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France 7 Féminine à l'aube d'une nouvelle ère

Valentine Lothoz (France) est plaquée par Sariah Paki (Australie) pendant le match de la finale du HSBC SVNS 2024 féminine entre l'Australie et la France au stade Civitas Metropolitano de Madrid, en Espagne. (Photo par Gaspafotos/MB Media/Getty Images)

Le rugby à 7 français va reprendre sa saison le 30 novembre prochain à Dubaï. Après leur médaille olympique, les garçons se reconstruisent autour de Benoît Baby, le nouveau coach, alors que les féminines entament une nouvelle ère. Longtemps dans l’ombre de leur version masculine, notamment depuis l’or décroché aux Jeux olympiques, les Bleues affichent pourtant de bons résultats sur le circuit mondial.

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En 2024, elles ont réalisé une belle saison, mais ont terminé à la 5? place des Jeux de Paris, une immense déception qu’elles ont partagée à travers les médias et réseaux sociaux. Après cet échec marquant, il est désormais essentiel pour l’équipe de se recentrer, de rebâtir une dynamique collective solide et de poursuivre avec détermination son chemin vers de nouveaux objectifs.

De nouvelles recrues

David Courteix, sélectionneur depuis 2010, laisse alors sa place à Romain Huet. L’ancien entraîneur de l’équipe belge féminine ne découvre pas l’équipe de France puisqu’il entraînait depuis deux saisons déjà l’équipe développement à 7 féminine ainsi que l’Académie Olympique.

C’est un nouveau cycle de quatre ans qui débute jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028. Le groupe connaît un certain renouveau, notamment avec l’arrivée en masse de nombreux jeunes talents prometteurs.

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Parmi elles, on compte Kelly Arbey, néo-sélectionnée avec le XV de France, ou encore Suliana Sivi, mais aussi des joueuses issues de l’Académie Olympique, vivier des équipes de France. Ces nombreuses espoirs s’intègrent aux cadres expérimentés toujours présentes, telles que Camille Grassineau, Anne-Cécile Ciofani, Carla Neisen ou encore Valentine Lothoz.

Une nouvelle dynamique

La fin d’un cycle marque le début d’un nouveau, mais avec des bases communes. Romain Huet annonçait à la prise de son poste être dans la continuité du travail de son prédécesseur.

Construire des bases solides, tout en étant opérationnel rapidement pour le premier World Series. À l’aube de Dubaï, le 30 novembre prochain, son approche, axée sur la structuration et la cohésion, relance une dynamique collective.

Valentine Lothoz, membre de l’équipe, explique : « C’est la fin d’un cycle et l’arrivée de Romain marque le début d’un nouveau. Son accession et celle des jeunes donne un nouveau souffle à l’équipe. Romain sait où il veut aller et où il veut nous emmener. »

 

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Marie Dupouy, la Blagnacaise, ajoute : « On ne réinvente pas le rugby, mais Romain nous apporte une nouvelle manière de nous entraîner et de nouvelles cartes qui nous permettent d’étoffer notre jeu. »

Passage de témoin

L’intégration de nouvelles joueuses s’est faite au détriment de certaines anciennes qui n’ont pas été conservées. Lothoz, qui a connu le groupe avant et après les Jeux, livre son ressenti : « Pour nous, les anciennes, cela a été très dur de voir certaines filles partir. J’avais un peu la boule au ventre à l’idée de reprendre la saison, mais les jeunes apportent une dynamique incroyable, avec beaucoup d’enthousiasme. On a vraiment la volonté de créer un truc commun. »

Avec un système d’entraînements plus organisé et un état d’esprit collectif renforcé, le groupe se concentre sur l’essentiel : bâtir une équipe solide, soudée sur et en dehors du terrain, avec l’ambition de maximiser ses victoires.

Alternant les semaines à Marcoussis et en club, le nouveau groupe a profité d’un stage à Gibraltar pour s’opposer aux îles britanniques : l’Irlande et la Team GB. L’occasion de retrouver de l’intensité mais surtout d’appréhender au mieux la compétition avec un groupe naissant.

Se relancer

« À Gibraltar, on a fait de très bonnes choses, c’était l’occasion d’apprendre à gérer le stress s’il y en avait, mais tout le monde a joué relâché, il y avait beaucoup d’enthousiasme et je pense que l’on va se servir de ce lâcher prise comme force pour la suite », estime Valentine Lothoz. Des oppositions sont également prévues face à l’Espagne et l’équipe développement lors du dernier rassemblement à Capbreton avant le grand départ pour les Émirats.

La nouvelle ère du rugby à 7 féminin sous la direction de Romain Huet s’annonce pleine de promesses et de défis. Avec une équipe rajeunie et un vent de renouveau soufflant sur le collectif, les ambitions sont claires : construire un groupe solide et compétitif à court terme, tout en gardant en ligne de mire l’objectif majeur des Jeux Olympiques de Los Angeles.

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L’avenir du rugby à 7 féminin français semble s’inscrire sous le signe de l’audace, de l’apprentissage et d’une ambition renouvelée.

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S
SK 6 hours ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

Its an interesting few points you raise Nick. Rassie has been way bolder than Razor in selection but then again he really has to be as he plots towards 2027. The reality is more than half his squad from 2023 may have to be culled and this includes some of the best players the Boks have ever had on their books. The age profile of his team was such that he needed to blood all these young players and he will do the same next year with even more players as he tries to put together a squad with enough experience to take to 2027. Razor on the other hand has a large number of players that will make 2027. Alot of players will be over 100 caps and these players would have multiple caps together. A large amount of these are starters as well. He is trying to build combinations and a rigid style of play. Razor wants absolute control and you can see it. He wants his players to follow his instructions to the tee. He will not accept anything less. He has included some young guns who he will stick with and older players who have earned his trust. Razor goes with what he knows and appears reluctant to accept quick change. He is the kind of coach who will change incrementally and that may not be a bad thing given his position and the profile of his squad. It also gives the players time to setlle into their roles and to work within his system. Razor has a narrow focus on winning. he wants results now and wont take any risks in selection while he believes the current group can win. He is the most conservative NZ coach in the last 25 years to take the top job. This could stall NZ progress or it could create a team that is unstoppable and ready for anything going into 2027 albeit without the same level of depth as the Boks.

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