Ce n’est pas encore la fin de la saison sur le HSBC SVNS

Par Finn Morton
L'Argentine, vainqueur de la saison, et la Nouvelle-Zélande, célèbrent avec leurs trophées respectifs lors de la troisième journée du HSBC SVNS 2024 de Singapour au National Stadium, le 05 mai 2024 à Singapour. (Photo par Yong Teck Lim/Getty Images)

Dimanche après-midi, l’Argentin Gaston Revol avait du mal à trouver les mots justes. Les Pumas Sevens venaient de battre l’Afrique du Sud dans un match à suspense pour la cinquième place, ce qui leur a permis d’être couronnés vainqueurs de la saison 2024 pour la première fois de leur histoire.

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Le meneur de jeu Tobias Wade a marqué l’essai décisif en fin de seconde période au National Stadium de Singapour, mais le titre de la saison régulière n’a été acquis que lorsque Matteo Graziano a obtenu une pénalité.

Les milliers de personnes présentes ont applaudi, gémi ou sont restées assises en silence pendant que les Pumas Sevens réalisaient une remontée miraculeuse. Remporter son premier titre de champion est un aboutissement capital pour l’Argentine.

Mais la saison n’est pourtant pas complètement terminée.

Les Néo-Zélandaises veulent poursuivre sur leur lancée

Les huit meilleures équipes des tournois féminin et masculin se disputeront le titre de la Grande Finale qui se déroulera à Madrid du 31 mai au 2 juin.

L’Argentine aura à cœur de confirmer son titre de champion lors de la dernière étape des Series, tout comme la Nouvelle-Zélande chez les femmes.

Les Black Ferns Sevens ont su se relever après un départ laborieux à Dubaï, au Cap et à Perth pour remporter quatre finales de Cup d’affilée. Mais elles sont toujours à égalité avec l’Australie (106 points), ce qui rend la finale de dimanche encore plus intéressante.

Les deux nations voisines s’étant toutes deux qualifiées, le vainqueur de la finale aurait l’occasion de soulever deux trophées le même soir. Les Kiwis se sont imposées 31 à 21, grâce à une prestation magistrale de Jorja Miller.

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« C’est vraiment une bonne chose. On veut toujours jouer les Australiennes en finale », a déclaré la joueuse de la finale Jorja Miller à RugbyPass.

« Rien que d’aller là-bas, obtenir la victoire, faire une performance plutôt correcte, je suis très heureuse.

« Je vais à Madrid avec confiance et en sachant que nous avons construit depuis le début de la saison après LA, Vancouver jusqu’ici.

« Maintenant, nous allons rentrer chez nous, travailler et, je l’espère, donner le meilleur de nous-mêmes à Madrid. »

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La Grande-Bretagne présente dans le Top 8

Les finalistes, la Nouvelle-Zélande et l’Australie, avaient déjà réservé leur place pour la Grande Finale avant d’entrer sur le terrain à Singapour. Il en va de même pour la France, les Etats-Unis, le Canada, les Fidji et l’Irlande.

La Grande-Bretagne s’est adjugé la seule autre place pour la Grande Finale chez les filles, mais cela n’a pas été facile car le Japon est passé tout près d’une place en demi-finale, ce qui lui aurait donné un peu d’espoir de se qualifier.

Les Britanniques ont battu le Brésil en match de poule, les qualifiant pour Madrid, et même si elles ont perdu contre les futures championnes néo-zélandaises en quarts de finale, elles ont tout de même réussi à se qualifier.

« Nous savions que ce tournoi était important, mais nous avons pris chaque match (les uns après les autres) et le Brésil était notre principal objectif en arrivant », a expliqué Isla Norman-Bell, de la team GB, à RugbyPass après la victoire sur le Brésil.

« Nous avons réalisé une belle performance et nous en sommes très heureuses.

« Nous ne pouvons pas revenir sur tout ce qui s’est passé depuis le début de l’année. Nous devons donc nous concentrer sur le prochain match et espérer prendre le plus de points possible.

« Nous étions toutes très déçues de la façon dont la journée d’hier (samedi, ndlr) s’était déroulée, mais nous savions qu’aujourd’hui (dimanche, ndlr) était une nouvelle opportunité et nous sommes très excitées », a-t-elle ajouté.

Condamnés à jouer le barrage d’accession

Le Japon s’est battu avec courage. Même si une victoire en quart de finale n’aurait pas suffi à assurer leur place pour la Grande Finale, elle aurait permis de garder des espoirs jugés encore récemment improbables. Mais les Japonaises peuvent encore tirer beaucoup de positif du tournoi de Madrid.

