Les Anglaises ont survolé le Tournoi, à l’inverse des Françaises

Par RugbyPass
La capitaine Marlie Packer anime l'après-match de l'Angleterre (Photo par Alex Davidson/The RFU Collection via Getty Images)

Une victoire à Bordeaux samedi 27 avril permettrait aux Red Roses de réaliser un troisième Grand Chelem consécutif et de remporter leur sixième Tournoi des Six Nations d’affilée.

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Certes le Tournoi a perdu en compétitivité ces dernières années (il n’y a qu’à voir les scores de dictateur de l’Angleterre cette année), mais le match décisif a toujours été à la hauteur des enjeux.

L’an dernier, cinq points seulement séparaient les deux équipes à Twickenham, devant un public record pour un test féminin de 58 498 personnes. On ne comptait que 12 points d’écart à Bayonne un an plus tôt et quatre points en 2021.

Rencontre
Womens Six Nations
France Women's
21 - 42
Temps complet
England Women's
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Trop facile pour les Anglaises ?

Les Red Roses ont progressivement pris l’avantage sur leurs adversaires françaises depuis leur dernière défaite au Tournoi des Six Nations en 2018, mais elles ont dû travailler dur pour l’obtenir.

Cette année, les filles de John Mitchell ont marqué 38 essais au cours de leurs quatre victoires contre l’Italie, le Pays de Galles, l’Écosse et l’Irlande.

Elles ont marqué 228 points et n’en ont concédé que 20. Personne n’a réussi à battre les Red Roses.

D’un autre côté, les choses n’ont pas été aussi faciles pour les Françaises elles aussi invaincues. À Édimbourg, elles sont parvenues à vaincre l’Écosse 15 à 5, alors que les Écossaises ont mené pendant une grande partie du match.

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Il y a eu des victoires confortables contre l’Irlande (38-17), l’Italie (38-15) et le Pays de Galles (40-0 à Cardiff), mais les championnes du Tournoi des Six Nations 2018 n’ont pas été à leur meilleur niveau.

« Une chose qui joue en faveur de la France, c’est qu’elle a eu des matchs serrés, des surprises et qu’elle a dû travailler », a commenté l’ancienne internationale Kat Merchant, championne du monde 2014 avec l’Angleterre, dans le podcast Rugby Union Weekly de la BBC.

« L’Angleterre aurait pu jouer sans problème avec 13 joueuses et battre toutes ses adversaires qu’elle a affrontées jusqu’à présent.

« Aller en France et ne pas être préparé de cette façon, en n’ayant pas eu de rencontre difficile, pourrait bien jouer contre elles. »

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Face à face

5 dernières rencontres

Victoires
0
Nuls
0
Victoires
5
Moyenne de points marqués
18
27
Le premier essai gagne
60%
L'équipe recevante gagne
20%

La France habituée au sursaut

La France a failli surprendre l’Angleterre à Twickenham l’année dernière en réalisant une incroyable remontée de 33 points en deuxième mi-temps.

Les Red Roses avaient pourtant déployé tout leur jeu en inscrivant cinq essais sans réponse en première période et menaient 33-0 à la pause.

Mais le match s’est terminé sur un score de 38-33, la France s’étant lâchée en seconde période, marquant des essais depuis n’importe où – un avertissement avant le match à Bordeaux pour ne jamais les oublier.

Là où tout pourrait se jouer

La défense de l’Angleterre dirigée par Sarah Hunter a été excellente dans le Tournoi des Six Nations cette année, ne concédant que 20 points et deux essais.

En revanche, les tirs au but ont été un problème pour l’Angleterre tout au long du Tournoi et pourraient être cruciaux dans un match serré décisif pour le titre.

De même, la discipline pourrait être un facteur important. Malgré un carton infligé à la demie de mêlée remplaçante Lucy Packer à Twickenham, les Red Roses ont amélioré leur discipline après les cartons rouges reçus par Sarah Beckett et Amy Cokayne contre l’Italie et l’Écosse.

Le sélectionneur John Mitchell a pourtant martelé que son équipe continuerait à flirter aux limites de la règle, au risque de se prendre un carton.

Mais avec la capacité de la France à marquer des essais de n’importe où, si l’Angleterre dépasse à nouveau les limites, elle pourrait finalement être punie pour sa mauvaise discipline pour la première fois dans la compétition.

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Comments on RugbyPass

J
Jon 10 hours ago
Why Sam Cane's path to retirement is perfect for him and the All Blacks

> It would be best described as an elegant solution to what was potentially going to be a significant problem for new All Blacks coach Scott Robertson. It is a problem the mad population of New Zealand will have to cope with more and more as All Blacks are able to continue their careers in NZ post RWCs. It will not be a problem for coaches, who are always going to start a campaign with the captain for the next WC in mind. > Cane, despite his warrior spirit, his undoubted commitment to every team he played for and unforgettable heroics against Ireland in last year’s World Cup quarter-final, was never unanimously admired or respected within New Zealand while he was in the role. Neither was McCaw, he was considered far too passive a captain and then out of form until his last world cup where everyone opinions changed, just like they would have if Cane had won the WC. > It was never easy to see where Cane, or even if, he would fit into Robertson’s squad given the new coach will want to be building a new-look team with 2027 in mind. > Cane will win his selections on merit and come the end of the year, he’ll sign off, he hopes, with 100 caps and maybe even, at last, universal public appreciation for what was a special career. No, he won’t. Those returning from Japan have already earned the right to retain their jersey, it’s in their contract. Cane would have been playing against England if he was ready, and found it very hard to keep his place. Perform, and they keep it however. Very easy to see where Cane could have fit, very hard to see how he could have accomplished it choosing this year as his sabbatical instead of 2025, and that’s how it played out (though I assume we now know what when NZR said they were allowing him to move his sabbatical forward and return to NZ next year, they had actually agreed to simply select him for the All Blacks from overseas, without any chance he was going to play in NZ again). With a mammoth season of 15 All Black games they might as well get some value out of his years contract, though even with him being of equal character to Richie, I don’t think they should guarantee him his 100 caps. That’s not what the All Blacks should be about. He absolutely has to play winning football.

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