby, Andrea Duodo, a été ravi de pouvoir lui remettre la coiffe en personne, en compagnie de l’international italien Tommaso Menoncello, le meilleur joueur du Tournoi 2024.

« C’est un privilège pour la Fédération de pouvoir accueillir M. Zanatta et sa famille dimanche à Gênes et, pour moi personnellement, une grande émotion de pouvoir lui remettre sa cape 70 ans après ses débuts internationaux », a témoigné le président de la fédé.

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« Nous approchons de la célébration des cent ans de notre Fédération et maintenir un lien fort avec notre histoire et nos racines, en honorant ceux qui ont contribué et donné du prestige à notre pays et au maillot de l’équipe nationale, est essentiel pour maintenir vivantes chaque jour les valeurs sur lesquelles notre mouvement est fondé. »

Cet article a été initialement publié sur RugbyPass.com et adapté en français par Willy Billiard.

Découvrez les coulisses des deux camps lors de la tournée des Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud en 2021. A voir en exclusivité sur RugbyPass TV dès maintenant.

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S
SK 6 hours ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

Its an interesting few points you raise Nick. Rassie has been way bolder than Razor in selection but then again he really has to be as he plots towards 2027. The reality is more than half his squad from 2023 may have to be culled and this includes some of the best players the Boks have ever had on their books. The age profile of his team was such that he needed to blood all these young players and he will do the same next year with even more players as he tries to put together a squad with enough experience to take to 2027. Razor on the other hand has a large number of players that will make 2027. Alot of players will be over 100 caps and these players would have multiple caps together. A large amount of these are starters as well. He is trying to build combinations and a rigid style of play. Razor wants absolute control and you can see it. He wants his players to follow his instructions to the tee. He will not accept anything less. He has included some young guns who he will stick with and older players who have earned his trust. Razor goes with what he knows and appears reluctant to accept quick change. He is the kind of coach who will change incrementally and that may not be a bad thing given his position and the profile of his squad. It also gives the players time to setlle into their roles and to work within his system. Razor has a narrow focus on winning. he wants results now and wont take any risks in selection while he believes the current group can win. He is the most conservative NZ coach in the last 25 years to take the top job. This could stall NZ progress or it could create a team that is unstoppable and ready for anything going into 2027 albeit without the same level of depth as the Boks.

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