Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Salaire : combien gagne un joueur de rugby en Top 14

EXETER, ANGLETERRE - 14 DÉCEMBRE : Antoine Dupont du Stade toulousain signe des autographes après le match de l'Investec Champions Cup entre les Exeter Chiefs et le Stade toulousain à Sandy Park le 14 décembre 2024 à Exeter, en Angleterre. (Photo par Harry Trump/Getty Images)

En plein débat sur la réforme du Salary Cap, censé mieux maîtriser la masse salariale des clubs de Top 14, le Midi olympique publie les conclusions d’une étude encore confidentielle sur la rémunération des joueurs de rugby professionnels en France.

ADVERTISEMENT

Dans son numéro daté du 23 décembre, le Midol rapporte que « le salaire moyen l’an passé pour les 520 joueurs professionnels était de 259 000 € bruts, soit un peu plus de 21 000 € mensuels ». C’est cinq fois plus que ce que touche un joueur évoluant en Pro D2.

Le Midol rappelle à ce sujet qu’à la sortie du Covid, un joueur de Pro D2 touchait en moyenne 2 600 € bruts par mois et qu’il avoisine aujourd’hui les 4 000 € mensuels.

Considérant que les joueurs de Premiership sont en moyenne moins bien payés (lire plus bas) tout comme les joueurs évoluant dans la League One au Japon (hors super contrats des étrangers), le Top 14 apparait comme la compétition la plus rémunératrice de la planète.

Des disparités entre espoirs et stars

Dans le détail, il apparait que la tranche la plus représentée (27% des joueurs) est celle des espoirs qui gagnent en moyenne moins de 60 000 € par an (moins de 5 000 € par mois). A l’inverse, seulement 4% des joueurs touchent le max, soit plus de 480 000 € par an (40 000 € par mois) ; il s’agit des stars du Top 14, soit la majorité des internationaux français.

Au fil des années, les salaires ne semblent pas avoir flambé. En 2017, L’Équipe révélait les salaires du Racing 92 à l’époque où Dan Carte émargeait à 71 000 € par mois devant Dimitri Szarzewski (40 000 €), Maxime Machenaud (38 000 €) et Brice Dulin (35 000 €).

Aujourd’hui, selon les infos du Midol, une dizaine de joueurs touchent près de 600 000€ par an (50 000€ par mois) : Owen Farrell, Antoine Dupont, Grégory Alldritt, Will Skelton ou Matthieu Jalibert.

Les deuxième-lignes sont les mieux rémunérés

Dans le détail, il apparait que tous les postes sont mieux rémunérés en 2023-2024 par rapport à la saison précédente, à l’exception du pilier gauche (qui stagne) alors que le pilier droit et le demi d’ouverture gagnent moins qu’avant.

Le poste le moins bien rémunéré est celui de pilier gauche, de talonneur ou d’ailier qui se situent dans la même fourchette. A l’inverse, ceux les mieux rémunérés sont deuxième-ligne droit et troisième-ligne centre.

  • Pilier gauche (n°1) : entre 190 000 € et 200 000 €
  • Talonneur (n°2) : entre 190 000 € et 200 000 €
  • Pilier droit (n°3) : entre 230 000 € et 240 000 €
  • Deuxième-ligne gauche (n°4) : entre 250 000 € et 260 000 €
  • Deuxième-ligne droit (n°5) : entre 270 000 € et 280 000 €
  • Troisième-ligne aile (n°6 et 7) : entre 210 000 € et 220 000 €
  • Troisième-ligne centre (n°8) : entre 260 000 € et 270 000 €
  • Demi de mêlée (n°9) : entre 220 000 € et 230 000 €
  • Demi d’ouverture (n°10) : entre 250 000 € et 260 000 €
  • Ailier (n°11 et 14) : entre 190 000 € et 200 000 €
  • Trois-quarts centre (n°12 et 13 : entre 250 000 € et 260 000 €
  • Arrière : entre 220 000 € et 230 000 €

L’exemple de la Premiership anglaise

A titre de comparaison avec nos voisins d’outre-Manche, au printemps 2024 la Premiership avait rendu public un audit autour de la même problématique, révélant la nature des salaires au Royaume-Uni (sur l’exercice 2022-2023).

ADVERTISEMENT

Il apparaissait alors que le demi d’ouverture restait le poste le mieux rémunéré avec un revenu moyen de 217 761 £ (262 300 € par an, soit 21 900 € par mois). A l’inverse, le demi de mêlée était la position la moins bien rémunérée, avec un revenu moyen de 121 104 £ (145 900 € par an, soit 12 158 € mensuels).

En revanche, les joueurs ayant plus de 50 sélections internationales sont, comme en France, toujours ceux qui génèrent les revenus les plus élevés, et le revenu moyen des joueurs comptant plus de 50 sélections était en moyenne de 361 051 £ par an (434 900 €, soit 36 000 € par mois).

  • Pilier : 143 187 £ (172 440 €)
  • Talonneur : 128 556 £ (154 800 €)
  • Deuxième ligne : 174 785 £ (210 500 €)
  • Troisième ligne : 159 467 £ (192 000 €)
  • Demi de mêlée : 121 104 £ (145 800 €)
  • Ouvreur : 217 761 £ (262 300 €)
  • Ailier : 127 969 £ (154 130 €)
  • Centre : 178 755 £ (215 300 €)
  • Arrière : 169 918 £ (204 700 €)

Related

Nos experts ont classé les meilleurs joueurs de rugby de l’histoire. Retrouvez notre Top 100 et dites-nous ce que vous en pensez !




ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

M
Mzilikazi 3 hours ago
Is the overlap dying in modern rugby?

A very interesting article, Nick. On beautiful and unseasonly cool summer morning here in our part of Qld., as the sun rises over the distant Border Ranges beyond the misty Lockyer Valley, that winter of '63 in the British Isles is now a distant but clear memory. There was a very heavy snowfall in Ulster, I was at school in Belfast. The snow was so heavy by mid morning that the headmaster closed down, sent us all home. Fine for those 99% of the kids who lived within a few miles of the school in E. Belfast. But my brother and I lived up on the Antrim Plateau, a good hour away. It was an interesting journey home, including a three mile hike along narrow country lanes !


It will be interesting to see how Ireland go this year in the 6N. The Nienaber defence revolution at Leinster is bound to be to the fore, with the dominance of that province in the make up of the team. However I would hope the legacy of the Lancaster era is still strong too. I'm not feeling too confident atm, with the AB game and the 2024 England 6N defeat too fresh in the memory.


Great clips from the JPR era. I see John Dawes involved there, and he was so often crucial with his ability to pass accurately under pressure. That is what is missing in the LAR game clips. A John Dawes type ability to pass well under pressure. I feel the teams that cause the rush defence problems will always be those that use out the back accurate passes to create space for the wide player, be he a Cheslin Kolbe or a big fast modern age forward,

26 Go to comments
LONG READ
LONG READ Is the overlap dying in modern rugby? Is the overlap dying in modern rugby?
Search