Les spécificités de chaque poste dans le rugby à sept
Le rugby à sept est un sport rapide et explosif. Avec moins de joueurs sur le terrain, les choses peuvent sembler chaotiques, mais même si le rugby à sept laisse libre cours à la créativité et au flair individuels, il existe une structure de base dans le rugby moderne.
Quels sont donc les différents postes et comment fonctionnent-ils ?
Les bases
Les sept joueurs sont répartis entre trois avants (deux piliers et un talonneur) et quatre arrières (demi de mêlée, demi d’ouverture, centre et ailier). Les postes au rugby à sept portent souvent le même nom qu’à XV, mais sont moins figés. Vous verrez souvent des joueurs qui peuvent jouer à la fois parmi les avants et parmi les arrières.
Sur le HSBC SVNS 2024, les joueurs peuvent choisir leur numéro de maillot de 1 à 99, ce qui signifie que les postes ne correspondent pas nécessairement aux numéros inscrits sur le dos des joueurs comme c’est le cas dans le rugby à XV.
Le rugby à sept exige un niveau technique élevé de la part de tous les joueurs, qu’ils soient avants ou arrières. Ils doivent être capables de faire des passes, de plaquer, de faire des crochets, des offloads ou des rucks. En outre, chaque joueur de rugby à sept doit être extrêmement physique et rapide pour suivre le rythme du match. Les joueurs peuvent parcourir plus de 10 kilomètres au cours d’un tournoi, et la majeure partie de cette distance est parcourue à grande vitesse.
Les avants : Les piliers (1 et 3)
Chaque équipe compte deux piliers : un pilier gauche et un pilier droit. Ils sont ainsi nommés, comme à XV, d’après leur positionnement dans la mêlée, lorsque les trois avants de chaque équipe se lient et se poussent l’un contre l’autre pour se disputer le ballon. Le pilier gauche se trouve sur la gauche et un joueur adverse fait pression sur son épaule droite. Le pilier droit se trouve à droite, la tête entre celles de deux joueurs adverses.
Les piliers sont des porteurs de ballon puissants et adroits dans leurs offloads. Vous les verrez dans les rucks, soit pour sécuriser le ballon, soit pour le récupérer – imaginez un troisième ligne dynamique ou un solide ailier à XV.
On voit souvent l’un d’eux au milieu du terrain comme principal plaqueur défensif, tandis que l’autre se place sur l’aile pour tenter de marquer des essais. Plus grands, les deux piliers participent aux sauts en touche et sont les principaux récupérateurs de ballons, essayant de chercher le ballon sur les coups d’envoi. Ils soulèvent également les joueurs plus petits à la réception d’un coup d’envoi.
Le talonneur (2)
“Fort et mobile”, tel est le mantra de tout talonneur international de rugby à sept. Il est le pivot de toute bonne défense et la principale menace de récupération. Comme au rugby à XV, il est l’avant central de la mêlée, et c’est à lui qu’incombe la tâche de “ramener” le ballon à son équipe. Contrairement au XV, il n’effectue pas de lancer en touche mais doit lifter.
Le rôle du talonneur est souvent mieux perçu à la fin d’une touche ou d’une mêlée. On attend de lui qu’il soit le premier joueur à sortir, créant le lien entre les avants et les arrières. En attaque, il est prêt à courir sur une ligne de soutien ou à dégager un ruck. En défense, il veille sur toutes les attaques qui reviennent vers lui et se jette sur les occasions de récupération.
Traditionnellement, les talonneurs étaient l’incarnation de l’engagement physique au rugby à sept, couvrant d’énormes distances tout en faisant le “sale boulot”. Mais il est désormais courant de voir les équipes utiliser leur talonneur comme un autre meneur de jeu, en confiant ce rôle à un autre demi ou à un trois-quarts.
