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Antoine Dupont : c’est dur de réaliser qu’on est le meilleur joueur du monde

MONACO, MONACO - 24 NOVEMBRE 2024 : Antoine Dupont pose pour une photo avec le prix du Joueur de Rugby à Sept de l'Année en partenariat avec HSBC lors des World Rugby Awards le 24 novembre 2024 à Monaco, Monaco. (Photo par Francesco Scaccianoce - World Rugby/Getty Images)

On le sent à la fois fier et gêné par cette énième distinction qu’il obtient cette année. Paradoxalement, la première année en dix ans où il joue le moins au rugby à XV, Antoine Dupont a tout raflé : le Brennus, la Champions Cup, l’Oscar Midol, la médaille d’or aux JO, les deux tournois sur le circuit mondial de rugby à sept, on en passe, et maintenant, le titre de Joueur de l’Année en rugby à 7 à l’occasion des World Rugby Awards.

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Il est le premier à recevoir cette récompense après avoir été sacré meilleur joueur du monde de rugby à XV en 2021.

« C’est toujours dur de réaliser la dénomination de meilleur joueur du monde », confie-t-il dans les salons de la cérémonie à Monaco, son trophée sous le bras. « C’est très fort et malgré ça, on joue dans un sport collectif. Je pense que la notion de solidarité et de collectif est encore plus forte en rugby à sept où on sait que s’il y a une erreur individuelle ou si on ne se donne pas pour le coéquipier d’à-côté, on le paie cash. »

Un sport collectif par excellence

Dans sa communication, Antoine Dupont a toujours pris soin de toujours mettre le collectif en avant quand toutes les caméras du monde se braquaient sur lui, vitrine d’un sport co qui le porte depuis tant d’années et qui lui permet d’être ce qu’il est aujourd’hui. Et dimanche soir, il n’a pas dérogé à sa règle.

« C’est une récompense pour toute l’équipe de France », insiste-t-il. « Le fait que Aaron (Grandidier-Nkanang, ndlr) soit dans la Dream Team aussi, qu’il soit nommé avec moi, que Jérôme (Daret, ndlr) soit le coach de l’année, ce n’est pas anodin, ça récompense toute une équipe, tout un staff, tout un groupe.

« On était 14 sur les Jeux, mais c’est plusieurs dizaines de joueurs qui ont aidé à construire cette équipe de France qui a performé sur les Jeux. Cette récompense s’adresse à tout le monde. »

« J’ai eu raison de suivre mon intuition »

Lui-même avoue n’avoir jamais rêvé à une distinction individuelle dans un sport d’équipe. « Je n’ai jamais rêvé d’être meilleur joueur du monde quand j’étais petit. C’était pas quelque chose qui me motivait plus que ça », révèle-t-il.

« Je rêvais de gagner des Brennus, des Six Nations, des Coupes du Monde. Déjà, je crois que ça n’existait pas les trophées individuels à l’époque. Ce n’est pas quelque chose qui est caractéristique de notre sport. Mais c’est vrai que une fois qu’on arrive à avoir cette distinction-là, c’est hyper gratifiant, c’est une fierté incroyable. Mais ça n’a jamais été un objectif de vie. »

D’ailleurs, même devenir olympien n’était pas nécessairement dans ses plans en tant que rugbyman. L’idée a maturé tardivement jusqu’à se concrétiser après la Coupe du Monde de Rugby 2023 grâce à une organisation aussi bien en club qu’au niveau fédéral qui lui a permis de réaliser son ambition.

« Au début, personne n’y croyait… »

« Je me dis qu’au final c’était un pari risqué mais ça en valait tellement la peine. J’ai eu raison, je pense, de suivre mon intuition, même si au début personne n’y croyait vraiment », rappelle-t-il.

« C’est après que tout le monde a dit que c’était logique, mais je me souviens qu’au début, les premiers articles qu’il y avait, personne ne disait ça. Je n’ai pas la mémoire courte non plus et je suis fier des choix que j’ai fait.

« Une médaille d’or, ça change une vie. C’est toujours dur de le mesurer tant qu’on ne l’a pas vécu. Tout le monde dans le rugby n’avait pas spécialement cette appétence pour l’olympisme, que j’ai découvert sur le tard.

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« Une fois qu’on a participé, qu’on est rentré dans le village olympique, qu’on a vécu cette compétition de l’intérieur, ça nous marque à vie. Cette médaille d’or nous unira pour toujours. »

La soif d’aller encore plus loin

Cet énième trophée vient couronner une année civile exemplaire où il a tout gagné, a switché de façon outrageusement facile d’un format à l’autre.

