Aaron Grandidier-Nkanang, premier supporter des Bleus
Aaron Grandidier-Nkanang est le premier supporter des Bleus à 7.
Auteur de 4 essais en 9 matchs de Top 14 après la 18e journée, en plus d’un essai marqué en Challenge Cup, Aaron Grandidier-Nkanang a bien pris ses marques à XV après avoir joué les têtes d’affiche avec l’équipe de France de rugby à 7 en 2024.
De leur côté, les Bleus en reconstruction ont commencé la saison de façon intéressante, avec une 5e place à Dubaï, une finale disputée au Cap et une 6e place à Perth, avant un accroc à Vancouver, où ils ont fini à la 9e place.
Pour autant, dans le jeu, la nouvelle génération française, qui peut toujours compter sur l’expérience des cadres historiques et anciens coéquipiers de Grandidier que sont Paulin Riva, Stephen Parez ou encore William Iraguha, a affiché de belles choses. Et ce n’est pas pour déplaire au Palois, désormais supporter n°1 de France Sevens.
Lors d’un entretien exclusif accordé à RugbyPass début 2025, Aaron Grandidier-Nkanang est revenu sur les Jeux Olympiques, la France et la nouvelle génération.
Avant les JO de Paris 2024, tu disais avoir hâte de vivre l’événement, toi qui vivais à Londres en 2012 et avais été marqué par l’atmosphère de fête au sein de la ville. As-tu réussi à profiter de cette ambiance si spéciale ?
« Franchement, on l’a bien célébré, on en parle assez souvent, mais ça, c’est mon seul regret réellement. C’était ouf, mais si je n’avais qu’un regret, c’est de ne pas avoir pu rester plus longtemps à Paris pour profiter de tout ça.
« On arrive au village deux ou trois jours avant notre compétition, mais on est déjà dedans. Quand on arrive au village, il n’y a pas grand monde. Au fil des jours, ça s’est rempli mais les athlètes aussi étaient dans leur compétition.
« L’expérience dans le village était sympa mais on ne l’a pas vécue comme les autres athlètes. En plus de ça, après notre compétition, on a dû libérer les chambres donc on n’a même pas pu profiter pleinement du village et de tout ce qu’il y avait à faire dedans et autour. C’est dommage.
« C’est difficile de parler de regrets, mais disons que s’il y avait un petit truc à changer, ce serait ça. J’aurais voulu profiter un peu plus de Paris et même aller voir des événements parce que je n’ai pas pu en voir.
« Même la cérémonie d’ouverture, on n’a pas pu y participer et ça avait été un sujet de débat entre nous. La décision avait été prise au-dessus de nous et forcément, même si on trouvait ça un peu dommage, c’était complétement normal vu qu’on était encore en course et qu’on avait tout à jouer. C’est sûr que c’était le choix à faire. »
En tant que binational, tu as grandi en Angleterre, tu l’as même représentée à une période, mais tu as finalement été titré avec la France. Quand tu étais jeune, tu supportais qui ? La France ou l’Angleterre ?
« J’ai grandi en Angleterre, donc, forcément, c’était plutôt Angleterre number one et ensuite, il y avait la France.
« Je me souviens, quand je regardais le Tournoi des Six Nations au lycée, je supportais l’Angleterre mais dès que la France jouait, j’étais à fond pour la France.
« Et quand l’Angleterre et la France s’affrontaient, j’étais content quoi qu’il arrive. »
Si on avait dit au Aaron de 12 ans qu’il aurait été champion olympique, qu’est-ce qu’il aurait dit ?
« Il aurait dit : ‘Super, dans quel sport ?’ [rires] De base, à 12 ans, j’étais à fond dans le basket donc je n’y aurais pas cru.
« Puis je découvrais le rugby donc j’aurais dit : ‘Jamais de la vie’ mais j’aurais eu des étoiles dans les yeux. »
Est-ce que tu as pu suivre les débuts de la nouvelle génération France Sevens ? Tu en as pensé quoi ?
« Je les suis de très près. Franchement, c’est prometteur ! Ils m’ont régalé sur la tournée au Cap, les nouveaux qui arrivent ont l’air d’être très talentueux et déterminés.
« J’avoue, quand je les ai vu partir à Dubaï, ça m’a fait bizarre. J’ai fait les trois dernières années donc ça m’a fait bizarre de ne pas être avec eux à l’hôtel ou dans l’avion. Mais c’est super prometteur.
« Ils commencent à faire des podiums dès les premières tournées, ça montre le potentiel du groupe. »
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