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Fun et performance : comment l’UBB s’est préparée à relever le plus grand défi de son histoire

Entraînement de veille de finale pour l’Union Bordeaux-Bègles : Guido Petti et Maxime Lucu lors du Captain’s Run avant la finale de Champions Cup face à Northampton, au Principality Stadium de Cardiff, le 23 mai 2025. (Photo : Michael Steele / Getty Images)

Maxime Lucu jouait encore au SPUC, le club de Saint-Pée-sur-Nivelle lorsque l’Union Bordeaux-Bègles jouait sa toute première finale. Le 22 mai 2011, c’était celle de Pro D2, celle qui allait faire basculer l’UBB dans l’ère ultra compétitive du Top 14 (victoire sur Albi, 21-14). Depuis, le club n’a disputé qu’une finale, celle du Top 14 en 2024, perdue contre le Stade Toulousain (59-3).

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Arrivé en 2019 au club après avoir fait ses armes à Biarritz, Lucu se trouvait au Vélodrome et se souvient parfaitement de cette première finale de très haut niveau qu’il disputait. Alors, au moment d’en vivre une deuxième, cette fois à l’échelle européenne, il n’a rien oublié.

Rencontre
Investec Champions Cup
Northampton
20 - 28
Temps complet
Bordeaux
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« Déjà, dans la façon d’aborder ce match, il y a eu une vraie réflexion sur ce qui n’avait pas fonctionné l’an dernier. Ce qu’on a mis en place cet été, ce qu’on a construit depuis le début de la saison… ça s’est beaucoup joué sur les détails », explique-t-il.

« On a tiré pas mal d’enseignements, notamment sur l’importance d’éviter les cartons jaunes, surtout dans les vingt premières minutes. Et de ne pas encaisser d’essais en début de match. Parce que quand tu prends deux essais en dix, quinze minutes, plus un carton… contre une équipe qui a l’habitude de ces rendez-vous-là, c’est quasiment impossible de revenir. »

Après le carton de Tevita Tatafu (4e), les Toulousains s’étaient déchaînés en mettant trois essais dans les vingt minutes qui ont suivi (5e, 19e, 22e), lissant les Girondins groggys avant de rentrer au vestiaire sur le score de 22-3. La seconde période a été pire avec 37 points de plus encaissés.

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« On a bien retenu la leçon. On ne veut pas refaire les mêmes erreurs. Demain (aujourd’hui 24 mai, ndlr), on verra si on a vraiment grandi là-dessus. Je trouve qu’on a plutôt bien géré nos entames dans les matchs à élimination directe cette saison en Champions Cup. On a répondu présent dès le début, et c’est exactement ce qu’il faudra refaire demain. Encore plus, même. »

Comme tout le monde, le demi de mêlée de l’UBB a bien observé la demi-finale fratricide qui a opposé Leicester à Northampton et comment les Saints ont creusé l’écart en première mi-temps, obligeant leurs adversaires à courir après le score tout au long de la rencontre.

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« On ne veut pas vivre ça. On essaie vraiment d’apprendre de ce genre de situations », assure Max Lucu.

« Et puis il y a tout ce qu’on a vécu en phase finale qui nous a aidés à progresser. On a affronté des grosses équipes, des clubs qui savent gagner cette compétition, qui en ont l’expérience. On a essayé de répondre présent, de rivaliser. Et je pense qu’on l’a bien fait sur les trois matchs. »

 

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Pour confirmer tous les progrès que l’UBB montre depuis tant d’années, les joueurs ont choisi une approche non pas prise de tête, mais libérée. A l’image du jeu que développe les deux ailiers stars, Louis Bielle-Biarrey et Damian Penaud.

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« Quand on a pris l’avion, à deux jours du match, on était déjà bien dans le rythme. On avait bien bossé en début de semaine, surtout lundi, mardi et mercredi. Là, on a vraiment mis l’accent sur l’analyse, sur ce qu’on voulait mettre en place, sur notre stratégie », révèle Maxime Lucu.

« Et puis forcément, ces deux derniers jours, et le voyage, c’est aussi l’occasion de se retrouver, de renforcer les liens entre nous. C’est quelque chose d’unique dans une semaine de finale de Champions Cup. On passe du temps ensemble à l’hôtel, on rigole, on construit cette cohésion qui est hyper importante. Petit à petit, on se prépare pour ce qui nous attend demain après-midi.

« On passe du temps ensemble à l’hôtel, on rigole, on construit cette cohésion qui est hyper importante »

« On ne se prend pas trop la tête, on vit le moment, mais on sent que ça monte progressivement. Mais tout ce qui est lié au plan de jeu, à l’intensité, aux entraînements costauds, ça a été calé en début de semaine. Là, on passe dans une autre phase, plus mentale, pour être prêts au bon moment. »

Face à face

2 dernières réunions

Victoires
0
Nuls
0
Victoires
2
Moyenne de points marqués
16
22
Le premier essai gagne
50%
L'équipe recevante gagne
0%

Grâce à une gestion efficace des effectifs, le groupe est aujourd’hui au complet et aguerri avec une infirmerie relativement vide en cette période de la saison. La deuxième place maintenue dans le classement évolutif du Top 14 à deux journées de la fin de la saison régulière a apporté plus de confiance à l’équipe et l’a dégagé d’un certain poids.

« Je pense que notre groupe, il est comme ça. On a une vraie identité, beaucoup de bonne humeur, beaucoup d’énergie. Parfois, on nous le reproche un peu, parce que c’est vrai qu’il y a des moments où il faut aussi savoir passer en mode sérieux, et on a encore du mal à le faire automatiquement. C’est quelque chose qu’on apprend avec le temps, notamment depuis l’année dernière », admet Maxime Lucu.

« On garde notre bonne humeur, parce que c’est ce qui fait notre force. Ça fait partie de notre ADN. Mais dans la semaine, il y a aussi une vraie exigence dans le travail. »

« Quand on arrive sur de grands rendez-vous, il ne s’agit pas de changer qui on est, mais on doit aussi savoir se recentrer, changer de registre. Le groupe, il n’a encore rien gagné depuis qu’on est à Bordeaux. Donc on doit s’appuyer sur l’expérience qu’on reçoit, notamment du staff, pour progresser.

« On garde notre bonne humeur, parce que c’est ce qui fait notre force. Ça fait partie de notre ADN, ça fait partie de ce qu’on est en dehors du terrain. Mais dans la semaine, il y a aussi une vraie exigence dans le travail. Quand le coup de sifflet retentit pour commencer ou finir l’entraînement, on sait se mettre au boulot et être sérieux.

« C’est un groupe qui vit bien, avec beaucoup de jeunes, avec une super ambiance. Il faut garder ça. Mais il faut aussi, dans des semaines comme celle-là, être capable de se projeter sur quelque chose de grand, parce qu’on en a besoin. Et là-dessus, on a encore beaucoup à apprendre d’autres équipes, d’autres groupes qui sont déjà passés par là.

« Il faut qu’on trouve le bon équilibre. Mais jusqu’ici, ça a bien fonctionné. C’est comme ça qu’on a abordé la compétition depuis le début, c’est comme ça qu’on a joué nos phases finales, et chaque fois, on a su répondre présent quand il le fallait.

« Maintenant, il faut le faire demain, à partir du coup d’envoi. Parce qu’au final, ce qui compte, c’est ce qui va se passer à ce moment-là. Et si on n’est pas capables de répondre présents demain, alors tout ce qu’on a construit depuis cinq ou six mois en Champions Cup, ça n’aura pas vraiment de sens. On a un rendez-vous, et il faut qu’on soit là. »

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