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Feleu et Ménager dans l’Equipe du Tournoi des Six Nations 2024

Par Willy Billiard
BORDEAUX, FRANCE - 27 AVRIL : Morwenna Talling (Angleterre) est plaquée par Manae Feleu (France) lors du match du Guinness Women's Six Nations 2024 entre la France et l'Angleterre au Stade Chaban-Delmas le 27 avril 2024 à Bordeaux, France. (Photo par David Rogers/Getty Images)

Les Françaises auraient pu tout remporter dans ce Tournoi des Six Nations 2024. Invincibles jusqu’à la dernière journée, elles ont pris la vague anglaise de plein fouet ce qui leur a coûté le Grand Chelem. Et face au choix des internautes, elles sont passées quasiment inaperçues.

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On retrouvait les Françaises bien placées dans deux catégories : l’Essai du Tournoi (celui d’Annaëlle Deshaye contre l’Italie à Jean-Bouin) et la Joueuse du Tournoi – la troisième-ligne Romane Ménager qui s’était classée sixième en termes de mètres parcourus (404,4 –262,8 mètres gagnés) et troisième pour les offloads (six).

Finalement, rien de tout cela n’est arrivé lorsque Six Nations Rugby a dévoilé le résultat des votes des internautes.

Womens Six Nations

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
England Womens
5
5
0
0
28
2
France Womens
5
4
1
0
19
3
Ireland Womens
5
2
3
0
10
4
Scotland Womens
5
2
3
0
9
5
Italy Womens
5
1
4
0
7
6
Wales Womens
5
1
4
0
5

L’Essai du Tournoi, par l’Italienne Alyssa D’Incà

L’Essai du Tournoi a été attribué à l’ailière de l’Italie Alyssa D’Incà, ironiquement contre la France lors de la troisième journée aux dépens d’une Morgane Bourgeois désemparée.

« Je me souviens que je me sentais très fatiguée, mais je cherchais un espace », a expliqué la joueuse de 22 ans dans une interview accordée à Six Nations Rugby. « J’ai vu qu’Emma (Stevanin, ndlr) avait réussi à casser la ligne et j’étais prête à récupérer le offload.

« J’ai crié aussi fort que possible pour qu’elle me transmette le ballon, puis j’ai couru aussi vite que j’ai pu, et heureusement, j’ai pu m’échapper pour marquer. »

La Joueuse du Tournoi : l’Anglaise Ellie Kildunne

Le titre de Joueuse du Tournoi a été accordé à l’arrière des Red Roses et ses cheveux en folie, Ellie Kildunne, A 24 ans, elle a dominé le classement des statistiques du Tournoi dans cinq catégories : meilleure marqueuse d’essais (9), meilleure marqueuse de points (45), ainsi que joueuse ayant parcouru le plus de mètres (869,3) et gagné le plus de mètres (677,5), ainsi que réalisé le plus grand nombre de franchissements (13).

« Je n’ai jamais été réputée pour ma force. J’ai mis longtemps pour comprendre les avantages d’être forte sur le terrain et pas seulement rapide. Il y a des filles qui peuvent vous percuter de plein fouet et vous devez trouver un moyen de les repousser. Si je suis honnête, et c’est un concept vraiment bizarre, c’est grâce à mes cheveux », a-t-elle confié à Six Nations Rugby.

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« Je me souviens d’avoir regardé l’équipe masculine de rugby à sept d’Afrique du Sud, et d’avoir observé leurs cheveux s’agiter lorsqu’ils couraient avec le ballon. Un jour, j’ai oublié mon bandeau et je me suis retrouvée à jouer avec les cheveux détachés, ce qui m’a donné l’impression d’être beaucoup plus forte, beaucoup plus rapide. Chaque contact que je faisais était presque comme le plus gros contact du match, et je voyais mes cheveux s’envoler, ce qui me donnait l’impression d’être plus forte que tout le monde sur le terrain.

« Peu de gens le savent : ils pensent que j’ai les cheveux détachés parce que je peux le faire, mais c’est bien plus que ça. Les jeunes filles et les garçons qui manquent de confiance en eux ou qui découvrent des aspects de leur jeu qu’ils ne maîtrisent pas et sur lesquels ils veulent travailler : la façon dont vous vous y prenez n’a pas d’importance.