« Si on regarde d’un point de vue comptable, pragmatique, certainement », sourit-il. « J’ai gagné toutes les compétitions auxquelles j’ai participé, j’ai gagné des trophées individuels et collectifs de chaque compétition.

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« En plus, le rugby que l’on a développé avec Toulouse, je pense que c’est l’année où on a été le plus performant, où on n’a rien volé à personne, où on a mérité les deux titres qu’on a gagné.

« Je pense que même avec l’équipe de France à 7 on maitrisait notre rugby, on maitrisait notre sujet. Lors de la finale, il n’y avait quasiment pas de suspense sur la fin de match. J’ai eu la chance d’être dans des équipes qui maitrisaient complètement leur rugby. »

Mais comme c’était le cas après avoir gagné contre la Nouvelle-Zélande le 16 novembre à l’heure où la France entière était euphorique, Antoine Dupont a le don de ramener les gens sur terre.

« Tous les matchs que l’on fait, on sait que l’objectif ultime ça reste cette Coupe du Monde qui est loin et proche à la fois. On essaie surtout d’apprendre de nos erreurs, d’essayer de s’adapter à ce qui se fait en face, d’essayer d’être en perpétuelle évolution, en perpétuel mouvement. Quand on s’arrête on régresse parce que les autres à côté, eux, ils travaillent », dit-il.

A-t-il tout gagné ? Pas encore. Et le Tournoi des Six Nations 2025 sera le premier trophée sur sa liste en vue de la Coupe du Monde de Rugby 2027 en Australie.

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H
Head high tackle 19 minutes ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

I really dont know what the problem is Nick. Cane was immense this year and no one below him demanded the job. TJ perhaps less so but he was always going to start the season at 9 anyway due to the thing they call experience. I think guys like Lakai will have learnt a lot from the likes of Cane and Ill garrantee TJ has helped the Roigard/Ratima/Hothem settle in to their roles much better than they would have had there been no experience around. At the start of 2024 these guys had 3 tests between them. Im glad TJ was around.

The biggest fail area from my pov is centre. Razors lack of desire to change what is clearly failing is a worry. Is he waiting for a full year of SR? Is he not sure? I dont know the answer of course but He fiddled where he shouldnt have and didnt touch the area he should have. WJ at 15 is an experiment. Its not a clear decision yet either. WJ is an amazing attacking player. He isnt an amazing kicker or an amazing decision maker.

The 10 position is being handled very badly too. Its Dmac but BB is constantly in there, Its BB but no 15 to back that up or its no one. GET RID of the centre pairing and get Love in at 15. The backs will function way better. All the players get their SR backs working far better than Razor has gotten, and with no dedicated backs coach in the ABs its a clear problem area.


Also this comparing SA with NZ when 1 side is retaining all their stars and the other side has had some major changes isnt a apples with apples comparison. Imagine comparing a F1 racing team where 1 team was 100% settled and the other was brand new....Just not a comparison worth doing as it proves nothing other than the blatently obvious.

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J
JW 56 minutes ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

Razor is compensating, and not just for the Foster era.


Thanks again for doing the ground work on some revealing data Nick.


This article misses some key points points that are essential to this debate though;


Razor is under far more pressure than Rassie to win

Rassie is a bolder selector than Razor, and far more likely to embrace risk under pressure than his counterpart from New Zealand.

It doesn't realise the difficulties of a country like South Africa, with no rugby season to speak of at the moment, to get full use out of overseas internationals

Neither world player of the year Pieter-Steph du Toit nor all-world second row Eben Etzebeth were automatic selections despite the undue influence they exert on games in which they play.

The last is that one coach is 7 years into his era, where the other is in his first, and is starting with a far worse blank slate than where upon South Africa's canvas could be layered onto after 2017.

The spread at the bottom end is nothing short of spectacular. Seventeen more South Africans than New Zealanders started between one and five games in 2024.

That said, I think the balance needs to be at least somewhere in the middle. I don't know how much that is going to be down to Razor's courage, and New Zealands appetite however.


Sadly I think it is going to continue and the problem is going to be masked by much better results next year, even forgotten with an undefeated season. Because even this article appears to misconstruing the..

known quantities

as being TJP and Sam Cane. In the context of what would need to change for the numbers above to be similar, it's players like Jordie Barrett, Beauden Barrett, Rieko Ioane, Sevu Reece, Ethan Blackadder, Codie Taylor, where the reality needs to be meet face on.


On Jordie Barrett at Lienster, I really hope he can be taught how to tackle with a hard shoulder like Henshaw and Ringrose have. You can see in these highlights he doesn't have the physical presence of those two, or even the ones behind him in NZ like ALB and AJ Lam. I can't really seem him making leaps in other facets if he's already making headlines now.

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