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Les Bleues préparent le WXV avec la Coupe du Monde en ligne de mire

Par Jérémy Fahner
David Ortiz et Gaëlle Mignot regardent déjà vers la Coupe du Monde 2025 (Photo by VALENTINE CHAPUIS/AFP via Getty Images).

L’équipe de France féminine s’apprête à affronter l’Angleterre, samedi à Gloucester, en match de préparation au WXV qui se tiendra fin septembre et sur la première quinzaine d’octobre.

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Mais les Bleues voient déjà plus loin. Le nouveau tournoi international, qui en est à sa deuxième édition, n’est qu’une étape sur leur « flèche du temps », comme l’ont souligné Gaëlle Mignot et David Ortiz, reprenant à leur compte le langage utilisé par Fabien Galthié en 2023.

Si le réel objectif du staff comme des joueuses se situe bien sur le Mondial qui se tiendra l’an prochain en terre anglaise, pas question pour autant de galvauder la compétition à venir, pas plus que le Tournoi de Six Nations 2025.

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« On est sur une phase de notre flèche du temps où l’objectif est quand même de performer », confirme le co sélectionneur.

« Donc l’objectif de ce WXV est de performer malgré tout. On va jouer quand même sur les quatre prochains matchs, en comptant l’Angleterre, trois équipes qui sont devant nous au classement mondial (avec aussi le Canada et la Nouvelle-Zélande), donc ça va être une étape importante pour nous, pour voir où on se situe par rapport aux meilleures nations ».

Et le premier plat, les Red Roses, s’annonce particulièrement copieux pour des Bleues qui butent depuis maintenant 13 matchs sur cette équipe, « la meilleure du monde » selon Ortiz.

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L’équipe de France aurait peut-être pu s’offrir une ultime répétition avant le WXV un peu plus abordable, mais cela n’aurait pas collé avec le plan des entraîneurs.

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« Ce match, il n’apparaît pas comme ça par hasard. C’est un choix de notre part avec David », informe Gaëlle Mignot.

« Notre volonté, c’est vraiment de pouvoir jouer les meilleures, de se confronter en permanence aux meilleures, d’avoir un enchaînement de matchs, à l’extérieur en plus, puisqu’on va aller affronter l’Angleterre en Angleterre, le Canada au Canada.

« Quand on a regardé le planning du WXV, on savait que la possibilité de jouer les Anglaises, c’était uniquement durant le Tournoi [de Six Nations], chez elles, à Twickenham.

« Avec la Coupe du Monde qui approche, c’est important pour nous de mettre nos joueuses dans le contexte le plus réel possible. On retrouvera les Anglaises en préparation avant de partir à la Coupe du Monde. L’idée c’est de toujours se confronter aux meilleures ».

« Performer, c’est gagner »

Le risque serait-il de se focaliser sur l’événement mondial et de prendre l’année qui reste pour expérimenter, de s’attacher sur le contenu plus que sur les résultats ? Non, selon David Ortiz, pour qui les objectifs de qualité et de jeu et de victoire « sont liés ».

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« La notion de contenu est importante et le but du match contre l’Angleterre est aussi de produire un contenu qui aille dans le sens de ce qu’on a débriefé du dernier match face à elles.

« Mais évidemment, derrière, il y a aussi la volonté de gagner. On va aller au WXV avec l’objectif de gagner. Performer, c’est gagner. »

L’ancienne talonneuse aux 70 sélections en bleu, estime également que le moment est venu pour leur équipe de battre les meilleures nations dès maintenant. Tout en gardant en tête que la Coupe du Monde 2025 constitue le véritable objectif.

Avec son binôme David Ortiz, ils étaient adjoints du sélectionneur Thomas Darracq durant la Coupe du Monde 2022 conclue à la 3e place pour les Bleues. Un 7e podium en neuf participations, le bilan n’est pas mauvais.

Mais les deux techniciens, nommés co sélectionneurs en janvier 2023, espèrent réussir à faire passer ce cap pour l’instant infranchissable à leur équipe. À mots couverts, mais l’ambition chevillée au corps.

« Quand on a pris le projet avec David, on a créé une flèche du temps, une projection avec un objectif final qui est l’été prochain.

« On est là où on veut être »

« On était au départ dans une phase plutôt de développement, de notre équipe, de notre projet de jeu.  Là on arrive sur une période où il faut performer, être encore plus efficace, face à de grosses nations.

« Aujourd’hui on est en ordre de marche : on n’est pas en avance, pas en retard, on est là où on veut être. Maintenant on sait qu’il ne faut pas relâcher les efforts parce qu’il nous reste peu de matchs avant l’événement », prévient-elle.

Ça commence dès samedi, pour un match de préparation, donc sans véritable enjeu sportif, si ce n’est l’envie palpable de se payer la nation dominante, mais avec l’objectif de valider le travail fourni jusque-là.

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Nickers 3 hours ago
Why the All Blacks overlooking Joe Schmidt could yet hurt them in the Bledisloe battle

I've never understood why Razor stayed on in NZ after winning 3 SR titles in a row. Surely at that point it's time to look for the next thing, which at that stage of his career should not have been the ABs, and arguably still shouldn't be given his lack of experience in International rugby. What was gained by staying on at the Crusaders to win 4 more titles?


2 years in the premiership, 2 years as an assistant international coach, then 4 years taking a team through a WC cycle would have given him what he needed to be the best ABs coach. As it is he is learning on the job, and his inexperience shows even more when he surrounds himself with assistant coaches who have no top international experience either.


He is being faced with extreme adversity and pressure now, possibly for the first time in his coaching career. Maybe he will come through well and maybe he won't, but the point is the coaching selection process is so flawed that he is doing it for the first time while in arguably the top coaching job in world rugby. It's like your first job out of university being the CEO of Microsoft or Google.


There was talk of him going to England if the ABs didn't get him, that would have been perfect in my opinion. That is a super high pressure environment and NZR would have been way better off letting him learn the trade with someone else's team. I predicted when Razor was appointed that he would be axed or resign after 2 years then go on to have a lot of success in his next appointment. I hope that doesn't happen because it will mean a lot of turmoil for the ABs, but it's not unthinkable. Many of his moves so far look exactly like the early days of Foster's era when he too was flanked by coaches who were not up to the job. I would like to see some combination of Cotter, Joseph, Brown, and Felix Jones come into the set up.

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