Face aux Anglaises, Romane Ménager « prête au combat »

Par Jérémy Fahner
Romane Ménager, qui défie ici deux Anglaises lors du Crunch de l'an dernier, ne redoute pas la dimensions physique des Red Roses (Photo by GLYN KIRK/AFP via Getty Images).

La 3e ligne de l’équipe de France Romane Ménager s’est livrée à trois jours du Crunch, cet Angleterre – France qui livrera le vainqueur du Tournoi 2024.

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Rencontre
Womens Six Nations
France Women's
21 - 42
Temps complet
England Women's
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Vous n’avez pas battu les Anglaises depuis 2018. Y a-t-il un sentiment de revanche dans le groupe France ?

« On en a parlé un peu en début de semaine, mais en fait le groupe France a beaucoup évolué ces dernières années, on vit des choses toutes ensemble. On n’est pas du tout dans la perspective de se dire ‘Cette fois-ci, il faut gagner absolument, ça fait trop longtemps qu’on perd’. On est vraiment dans l’idée de prendre ce match comme il vient, et de faire la meilleure performance possible. Gagner serait une belle récompense, et on met tous les ingrédients pour être prêtes ce week-end. »

Qu’avez-vous changé par rapport à d’habitude pour préparer ce match ?

« On n’a pas forcément changé grand-chose. Les entraînements évoluent quasiment tous les ans, on cherche des solutions pour être vraiment en accord entre ce que le staff aimerait mettre en place et notre ressenti, à nous les joueuses, sur le terrain. On est très à l’écoute les unes des autres, on a de plus en plus d’habitudes dans notre manière de vivre ensemble, on se crée de très bons moments. Je pense qu’on est toutes déjà un peu nostalgiques à l’idée qu’il s’agit du dernier match… »

A Bordeaux samedi, vous serez soutenues par au moins 22 000 spectateurs. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

« Ça fait partie de notre petite récompense aussi. On voit que ce qu’on produit attire les gens, leur plait. Avoir autant de monde à Bordeaux, c’est réconfortant. On sait qu’on sera bien entourées, que les spectateurs seront motivés à l’idée de nous soutenir. Donc, forcément, c’est super agréable de se dire que samedi, on sera vraiment à la maison et que beaucoup de monde sera derrière nous. »

L’an dernier, vous aviez disputé le choc face à l’Angleterre devant 58 000 personnes (défaite 38-33). Est-ce le genre de match dont on se nourrit ?

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« Oui, de tels événements nous font grandir en tant que joueuses, font grandir le rugby féminin en France. Il évolue, intéresse de plus en plus de gens. C’est bénéfique pour tout le monde, et j’espère que ça va continuer ainsi dans le monde entier. »

Comment percevez-vous cette équipe anglaise, invaincue toutes compétitions confondues depuis la finale de la dernière Coupe du Monde 2021 ?

« Chaque équipe a des défauts, on essaie d’évaluer stratégiquement et par rapport à notre projet de jeu ce qui pourrait les mettre en difficultés. C’est ce qu’on essaie de travailler cette semaine, mais on ne va pas renouveler 1000 choses, on va vraiment se concentrer sur notre jeu. »

Les deux derniers matchs en date (Italie, pays de Galles) ont montré vos progrès par rapport aux deux premiers. Est-ce aussi votre sentiment ?

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« Ces deux matchs nous ont en effet beaucoup aidées. Le point commun entre ces deux matchs, c’est qu’on a su se récompenser dans la zone de marque. On a réussi à être plus pragmatiques. C’est ce qu’on a travaillé sur cette deuxième partie de Tournoi : dès qu’on rentre chez l’adversaire, il faut qu’on concrétise, qu’on ramène des points. Sur ce point, ça nous a fait beaucoup de bien et on a pris beaucoup de plaisir. »

Où se situe la limite entre le jeu à tout-va, comme on a pu voir devant l’Italie, et le jeu plus restrictif mais très efficace vu à Cardiff ?

« Personnellement, je suis plus heureuse quand on tient le ballon et qu’on peut beaucoup jouer. Mais pour être tout à fait honnête, si on touche trois ballons dans le match et qu’on marque trois essais, ça m’ira très bien aussi. Si on peut jouer et marquer à chaque fois, c’est parfait. »

En tant que 3e ligne, vous serez à la pointe d’un combat qu’on attend énorme…

« Ça va sans doute être un très beau combat, c’est sûr. On est prêtes à ça. De notre côté, on a beaucoup évolué. Physiquement on est prêtes à donner et à encaisser durant tout le match. Ce sont des filles [les Anglaises, ndlr] que j’aime beaucoup. Quand on joue les meilleures, on se doit d’être à leur niveau. Je suis très contente de les défier, j’ai hâte d’y être. »

On a vu une défense très solidaire et totalement hermétique contre les Galloises. Ça aussi, ça fait du bien avant un tel match ?

« Depuis le début du Tournoi, on a toujours été plutôt bien en place en défense, même s’il y a toujours des petits points à régler. Ce dernier match au pays de Galles nous a permis d’engranger un peu plus de confiance, de se dire que défensivement, on avait les capacités de bien faire les choses. Quand on reste connectées toutes ensemble comme on a pu l’être, ça paie. Donc on veut rester sur cette dynamique-là, tout en augmentant cette capacité à défendre fort et oppresser les équipes. »

Womens Six Nations

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
England Women's
4
4
0
0
20
2
France Women's
4
4
0
0
19
3
Scotland Women's
4
2
2
0
8
4
Italy Women's
4
1
3
0
6
5
Ireland Women's
4
1
3
0
6
6
Wales Women's
4
0
4
0
1
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