Chez les filles, les quatre dernières équipes des SVNS Series – Japon, Brésil, Afrique du Sud et Espagne – affronteront les quatre meilleures équipes du Sevens Challenger pour déterminer quelles seront les quatre équipes à être promues sur le HSBC SVNS la saison prochaine – et celles qui descendront dans le Challenger.

Chez les hommes, le Canada, les Samoa, l’Espagne et les États-Unis sont les quatre équipes qui participeront au tournoi d’accession. Les USA Eagles semblaient pouvoir y échapper, mais l’incroyable parcours de la Grande-Bretagne, qui a terminé à la troisième place à Singapour, a suffi pour qu’elle se hisse parmi les huit premiers.

« Ce n’est pas parce que nous ne nous réunissons pas autant que d’autres équipes que nous sommes une équipe qui cherche des excuses pour ses performances si elle n’atteint pas ses objectifs », a confié Charlton Kerr à RugbyPass après la défaite en demi-finale face à l’Irlande en prolongation.

« Je pense que chaque match a la même importance pour nous maintenant – chaque match doit apporter une victoire obligatoire. Je pense que nous avons eu cette opportunité depuis le début de la saison jusqu’à mon arrivée, ainsi qu’au milieu de la saison. »

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La Nouvelle-Zélande, l’équipe à battre

Si l’Argentine est à juste titre le vainqueur de la saison, la Nouvelle-Zélande est peut-être l’équipe à battre dans le tournoi masculin après avoir remporté deux finales de Cup consécutives dans les Series. Les All Blacks Sevens ont remporté le titre à Hongkong China et l’ont confirmé à Singapour.

Les hommes en noir ont affronté les Irlandais dans la finale de Singapour – l’équipe qui avait éliminé l’Argentine en quart de finale. L’Irlande était également à la recherche de ce qui aurait été sa première victoire en finale de Cup sur les Series.

Mais ce ne fut pas le cas.

Leroy Carter, Fehi Fineanganofo et Dylan Collier ont tous marqué et les All Blacks Sevens ont tenu bon pour s’imposer 17-14 devant un public nombreux.

« Moi et mon pote Andrew Knewstubb, on en avait assez de rester à la maison et de regarder les mecs gagner (pendant leur rééducation, ndlr), alors quand nous sommes revenus, nous nous sommes fixé comme objectif de nous assurer que nous n’avions pas fait tout ce travail pour rien », a déclaré le Néo-Zélandais Tone Ng Shiu à RugbyPass.

Trois équipes différentes ont soulevé des trophées au stade national de Singapour dimanche. Cela ouvre la voie à une grande finale à Madrid dans quelques semaines.

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Comments on RugbyPass

J
Jon 1 days ago
Why Sam Cane's path to retirement is perfect for him and the All Blacks

> It would be best described as an elegant solution to what was potentially going to be a significant problem for new All Blacks coach Scott Robertson. It is a problem the mad population of New Zealand will have to cope with more and more as All Blacks are able to continue their careers in NZ post RWCs. It will not be a problem for coaches, who are always going to start a campaign with the captain for the next WC in mind. > Cane, despite his warrior spirit, his undoubted commitment to every team he played for and unforgettable heroics against Ireland in last year’s World Cup quarter-final, was never unanimously admired or respected within New Zealand while he was in the role. Neither was McCaw, he was considered far too passive a captain and then out of form until his last world cup where everyone opinions changed, just like they would have if Cane had won the WC. > It was never easy to see where Cane, or even if, he would fit into Robertson’s squad given the new coach will want to be building a new-look team with 2027 in mind. > Cane will win his selections on merit and come the end of the year, he’ll sign off, he hopes, with 100 caps and maybe even, at last, universal public appreciation for what was a special career. No, he won’t. Those returning from Japan have already earned the right to retain their jersey, it’s in their contract. Cane would have been playing against England if he was ready, and found it very hard to keep his place. Perform, and they keep it however. Very easy to see where Cane could have fit, very hard to see how he could have accomplished it choosing this year as his sabbatical instead of 2025, and that’s how it played out (though I assume we now know what when NZR said they were allowing him to move his sabbatical forward and return to NZ next year, they had actually agreed to simply select him for the All Blacks from overseas, without any chance he was going to play in NZ again). With a mammoth season of 15 All Black games they might as well get some value out of his years contract, though even with him being of equal character to Richie, I don’t think they should guarantee him his 100 caps. That’s not what the All Blacks should be about. He absolutely has to play winning football.

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