Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

SVNS Cape Town : ce qu'il faut retenir pour France 7

Les joueurs français et sud-africains entrent sur le terrain avant la finale du HSBC SVNS Cape Town entre l'Afrique du Sud et la France au stade du Cap, le 8 décembre 2024. (Photo by Rodger Bosch / AFP) (Photo by RODGER BOSCH/AFP via Getty Images)

Ancien international de rugby à sept et actuel commentateur du SVNS sur la chaîne L’Equipe, Jonathan Laugel livre en exclusivité pour RugbyPass son regard sur le tournoi de Cape Town, en Afrique du Sud, deuxième étape du circuit mondial de rugby à 7.

Par Jonathan Laugel

Les équipes de France de rugby à 7 avaient rendez-vous pour le deuxième tournoi de la saison à Cape Town, après un premier tournoi à Dubaï remporté par les Fidjiens chez les hommes et par les Australiennes chez les femmes. Ce tournoi proposait un format particulier avec 4 poules de 3 équipes. Chaque premier de poule accédait directement aux demi-finales, ne laissant aucune place à l’erreur. Ce format avait été conçu pour ménager les joueurs et joueuses, qui avaient déjà disputé un tournoi intense le week-end précédent.

ADVERTISEMENT

Parmi les grandes satisfactions de ce tournoi, le niveau de jeu des joueurs et joueuses découvrant pour la première fois la compétition à ce niveau a particulièrement marqué. Chez les filles comme chez les garçons, cette jeunesse représentait près de la moitié des effectifs, un fait qui illustre le travail accompli sur la formation au rugby à 7. Ces profils, déjà bien accoutumés au plan de jeu des équipes de France, sont le fruit de l’héritage des succès passés, notamment la médaille d’argent des filles aux JO de Tokyo en 2021 et, plus récemment, le titre olympique décroché à Paris en 2024 par les garçons.

Les filles : une force mentale remarquable

Une des grandes satisfactions du week-end a été la solidité mentale des filles. Après une défaite lourde contre les Néo-Zélandaises en demi-finale, où chaque “demi-choix” se paie immédiatement contre des équipes de ce calibre, elles se sont vite mobilisées pour repartir de l’avant face à l’Australie.

Contre les Australiennes, elles ont récité un rugby fait d’agressivité en défense et de choix assumés en attaque, ce qui constitue le principal motif de satisfaction pour les Bleues lors de ce tournoi. C’est un match référence pour nos Bleues, qui ont conclu de la meilleure manière possible ce tournoi de Cape Town.

Cette saison, un des défis pour les filles sera d’arriver sans complexe face aux meilleures nations, de s’imposer dans la guerre psychologique et de remettre en question la hiérarchie mondiale. Avec leur talent, incarné par Fagnen, Arbey ou encore Tounkara, encadré par les anciennes comme Neisen ou Ciofani par exemple, et sous l’impulsion de leur nouvel entraîneur, Romain Huet, elles sont dans une excellente dynamique.

Les garçons : sans complexe face aux meilleurs

Chez les garçons, la maturité des jeunes joueurs comme Delamare, Artaud ou encore Hannoun, a été impressionnante. Ils se sont présentés sans hésitation face aux meilleures équipes du monde, infligeant notamment une défaite historique 47 à 15 aux All Blacks, avant de battre les doubles champions olympiques fidjiens en demi-finale.

Tout au long de la compétition, l’équipe masculine a également brillé en démontrant l’expertise de ces joueurs, capables de s’adapter aux forces de l’adversaire. Par exemple, leur défense agressive a su contrer la maîtrise du rythme recherchée par les All Blacks. De même, ils ont coupé les connexions de passes entre les Fidjiens, un élément clé de leur jeu.

La finale perdue contre l’Afrique du Sud a mis en lumière quelques points à améliorer. Le duel aérien sur les coups d’envoi reçus et la résistance des porteurs de balle face aux plaquages sont deux axes de progression pour l’équipe.

ADVERTISEMENT

Cette équipe masculine a montré qu’elle avait le talent et le sang-froid et les capacités nécessaires pour s’imposer parmi les meilleurs. C’est de bon augure pour la suite du championnat.

Un avenir prometteur pour le rugby à 7 français

Ces deux semaines ont démontré que le rugby à 7 français possède un potentiel immense. Les joueurs et joueuses ont prouvé qu’ils étaient capables de rivaliser avec les meilleures équipes du monde. Avec une génération talentueuse, encadrée par les anciens, le 7 français est en train de s’installer parmi les meilleures nations du circuit.

Prochain rendez-vous : Perth, du 24 au 26 janvier, pour une nouvelle étape où les Bleus et les Bleues tenteront de poursuivre leur progression et de franchir un nouveau cap.

Nos experts ont classé les meilleurs joueurs de rugby de l’histoire. Retrouvez notre Top 100 et dites-nous ce que vous en pensez !




ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

M
Mzilikazi 48 minutes ago
How law changes are speeding up the game - but the scrum lags behind

Regarding the scrum, I would pick up on your point made below, Nick. "....reffing the scrum is not easy at all, prob the single most difficult area in the books." Those of us who have coached the scrum, and /or refereed, would fully agree. And I have read on the pages of rugby forums for years now the opinion of experienced international props. "I could not detect exactly what happened in that particular scrum"


Ofc the problem is heightened when the referee has not played in the pack, has never been in a scrum. It is very clear, at least to me, that many top level referees don't begin to understand the mechanics of the scrum.


I feel the laws are adequate as they stand to a great extent. The problem, as I see it, is that referees right up to top level just don't apply them in the the letter of the law or in the spirit they should .


Any significant downward pressure by a prop to cause a collapse should be penalised. For example look at the scrum clip at 54.49 mins. It is the Leinster LH who forces downwards first, then the Munster TH "pancakes" I believe the Leinster prop is the offender there.


I also think that with most of the wheels in those clips, it was Leinster who are the offenders. That can be hard to pick though in many cases. Another point is the hooker standing up. That was being penalised 3/4 years ago. So Kellaher would have been penalised back then in that first clip at 04.17.


I think the directive should be given now to referees at all levels to stop giving penalties simply because a team is being moved backwards. And the directive should be "order the team with the ball to clear it, and within 3 secs."


It would help if a change was made to remove the option to take another scrum after a penalty is awarded. Must take a tap or a kick.

47 Go to comments
LONG READ
LONG READ Salmaan Moerat: 'I’ve not really processed the magnitude of leading the Springboks' Salmaan Moerat: 'I’ve not really processed the magnitude of leading the Springboks'
Search