Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

David Courteix se relance avec les U20

L'entraîneur principal de l'équipe de France féminine de rugby à sept, David Courteix, lors de l'entraînement d'avant-match pendant le tournoi HSBC SVNS Vancouver à Vancouver, BC, Canada, le 24 février 2024. (Photo by Don MacKinnon / AFP) (Photo by DON MACKINNON/AFP via Getty Images)

Alors que France 7 Féminine sait désormais qui est à sa tête – Romain Huet (39 ans), ancien responsable de l’académie olympique, ancien responsable du pôle France féminin et préparateur physique du XV de France féminin – on n’avait plus de nouvelles de David Courteix.

Le technicien avait entraîné l’équipe de France féminine de rugby à sept pendant 14 ans, l’emmenant à la médaille d’argent aux Jeux olympique de Tokyo 2020 (joués en 2021), mais sans jamais gagner un seul titre sur le circuit mondial pendant toutes ces années.

Son mandat s’est terminé abruptement fin juillet avec une triste cinquième place des Bleues à Paris 2024. Dès le dernier match, il quittait son poste.

Related

« C’était acté », confiait-il. Mais la fédération avait d’autres missions à lui proposer : intégrer le staff des moins de 20 ans en plein renouvellement à la suite du départ du manager/entraîneur Sébastien Calvet, parti au SU Agen après être devenu vice-champion du monde en juillet.

Numériquement, Courteix devrait remplacer Philippe Boher (en charge de la défense), parti avec les U20 Développement. Il sera amené à travailler avec le staff du nouvel entraîneur/manager Cédric Laborde dans lequel a été conservé Samuel Cherouk (en charge de la conquête).

« J’ai quitté le monde du sept pour revenir à mes premières amours à XV », a confirmé David Courteix à RugbyPass. Agé de 52 ans aujourd’hui, le natif de Clermont-Ferrand jouait troisième-ligne pour l’ASM Montferrand (1994-2001) puis le Stade Aurillacois (2001-2008) lorsqu’il était joueur. Ce n’est qu’en 2010 qu’il avait repris les rênes de France 7 féminine.

S’il aura plus la charge de la défense, des attitudes au contact et tout ce qui relève de l’attaque avants/trois-quarts – ce que l’on appelle les lancements mixtes – dans les faits, le mode de fonctionnement du nouveau staff sera différent.

« Je ferai des propositions sur certains domaines, tandis qu’en ce qui concerne l’entraînement, on a décidé de ne plus faire d’entraînements spécifiques. Défense, attaque et conquête seront entrainés ensemble », dit-il.

« C’est ça qui me motivait. Car revenir à XV pour être entraîneur spécifique… de toute façon je n’y arriverai pas. »

Les joueuses de l'équipe de France célèbrent après le match de la poule C de rugby à sept féminin entre la France et le Brésil lors des Jeux olympiques de Paris 2024 au Stade de France à Saint-Denis, le 28 juillet 2024. (Photo by CARL DE SOUZA / AFP) (Photo by CARL DE SOUZA/AFP via Getty Images)

Lui qui évoquait un « processus (qui) s’approche de celui du deuil » après l’élimination de la France à Paris 2024, n’est pas encore complètement passé à autre chose. « C’est toujours dans un coin de ma tête », admet-il, sans vouloir trop s’étendre sur le sujet.

« Les Jeux ont été une épreuve particulière ; la suite l’est tout autant dans certains domaines », dit-il, énigmatique.

« Je voulais rester à sept parce que le sept était devenu une passion absolue. Je trouve que c’est un rugby plus riche sur le plan tactique, sur le plan de l’adaptation. Revenir au sept un jour, si j’ai l’opportunité, j’en serais ravi. Mais là, c’était bien que je change. »

David Courteix admet qu’il a encore du mal à comprendre comment la France a pu passer à côté de ses Jeux, s’incliner en quart de finale comme elle l’a fait contre le Canada.

« J’ai du mal à analyser », avoue-t-il. « Encore aujourd’hui je ne peux pas m’expliquer. On n’a pas gagné les Jeux parce que, pour être sûr de gagner les Jeux, il faut être très, très, très supérieur et on ne l’était pas.

« Perdre un match, ça arrive. Et je resterais convaincu au fond de moi que ça aurait pu le faire, que c’était pas loin. Je sais aussi qu’un match, ça tient pas à grand-chose. Mais je n’ai pas de reproche. C’est comme ça, c’est le jeu. Les Canadiennes ont bien joué leur partition. A aucun moment on n’a été prétentieux, ni les filles, ni le staff.

TOPSHOT - Ian Jason (C) après le quart de finale de rugby à sept féminin entre la France et le Canada lors des Jeux olympiques de Paris 2024 au Stade de France à Saint-Denis, le 29 juillet 2024. (Photo by CARL DE SOUZA / AFP) (Photo by CARL DE SOUZA/AFP via Getty Images)

« On a eu des opportunités. Ça s’est joué dans la capacité à récupérer le ballon sur laquelle on n’a pas été aussi performantes que d’habitude. Je pense qu’on a été rattrapé par nos démons, quand on a senti que le match se jouait sur un fil…

« Après, il y a le concours de circonstances. On n’a pas tiré sur le fil des circonstances aussi bien que le Canada. On peut dire qu’il y a eu une faute énorme sur le dernier essai ? Mais au rugby, des fautes énormes, on peut en trouver partout ! Elles sont tenues pas le maillot, par les pieds tout le match ? Pour moi, on était prêt à ça, ça n’explique pas.