Les arrières : Les demis (4 et 5)
Lorsque l’on évoque les postes de demi de mêlée et de demi d’ouverture, il convient de les prendre ensemble. Ce sont les deux principaux meneurs de jeu, qui utilisent leurs skills pour initier des phases offensives. Ils peuvent souvent échanger leur rôle au cours d’un match.
Les demis sont un mélange d’agilité rapide comme l’éclair, de techniques individuelles et d’un sens de l’espace étonnant. Ils prennent des décisions en une fraction de seconde pour courir, passer ou jouer au pied afin d’ouvrir des espaces pour eux-mêmes ou pour les autres. Ils sont le cœur de toute attaque et une relation solide est donc indispensable.
Dans le rugby à sept, la défense est traditionnellement composée de six joueurs en première ligne et d’un joueur dans le fond du terrain, appelé “sweeper” (il balaie la surface du terrain). Il s’agit généralement de l’un des demis. Il suit le jeu et bouche les trous dans la défense, effectuant souvent des plaquages qui sauvent des essais. Il parcourt normalement la plus grande distance au cours d’un match et doit être en très bonne forme physique.
Ces dernières saisons, nous avons assisté à la montée en puissance de la défense à sept. Elle permet aux équipes d’exercer une pression maximale sur la phase offensive et de provoquer davantage de turnovers. Dans ce système, les demis se répartissent généralement entre le centre du terrain et la ligne de touche. L’ailier est souvent du côté opposé et se place à quelques mètres en arrière pour se préparer à tout coup de pied derrière la ligne.
En ce qui concerne les coups de pied au rugby à sept, les coups de pied de renvoi sont d’une importance capitale. À l’inverse du XV, le coup de pied de renvoi est donné par celui qui marque un essai. Ainsi, celui qui contrôle les renvois contrôle le jeu. En général, cette tâche incombe aux demis – vous verrez souvent l’un d’entre eux effectuer les renvois et l’autre botter les transformations.
Demi de mêlée (4)
Le demi de mêlée a quelques tâches spécifiques. Il est responsable de l’introduction du ballon dans une mêlée et du lancement du ballon dans une touche. Cette dernière technique est généralement totalement nouvelle pour les jeunes joueurs, mais il est essentiel qu’ils la maîtrisent.
Demi d’ouverture (5)
Les deux demis sont à l’origine des actions de jeu, mais c’est le demi d’ouverture qui a normalement le dernier mot. Il est le premier à recevoir le ballon à l’extérieur de la mêlée et de la touche et a la meilleure vision des possibilités qui s’offrent à lui.
Les trois-quarts (6 et 7)
Le trois-quarts est le poste le plus sympa pour l’attaque, mais le plus difficile à défendre. La raison principale est l’espace : il y en a beaucoup et les joueurs peuvent être exposés. Les trois-quarts sont alignés à côté du demi d’ouverture lors des mêlées et des touches.
En défense, les trois-quarts doivent être assez vifs pour plaquer à grande vitesse lorsqu’un adversaire tente de les contourner, mais aussi assez physiques pour empêcher quelqu’un de transpercer la ligne. À la fin d’un tournoi, il n’est pas rare de voir des trois-quarts en tête des statistiques de plaquage et de course.
Les trois-quarts combinent vitesse, jeu de jambes et force du haut du corps pour battre le défenseur adverse et partir eux-mêmes ou lancer l’ailier. Ils jouent un rôle clé dans la création d’une dynamique offensive.
Au coup d’envoi, ils constituent normalement le milieu de terrain. Là encore, ils peuvent se sentir très exposés, mais les trois-quarts se délectent de cette pression. Il faut beaucoup de confiance pour jouer à ce poste, car chaque décision prise peut faire la différence entre marquer et encaisser.
Ailier
Tous les joueurs de rugby à sept seraient rapides sur un terrain de rugby à XV, mais les ailiers sont d’un autre niveau. Ils sont les générateurs de moments forts que tous les joueurs en herbe veulent imiter.