« Par exemple, j’ai longtemps porté des épaulettes et je ne pouvais pas jouer sans elles ; mais un jour je les ai oubliées lors d’une séance d’entraînement et je n’en ai plus eu besoin. Mon truc, ce sont mes cheveux, mais trouvez les vôtres, peu importe ce que c’est, personne ne s’en souciera. Vous êtes un super-héros à votre manière ; il vous suffit de trouver votre pouvoir. »

Manaé et Romane dans l’équipe du Tournoi

Lot de consolation, c’est dans l’équipe du Tournoi – établie par le vote des internautes – que l’on retrouve des Françaises, deux exactement (contre neuf Anglaises !) : la capitaine Manaé Feleu et Romane Ménager.

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La deuxième-ligne Manaé Feleu a effectué 17 prises de balle en touche – seule Zoe Aldcroft en a fait plus (21) – tout en étant l’une des deux seules joueuses à avoir gratté le plus de ballons (2, à égalité avec Georgia Evans). Elle a également marqué un essai.

Quant à la numéro 8 Romane Ménager, elle a été l’une des trois avants à avoir battu plus de 10 défenseures (13, à égalité avec Aoife Wafer et Alex Matthews) et l’une des deux à avoir réalisé plus de 300 mètres de course avec ballon (404,4 à égalité avec Wafer).

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J
JW 51 minutes ago
Boks and Pumas lead southern charge, but the north are ahead of the game

I don't think that's the case at all, particularly lock is a very bad example to make the point with anyway.


For eg; LSL would likely be the only local player (lock) in the side. There would be no Frost, or Williams, so no 'development'. If aussie had different selection policies the locks would all be overseas players, Skelton, the Arnolds, players I've seen from youth leveling up in Japan and qualifying for them instead, and no doubt there is a plethora of others that hit some good form in England or France, and who if included in a Wallaby environment at the time, might continue have played to their peak instead of turning into 'just' journeymen. I don't follow aus rugby enough for examples of this context but I reckon it would crowd out a position like lock (but is a good positive for the idea of selecting from offshore in general). Essentially there would be a lot of good players that left aussie shores upon making a name for themselves that would continue to remain in the national side, all but removing the need to blood young and unready local talent.


It of course would not be the same for every position, perhaps blindside would be the only other position where the amount of quality that is offshore compared to home would lead to the exclusion of local talent, and it wouldn't exclude rotating in the types of young player like Frost and Williams, but would Bell have become an international success so young? Other positions would be more where the gain of say including an experienced 10 or outside back would be dividends. But then you've also got to factor in whether the players those veterans would be trying to impart there global experience on would still be playing in Australia? Would Jorgensen be enough of a talent for a big French club to snap up? Or hungry for props like Bell and Tupou? Would they see how Ireland made use of Hansen and gun for Wright or one of the other very good Brumbie outsides? What's the point of having an experienced pro like Hodge in the squad when Wrights already overseas now in this new 'world' learning what there is of the French style himself?


The thing is your 'small' talent pool, suddenly becomes very 'large' selecting from offshore. The disconnect is it taking upto 3 times as long for people to flying back home, than say from Japan (or from EU to SA), along with the typical style mismatch's, not so much an ego thing. But with a lack of a DNA like SA, it might mean a lot more 'battles' between the respective styles and practices players are bringing back to camp. Can be only a positive in the right environment.


I think what they have now is the best of both worlds. There might be like 4 or 5 players they bring back, no disruption, no battle of the best way to play. You may have an important front rower like BPA, a world class player like Skelton, any number of veteran 10's, and a backline rock like Kerevi (not saying all these players would have been fit and ready to play international rugby, just imagine them at their peak for arguments sake). And that's what they have. It's what they'll likely go back to doing (if they get lucky with those generational players) for the next WC, even from now for the Lions. So I just don't think the 'picture' yuo outlined would be like reality, that's not to say I don't think there wouldn't be enough positives elsewhere to outweigh the negatives. Certainly going to another franchise for just 2 or 3 years before coming back would be a good development, but that idea is based on money that is not in the game at the moment.

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