« On prend deux essais sur mêlée alors qu’on a fait 1000 mêlées en préparation – 500 offensives, 500 défensives. On avait joué le Canada une semaine avant et elles ont fait exactement les mêmes choses.

« Je n’ai pas d’explication. Pour moi il y a surtout ces longues séquences défensives pour remettre la main sur le ballon, obtenir des bras cassés, pour jouer rapidement ce qui était notre jeu. On ne les a pas saisies.

« Quand je regarde les matchs, je ne vois pas de manquement dans la solidarité, je ne vois pas de manquement dans les comportements, dans les attitudes, dans l’implication, dans l’engagement. Peut-être que je nous trouve moins créatifs qu’à l’accoutumée et peut-être c’est là qu’il y a eu un manque. Je nous ai trouvé peu créatifs, en mission, un peu… (il cherche ses mots) classiques, un peu tristounettes.

« J’ai eu du mal à faire le break après. Pour moi, pour les filles surtout, c’était une déception immense. Je n’avais pas envie d’être le meilleur entraineur du monde, j’avais envie d’être l’entraineur de la meilleure équipe du monde, ce n’est pas la même chose. »

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

J
JW 20 minutes ago
The numbers show Super Rugby Pacific just got even tougher

“The competition is tough, because you’ve got to spit out performances every week, and to be able to do that consistently you’ve got to have good depth.”

You’ve got to look forward to next weekend more than anything too.

The bonus points view is a good one. The majority of bonus points earned in the first three rounds last season were for scoring three tries more than the opposition, while three quarters of bonus points in 2025 have gone to the losing side getting to within seven points of the victors.

They really use this sorta system? Much smaller pool of bonus points available, that would mean they have far less impact. Interestingly you must be withen winning range/chance in France’s Top 14 league, rather that just draw territory, so 6 points instead of 7. Fairly arbitrary and pointless (something the NRL would do to try and look cool), but kinda cool.


I said it Nick’s and other articles, I’m not sure about the fixed nature of matchups in these opening rounds. For instance, I would be interested in seeing an improved ranking/prediction/reflection ladder to what we had last year, were some author here game so rejigged list of teams purely based of ‘who had played who’ so far in the competition. It was designed to analyze the ladder and better predict what the real order would be after the full round robin had completed. It needed some improvement, like factoring in historical data as well, as it was a bit skiwif, but it is the sort of thing that would give a better depiction of what sort of contests weve had so far, because just using my intuition, the matchups have been very ‘level appropriate’ so far, and were jet to get the other end of the spectrum, season ranked bottom sides v top sides etc.

3 Go to comments
M
Marlece Davis 4 hours ago
Crusaders prepare for 'dangerous in all elements' Chiefs game-breaker

I initially started trading with Pips Global because of the variety of trading accounts they offered, including their Funded Next accounts. These accounts seemed like an appealing opportunity, as they gave traders the chance to trade with a larger balance after successfully passing a challenge. For someone like me who was looking to scale up my trading without having to risk a significant amount of my own capital, it seemed like the perfect option. At first, I started with their Micro account, which had high leverage, fast market execution, and tight variable spreads. All these features seemed to align well with my trading goals, and I felt confident moving forward.However, things took a turn for the worse as I continued trading. I ended up losing a significant amount, around 30,000 AUD, due to what I now believe was a scam. The trades I placed weren’t executing properly, and there were discrepancies with the spreads and market conditions. I tried to reach out to Pips Global’s customer support, but I wasn’t receiving the kind of help I expected. It became increasingly clear that the platform wasn’t as reliable as I had originally thought, and I felt completely stuck.In my search for a solution, I came across PYRAMID HACK SOLUTION, a service that specializes in helping people recover lost funds from fraudulent brokers. Their team was highly professional, thorough, and patient. They guided me step by step through the entire recovery process, keeping me informed at every stage. They also provided me with solid advice on how to avoid falling into similar traps in the future. Thanks to PYRAMID HACK SOLUTION, I was able to recover my 30,000 AUD, which was an incredible relief after such a stressful experience.If you’re considering trading with Pips Global, I strongly recommend doing thorough research before committing. Website; https://pyramidhacksolution.com While their Funded Next accounts and other account options might seem enticing, my personal experience with them was ultimately disappointing. I would advise anyone looking to trade with them to be cautious, especially if things don’t seem to be going as expected.If you find yourself in a situation similar to mine, I can’t recommend PYRAMID HACK SOLUTION enough. WhatsApp; +447414280914 Their expertise in fund recovery was a lifesaver, and they were instrumental in helping me get my money back. Thanks to their support, I’m now back on track, and I’ve learned a valuable lesson about being more cautious with online trading platforms.

6 Go to comments
LONG READ
LONG READ 25 Six Nations Memorable Moments: 10 to 6 25 Six Nations Memorable Moments: 10 to 6
Search