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Juan Cruz Mallía, le Puma surdoué danger N.1 des Bleus

Par AFP
Juan Cruz Mallia a largement contribué aux bons résultats de l'Argentine cette année. Les Pumas ont notamment battu l'Afrique du Sud à Santiago del Estero, et infligé à l'Australie une défaite record. (Photo by GERONIMO URANGA / AFP) (Photo by GERONIMO URANGA/AFP via Getty Images)

Ultra polyvalent, Juan Cruz Mallía évolue surtout à l’arrière avec les Pumas, avec qui il réalise une grande année 2024. Attention danger pour l’équipe de France, qui reçoit l’Argentine vendredi soir.

Titulaire à l’arrière de l’équipe d’Argentine vendredi face au XV de France (21h10), le polyvalent Juan Cruz Mallía est une figure connue de la plupart des Bleus, qui ont pu le voir évoluer en Top 14 avec Toulouse, où il a signé une saison dernière flamboyante.

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Ouvreur de formation, centre aux Jaguares, arrière avec les Pumas, ailier à Toulouse

Débarqué en janvier 2021 sur les bords de la Garonne en tant que joker médical, Juan Cruz Mallía (28 ans, 42 sélections), formé à l’ouverture lors de ses jeunes années, est d’abord utilisé comme un centre, le poste qu’il occupait dans la franchise argentine disparue des Jaguares en Super Rugby.

C’est d’ailleurs à ce poste qu’il marque un essai en finale de Champions Cup contre la Rochelle, remportée par Toulouse (22-17) le 22 mai 2021. Mais ce joueur talentueux a depuis évolué à tous les postes des lignes arrière hormis en demi de mêlée, même s’il porte principalement le N.15 avec le maillot des Pumas, et c’est en tant qu’ailier qu’il soulève quelques semaines plus tard le bouclier de Brennus, là encore face à la Rochelle (18-8) le 25 juin.

D’abord ouvreur par défaut, en l’absence de Romain Ntamack, ce poste est devenu une vraie option, où il fait parler ses cannes et son sens du jeu comme son jeu au pied. « C’est un vrai joueur de rugby, au sens large du terme, qui maîtrise pas mal de postes et qui a les qualités techniques pour pouvoir y faire face », saluait l’entraîneur des arrières toulousain Clément Poitrenaud. « Je crois qu’il peut jouer à n’importe quelle position », a dit mercredi le sélectionneur argentin Felipe Contepomi.

Mallía est rapidement devenu un cadre à Toulouse

Arrivé sur la pointe des pieds, ‘Juanchi’ est devenu un joueur important à Toulouse malgré une concurrence pléthorique à tous les postes, et la présence d’autres joueurs polyvalents comme Thomas Ramos ou l’international écossais Blair Kinghorn.

Le natif de Córdoba brille aussi bien à l’ouverture qu’à l’aile, et s’illustre la saison passée, notamment lors des phases finales de Champions Cup (deux essais en quart, un en demi-finale), comme de Top 14 (un doublé en demi-finale), avec à la clé deux titres pour les Rouge et noir.

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« Je suis très heureux pour lui de la saison qu’il a faite l’année dernière », juge le deuxième ligne des Bleus et son coéquipier en club Thibaud Flament, admiratif « de tout ce qu’il nous a apporté au club. J’ai presque envie de le remercier pour ça ».

Chez les Pumas aussi, « Juanchi est un joueur important pour l’équipe, il fait partie des leaders », témoigne Contepomi, pour qui Mallia est un « excellent exemple, un joueur qui s’entraîne beaucoup, et qui est toujours en train de s’améliorer ». « Une excellente personne, un gars formidable », renchérit le capitaine des Pumas, le talonneur Julian Montoya. « Un super mec » abonde Flament.

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Aller-retours chez les Pumas

Absent avec Toulouse en début de saison pour disputer le Rugby Championship, Mallía a participé aux six matches de la compétition, dont le carton contre l’Australie (67-27), où il a marqué deux essais, et à la victoire de prestige contre l’Afrique du Sud (29-28), qui a permis aux Pumas d’accrocher une troisième place, juste derrière la Nouvelle-Zélande.

Revenu en Top 14 pour quatre matches sous le maillot Rouge et noir, il repart en sélection face à l’Italie (victoire 50-18) et en Irlande (défaite 22-19). Malgré la défaite, Mallía a une nouvelle fois de plus été brillant à Dublin, avec notamment un essai de classe : une percée de 50 mètres dans la défense irlandaise, où il mystifie l’ailier irlandais Mack Hansen d’un crochet ravageur.

« ‘Juanchi’ est dans un moment spectaculaire » de sa carrière, admire Contepomi, notant sa « maturité physique » et celle de son jeu. « Il apporte beaucoup de sécurité à ses coéquipiers ». « J’ai l’impression qu’il prend encore plus d’ampleur ces derniers temps avec l’équipe d’Argentine », estime Flament.

« Il a des qualités rugbystiques et une science du jeu qui lui permet d’être bon dans toutes les situations », a prévenu jeudi Antoine Dupont, autre coéquipier de l’Argentin. Qui n’a qu’un souhait : « Qu’il garde de l’énergie pour revenir à Toulouse après ».

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S
SK 5 hours ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

Its an interesting few points you raise Nick. Rassie has been way bolder than Razor in selection but then again he really has to be as he plots towards 2027. The reality is more than half his squad from 2023 may have to be culled and this includes some of the best players the Boks have ever had on their books. The age profile of his team was such that he needed to blood all these young players and he will do the same next year with even more players as he tries to put together a squad with enough experience to take to 2027. Razor on the other hand has a large number of players that will make 2027. Alot of players will be over 100 caps and these players would have multiple caps together. A large amount of these are starters as well. He is trying to build combinations and a rigid style of play. Razor wants absolute control and you can see it. He wants his players to follow his instructions to the tee. He will not accept anything less. He has included some young guns who he will stick with and older players who have earned his trust. Razor goes with what he knows and appears reluctant to accept quick change. He is the kind of coach who will change incrementally and that may not be a bad thing given his position and the profile of his squad. It also gives the players time to setlle into their roles and to work within his system. Razor has a narrow focus on winning. he wants results now and wont take any risks in selection while he believes the current group can win. He is the most conservative NZ coach in the last 25 years to take the top job. This could stall NZ progress or it could create a team that is unstoppable and ready for anything going into 2027 albeit without the same level of depth as the Boks.

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