« Le XV de France a été démasqué », selon Schalk Burger

Par Josh Raisey
Les joueurs de l'équipe de France dépités après que le match se termine sur un score de 13-13 lors du Tournoi des Six Nations 2024 entre la France et l'Italie au Stade Pierre Mauroy, le 25 février 2024 à Lille, en France. (Photo par David Rogers/Getty Images)

Il y a tout juste six mois, la France balayait les All Blacks en match d’ouverture de sa propre Coupe du Monde et le monde du rugby semblait être à ses pieds.

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Six mois plus tard, c’est un véritable miracle du rugby que les Bleus aient réussi à remporter une victoire et un match nul lors de leurs trois premiers matchs du Tournoi des Six Nations. Une décision différente de l’arbitre vidéo contre l’Écosse et un placement un peu plus sûr du ballon sur le tee par l’Italien Paolo Garbisi et les Bleus se retrouveraient à la dernière place du Tournoi des Six Nations au lieu de la quatrième.

Six Nations

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Ireland
3
3
0
0
15
2
Scotland
3
2
1
0
9
3
England
3
2
1
0
8
4
France
3
1
1
1
6
5
Wales
3
0
3
0
3
6
Italy
3
0
2
1
3

La liste des blessés n’a pas non plus aidé Fabien Galthié, notamment en deuxième-ligne. et en plus de ça, la longue blessure au genou de Romain Ntamack et la pige d’Antoine Dupont dans le rugby à sept ont privé la France de sa charnière préférée, et ça se voit.

Au vu des premiers matchs du Tournoi 2024, les anciens Springboks Schalk Burger et Jean de Villiers estiment que la France a été « démasquée » sur le plan tactique.

Répondant à Hanyani Shimange dans l’émission Boks Office sur RugbyPass TV cette semaine, les deux champions du monde ont décrypté pourquoi la France ne profite plus de son long jeu au pied. Parallèlement à ce problème, Burger ajoute que les champions du Tournoi des Six Nations 2022 ont perdu l’intensité qu’ils avaient il y a encore quelques semaines.

« Vu la façon dont ils jouent, je pense que les gens ont compris les raisons de leur jeu au pied », a expliqué l’ancien troisième-ligne.

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« Une grande partie de leur jeu repose sur leurs entrées dans les 22. La précision autour du maul et avec Dupont, c’est un peu comme s’ils avaient un troisième-ligne supplémentaire dans les 22, car il est une vraie menace et il accélère le tempo du jeu.

« Là, ils n’ont ni Dupont ni Ntamack, mais je pense que c’est un peu plus compliqué que ça. Ils ne sont pas récompensés par leur jeu au pied. Je pense qu’ils ont été un peu démasqués.

« Ils n’ont pas non plus cette intensité. Si vous repensez au quart de finale que nous avons joué contre eux, l’intensité qu’ils avaient – le premier maul qu’ils ont marqué, [Peato] Mauvaka était à la finition, et c’était un maul dans les 22 mètres contre les Springboks, la meilleure équipe au monde pour défendre un maul.

« Chaque fois qu’ils ont eu un maul dans les 22, ils ont défoncé la porte et ont trouvé le moyen de marquer un essai. Ce week-end, contre l’Italie, lorsqu’ils ont eu la possession dans les 22, ils n’ont pas eu la même efficacité. Ce n’est pas la même agressivité, le même tempo, la même étincelle. Il semble presque facile de les éliminer, alors que pendant les quatre années qui ont précédé la Coupe du monde, on pensait que lorsqu’ils entraient dans les 22, on se disait ‘les gars, on est mal’. »

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Comments on RugbyPass

E
Ed the Duck 6 hours ago
Why European rugby is in danger of death-by-monopoly

The prospect of the club match ups across hemispheres is surely appetising for everyone. The reality however, may prove to be slightly different. There are currently two significant driving forces that have delivered to same teams consistently to the latter champions cup stages for years now. The first of those is the yawning gap in finances, albeit delivered by different routes. In France it’s wealthy private owners operating with a higher salary cap by some distance compared to England. In Ireland it’s led by a combination of state tax relief support, private Leinster academy funding and IRFU control - the provincial budgets are not equal! This picture is not going to change anytime soon. The second factor is the EPCR competition rules. You don’t need a PhD. in advanced statistical analysis from oxbridge to see the massive advantage bestowed upon the home team through every ko round of the tournament. The SA teams will gain the opportunity for home ko ties in due course but that could actually polarise the issue even further, just look at their difficulties playing these ties in Europe and then reverse them for the opposition travelling to SA. Other than that, the picture here is unlikely to change either, with heavyweight vested interests controlling the agenda. So what does all this point to for the club world championship? Well the financial differential between the nh and sh teams is pretty clear. And the travel issues and sporting challenge for away teams are significantly exacerbated beyond those already seen in the EPCR tournaments. So while the prospect of those match ups may whet our rugby appetites, I’m very much still to be convinced the reality will live up to expectations…

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