Pauline Bourdon-Sansus : « Avec les jeunes joueuses, j'ai un peu le rôle de maman »

Par Jérémy Fahner
Pauline Bourdon Lansus (Photo by GAIZKA IROZ/AFP via Getty Images)

La demi de mêlée de l’équipe de France Pauline Bourdon-Sansus revient sur le match Ecosse – France comptant pour la deuxième journée du Tournoi des Six Nations féminin. Si les Bleues ont signé un deuxième succès en autant de matchs (5-15), elles n’ont toutefois assuré cette victoire qu’en toute fin de rencontre. La demie de mêlée, sans langue de bois, évoque les difficultés liées à la mise en place d’un plan de jeu plus ambitieux, les pistes à creuser pour y remédier, et couve d’un regard bienveillant la nouvelle génération qui arrive déjà.

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Synthèse du match

0
Coups de pied de pénalité
1
1
Essais
2
0
Transformations
1
0
Drops
0
113
Courses avec ballon
118
0
Franchissements
7
12
Turnovers perdus
16
4
Turnovers gagnés
4

Pauline, contre l’Écosse, l’équipe de France a connu des difficultés pour terminer ses actions. Comment l’expliquez-vous ?

« C’est vrai que c’est un secteur qui pose pas mal de soucis depuis l’année dernière. On va regarder ça à la vidéo avec les coachs et travailler pour gommer ça. Je pense qu’on a trop laissé travailler les avants, et nous on a pris trop peu d’initiative derrière. On aurait peut-être dû ‘appeler’ un peu plus les ballons. Dans les zones de marque, on est souvent parties seule, ou à deux, donc c’était délicat de jouer. Il faut aussi dire que les Écossaises ont bien défendu. Elles nous coffraient en haut pour nous empêcher de jouer vite, et j’ai trouvé ça pénible. »

Est-ce une des conséquences du jeu plus déployé que vous mettez en place ?

« L’année dernière on n’osait pas toujours faire ces passes supplémentaires, alors oui, peut-être que parfois on perd le ballon. Mais plus cette situation va se présenter, plus on saura comment la corriger. Aujourd’hui (samedi), ç’a été compliqué, surtout en zone de marque où on n’a pas été précises du tout. Ça fait partie du jeu, on va repartir au travail. Il ne faut pas tout gommer, notre projet est en train d’avancer. Ça va rentrer au fur et à mesure des matchs. »

Voyez-vous déjà quelques pistes de travail ?

« Oui, notre système avec deux cellules de trois. Souvent la première travaille beaucoup plus que la deuxième. J’ai l’image de Romane (Ménager) qui traverse (la défense écossaise) et on est loin d’elle, on ne lui propose pas de solution. Il faut qu’on parvienne à être plus connectées et à finir les coups. Puis il y a ce problème dans les zones de marque. Aujourd’hui à la mi-temps le score aurait dû nous être plus favorable, alors qu’on est menées (5-3). Le groupe travaille fort et a toujours envie de mieux faire donc je n’ai pas de doute sur notre remise en question en vue du prochain match. »

Il y a beaucoup de jeunes joueuses dans le groupe, et vous vous retrouvez à 28 ans parmi les plus anciennes. Comment le vivez-vous ?

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« Plutôt bien. C’est vrai que je suis plus sur la fin de carrière qu’au début. Je profite et je kiffe tous les instants qui arrivent. J’essaie au maximum d’accompagner les jeunes, de les guider, d’être positive. On essaie de faire avancer le groupe et moi la première j’ai un peu ce rôle de maman qui essaie de les accompagner au maximum. »

Parmi ces jeunes, il y a Kelly Arbey, qui a marqué son premier essai pour sa deuxième sélection…

« Je la côtoie en club, au Stade Toulousain, c’est une petite qui a envie de progresser, qui travaille fort. On voit qu’elle est déterminée, elle a plein de qualités qui vont lui permettre faire une grande carrière. Je lui souhaite en tout cas. Mais il faut aussi l’accompagner, comme les autres jeunes joueuses, car il ne faut pas que ça monte trop vite pour elles. On le fait au quotidien et Kelly apporte beaucoup de sourire et de joie au groupe, c’est agréable d’avoir une joueuse comme ça. »

Assia Khalfaoui fait aussi forte impression sur ce Tournoi…

« Elle est en train d’exploser, elle se sent bien dans le groupe. La semaine dernière, on l’a élue Femme du match, et ce n’est pas pour rien. Encore aujourd’hui (samedi), elle fait une très grosse performance. Elle nous permet toujours d’avancer, elle est efficace au plaquage. J’espère qu’elle va conserver cette dynamique, je n’ai pas de doute qu’elle va être une très grande joueuse. »

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