Les réactions après la 35e journée
Déclarations à l’issue des cinq rencontres de la 25e journée de Top 14
Patrice Collazo (entraîneur du Racing 92 battu par Montpellier 27-25)
« Quand une équipe à 14 gagne un match, c’est qu’elle a gagné le combat, c’est qu’elle a gagné les collisions, c’est qu’elle a gagné les lignes de front. (…) Montpellier est supérieur dans les phases de conquête, dans le combat, le 1 contre 1… Même si on les a mis sous pression, les mecs à 14 ont été chercher un truc. »
Joan Caudullo (entraîneur de Montpellier)
« Je suis heureux de ce qu’ont fait les joueurs. Je les responsabilise beaucoup, surtout mes leaders, je leur reproche des fois beaucoup de choses et aujourd’hui, ils me l’ont rendu sur le terrain. J’avais trouvé qu’après la défaite de la Rochelle, il y a eu de la décompression, je n’avais pas envie de finir cette saison en queue de poisson. »
Xavier Sadourny (manager du Castres Olympique, vainqueur 33-3 de Bayonne)
« On avance, les autres aussi, tous les concurrents directs ont fait le boulot. On reste dans la course à la qualification, malheureusement, il n’y a rien qui est fait. On prend confiance, la semaine dernière on fait 50 minutes très bonnes, on était frustrés de la dernière demi-heure où on laisse un point à Clermont. On a moins de trous d’air aujourd’hui. (…) On sent que l’équipe monte en confiance. »
Grégory Patat (manager de l’Aviron Bayonnais)
« On n’a pas existé aujourd’hui. Si on veut espérer avoir un barrage à domicile ou se qualifier, il va falloir finir le boulot sur le dernier match, et ce n’est pas en faisant une performance comme ça qu’on va y arriver. Ce soir je suis très déçu parce qu’on fait une des pires performances de la saison et elle tombe au plus mauvais moment. »
Sébastien Piqueronnie (entraîneur de Pau vainqueur à Vannes 52-26)
« C’est une joie à la hauteur de l’enjeu ! Gagner ici, c’est une sacrée performance. En toute honnêteté, les quatre points étaient une sacrée victoire, donc le point de bonus offensif c’est la cerise sur le gâteau, c’est génial ! Il y a l’ombre de La Rochelle dans un coin de ma tête (samedi 7 juin), il faudra être plus endurant qu’aujourd’hui. »
Joe Edwards (capitaine du RC Vannes)
« Ça fait mal, cette défaite. On y était dans l’engagement. Ça s’est joué dans les détails, face à une équipe qui va vite à l’extérieur, avec une bonne continuité. On n’est pas encore en Pro D2, mais la tâche va être difficile désormais. La semaine prochaine, 23 mecs seront prêts pour aller défendre les couleurs de la Bretagne à Bordeaux. »
Christophe Urios (coach de Clermont vainqueur du Stade français 55-20)
« On doit passer un cap, je suis énervé ce soir, mais je suis content quand même. On n’est pas lisible, on est tout le temps sur courant alternatif, à réaction. La prise de bec à la pause m’a fait du bien, mais je suis quand même énervé. Je pense que ce sont des attitudes individuelles qui rejaillissent sur notre collectif. On doit tous être leaders, on a plus le choix, on doit gagner nos matchs et on ne peut pas se comporter comme cela et il faut que les mecs ‘se bougent le cul’, sinon ça ne peut pas fonctionner. »
Léo Barré (arrière du Stade français)
« On a lâché complètement cette deuxième période, c’est le résumé de la saison à l’extérieur, une bonne période en en seconde on en prend quarante. On a payé notre fraicheur physique toute la saison, en débutant avec quatre blessés. Aujourd’hui encore on pète deux piliers, maintenant il va falloir porter fièrement notre maillot pour sauver les meubles lors de la dernière journée. On a subi tous les contacts aujourd’hui et il va falloir rebondir chez nous la semaine prochaine. Je ne suis pas dans la tête des autres, on était mort de faim en première période et des nounours en seconde. »
Judicaël Cancoriet (troisième ligne de La Rochelle, vainqueur de Perpignan 38-15)
« Ce n’était pas le plus beau match à voir, mais en tout cas, il y avait beaucoup d’intensité des deux côtés. (…) On va digérer, voir ce qui a fonctionné, et un peu moins fonctionné, pour préparer du mieux possible le déplacement à Pau. »
Jeronimo de la Fuente (centre et capitaine de Perpignan, battu à La Rochelle)
« Maintenant, il faut régler les choses qu’on n’a pas bien faites et je crois qu’il y en a beaucoup. Mon ressenti à chaud, c’est que sur la deuxième mi-temps, on a baissé un peu le niveau, la dynamique. On n’a pas réussi à enclencher deux, trois temps de jeu. On a manqué de fraîcheur pour aller chercher quelque chose. C’est ce qui me dérange aujourd’hui. »
Vous souhaitez être parmi les premiers à vous procurer des billets pour la Coupe du Monde de Rugby 2027 en Australie ? Inscrivez-vous ici.