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Gabin Villière, l'accrocheur qui a regagné sa place

Par AFP
L'ailier argentin Mateo Carreras (G) s'échappe de l'ailier français Gabin Villiere (D) lors du match des Autumn Nations Series entre la France et l'Argentine au Stade de France à Saint-Denis, au nord de Paris, le 22 novembre 2024. (Photo by FRANCK FIFE / AFP) (Photo by FRANCK FIFE/AFP via Getty Images)

Auteur d’un essai et d’une bonne activité défensive, Gabin Villière a livré un gros match contre l’Argentine vendredi soir et montré qu’une rétrogradation dans le XV de France n’était pas définitive.

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Lorsque Gabin Villière s’avance dans le couloir avant le match contre la Nouvelle-Zélande samedi dernier, cela fait plus de 400 jours qu’il n’a pas joué avec le XV de France.

Danty, Jalibert, Ollivon, Alldritt ou dans une moindre mesure Fickou ont expérimenté la rétrogradation dans le deuxième mandat Galthié lors de la série de matches en novembre, mais Villière a été l’un des premiers : titulaire en ouverture du Mondial-2023, puis lors du deuxième match, le numéro 11 n’avait plus joué depuis avec le XV de France.

Et son retour s’était déjà effectué après une saison où, handicapé par les blessures (péroné, main), il n’avait disputé que quatre matches.

Mais le destin du Toulonnais de 28 ans peut donner des motifs d’espoir aux bannis d’une rencontre, avec un retour au premier plan lors des deux derniers matches de novembre. Un Gabin Villière qui a rappelé l’ailier flamboyant de 2022, où il a été une figure importante du Grand Chelem, terminant co-meilleur marqueur du Tournoi avec trois essais.

Vendredi contre l’Argentine, il a marqué un essai à la 33e minute, son huitième avec les Bleus en dix-huit sélections, qui a libéré ses partenaires face à des Argentins combatifs. Il aurait même pu en marquer un autre sur un renvoi de Thomas Ramos, mais il a été refusé car le ballon avait filé en touche.

Accrocheur

Il n’a pas les cannes de Louis Bielle-Biarrey, encore auteur d’un essai tout en vitesse de l’autre côté de terrain, mais Villière joue avec ses forces et notamment son tempérament accrocheur.

L’activité de l’ailier ne s’est pas limitée aux actions offensives. Conformément à sa réputation, il n’a pas lésiné sur les tâches défensives, en témoigne cette action peu de temps après son essai où il ralentit plusieurs secondes l’avancée d’un Argentin qui avait glissé entre la ligne défensive des Bleus près de ses 22 mètres. Ou ce retour dans la même veine contre Gonzalès se faisant la malle (50e).

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Pas grand-chose n’augurait ce retour au premier plan.

Quatrième dans la hiérarchie des Bleus, Villière a profité des absences de Damian Penaud durant tout le mois de novembre en raison d’une infection pulmonaire, et ensuite de la blessure à un genou de Théo Attissogbe contre le Japon.

Sa période d’un an au frigo ? « Je ne l’ai pas très bien vécue au début, forcément, comme tout le monde je pense. Au fur et à mesure, je pense que j’ai pris en maturité aussi, je me suis rendu compte qu’il fallait que je continue de progresser, et que ça dépendait de moi », détaillait-il, serein.

« L’émulation, c’est important, ça permet à tous de se surpasser, de ne pas se sentir arrivé ou en sécurité et je pense que c’est une très bonne chose », est-il également revenu vendredi en zone mixte.

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Ses premières minutes face aux All Blacks ont d’ailleurs été fébriles, à l’image de sa tentative d’interception manquée pour quelques centimètres, amenant quelques temps de jeu plus tard le premier essai du match, par Lakai.

Mais il avait serré le jeu, comme toute la défense française, et avait réalisé une deuxième période bien plus solide et présente sur l’homme.

« Ce match m’avait fait du bien, malgré ce qu’ont pu dire certains. Contre Caleb Clarke, c’était le duel le plus dur que j’ai eu à jouer. Ça n’a pas été le match parfait c’est sûr, mais en tous les cas je pense que j’ai beaucoup donné », a-t-il analysé.

A tel point que le sélectionneur Galthié lui a rendu hommage après match au micro du diffuseur TF1: « On veut des joueurs sans concession, prêts à répondre présent quand on les rappelle. Gabin (Villière) est un très bon exemple. Le groupe est plus fort que tout. »

De quoi donner des bons conseils à son voisin de chambre, Charles Ollivon, hors du groupe contre le Japon mais auteur de nouveau d’une prestation solide et désigné homme de match.

Découvrez les coulisses des deux camps lors de la tournée des Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud en 2021. A voir en exclusivité sur RugbyPass TV dès maintenant.

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J
JW 25 minutes ago
'It doesn’t make sense for New Zealand to deny itself access to world-class players'

There are a couple of inadequacies in this articles points as well.


First

Robertson, in what he has said publicly, is building his argument for change as a means to close the gap that is increasing between the All Blacks and South Africa.

Based on recent performances, the All Blacks are better than the Springboks.


Second

Both games saw the All Blacks lead coming into the last 30 minutes, only for the momentum to shift dramatically once the two sides emptied their respective benches.

The failings of the second half were game plan related, they happened regardless of whether the bench had yet (play got worse very early in the half, even in the first half) been used or not.


And third

Robertson’s view is that because the Boks don’t lose access to their experienced players when they head offshore, it gives them an advantage

Didn't Razor have the most experienced team all year?


Also

“Sam Cane and Ardie Savea with Wallace Siti, what a balance that is.

This is part of Razor's problem. That's a terrible balance. You instead want something like Sam Cane, Hoskins Sotutu, Wallace Sititi. Or Ardie Savea, Sititi, Scott Barrett. Dalton Papaili'i, Savea, Finau. That is balance, not two old struggling to keep up players and an absolute rookie.

It has changed. Not many go north, more go to Japan, so how do we get the balance right to ensure that players who have given loyalty, longevity and who are still playing well

Experience is a priceless commodity in international rugby and New Zealand has a system where it throws away players precisely when they are at their most valuable.

You mean how do we take advantage of this new environment, because nothing has effectively changed has it. It's simply Japan now instead of Europe. What's it going to be like in the future, how is the new American league going to change things?


Mo'unga is the only real valid reason for debating change, but what's far more important is the wide discussion happening that's taking the whole game into account. The current modem throws players away because they decided to go with a 5 team model rather than a 12 or 14 team model. Players have to be asked to leave at the point were we know they aren't going to be All Blacks, when they are playing their best rugby, reached their peak. In order to reset, and see if the next guy coming through can improve on the 'peak' of the last guy. Of course it's going to take years before they even reach the departing players standards, let alone see if they can pass them.


What if there can be a change that enables New Zealand to have a model were players like Jamison Gibson-Park, James Lowe, Bundee Aki, Chandler Cunningham-South, Ethan Roots, Warner Dearns are All Blacks that make their experienced and youth developemnt the envy of the World. That is the discussion that really needs to be had, not how easy it is to allow Mo'unga to play again. That's how the All Blacks end up winning 3 World Cups in a row.

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