Ils se placent sur le bord du terrain aussi bien en phase offensive qu’en phase défensive, défiant l’adversaire à la course. Ils sont les premiers à marquer des essais, mais ils réalisent aussi d’incroyables plaquages en retrait.
Le seul moyen de lutter contre la vitesse, c’est l’organisation. Les défenses au rugby à sept sont désormais des machines bien huilées. Il ne suffit pas d’être rapide, ce qui a donné naissance à des athlètes hors normes. Si vous ajoutez le jeu de jambes à un ailier déjà rapide, il devient une menace redoutable pour n’importe quel plaqueur. Ajoutez-lui de la taille et un jeu au pied offensif, et vous créez un monstre qui marque des essais.
Les ailiers sont normalement les coureurs les plus dangereux. C’est pourquoi les équipes les utilisent de manière inventive. Lorsqu’il y a une mêlée au milieu du terrain, de plus en plus d’équipes placent un ailier au poste de premier receveur. Cela leur donne deux côtés et beaucoup d’espace pour attaquer.
La vitesse d’un ailier est également utile sur les coups de pied de renvoi. Ils sont souvent alignés sur le bord du terrain et le botteur cherche à faire atterrir le ballon juste au-dessus de la ligne des 10 mètres, où l’ailier s’engouffre.
Comments on RugbyPass
I guess we may all agree on the fact, that the ABs and Boks are the two in contest for No 1 in rugby history (the triple-A sort of) …. the Wallabies, England and France are the next tier, with Ireland being the new kid in town (AA) …. in my view it makes little sense creating imaginary competitions (unless you have too much time to waste)
43 Go to commentsWhat a joke. Total joke and the pundits commentating, all of whom know a bit about the game, could barely disguise their contempt. Reaching for the card then pulling back when he realised a red card would carry further match suspensions is simply not his decision to make. A clear and obvious influence on the outcome of this match and indeed, the championship path.
2 Go to commentsI like the idea, in NZ the Ranfurly Shield and NPC coexist, both having their own bragging rights. The World Cup would be the pinnacle, but the competition and travels of these trophies would be interesting.
43 Go to commentsDon’t worry Sonny bill Williams leave that awkward situation about the curfew in the pass whoever it was it doesn’t matter its no big deal we back our All Blacks through the storm and the thunder until we see the Sun light again.
42 Go to commentsWho listens to this retard? He was a massive liability as a player but obviously a media sensation
42 Go to commentsI’m not surprised by such ‘virtue signalling’ by Sonny Boy. Butter wouldn’t melt in his mouth. He’s such a pious Islamic muppet, imo.
42 Go to commentsI’ve actually never heard of the guy (then I don’t watch League as it is boring). But if he is good enough.. then good luck to him. If not, well, he can always return to league.
2 Go to commentsIt is pretty clear that by almost any measure that NZ are a more successful rugby nation than South Africa. Quite aside from the distasteful events during the last RWC final. NZ lead SA in all significant measurements.
43 Go to commentsDickson went to his pocket for a card, saw who it was, changed his mind and spoke at length to TMO. One angle clearly shows Care diving over a Saints player to kill the ball. 1st yellow, reason given for not Red was player was falling backwards. He was only falling backwards after contact with Lawes. Graham try should have stood. Mitchell did not have both hands on the ball, ball went forward from a Saints boot dragging over it. 2 intentional knock-on's. One of which had an overlap on the outside. If Quins are happy to win by intentional foul play, then it does not say much for them. Would appear to be a bad day for Karl Dickson, also for the RFU in appointing a Ref who spent 8 years as a player at one of the clubs.
2 Go to commentsLet’s not forget about Ardie Savea just yet.
6 Go to commentsThe URC and the Euro Championscup can’t run at the same time, basically dilutes both competitions.
1 Go to comments“While Sotutu should start at No.8 for the All Blacks against England, but it’s only in that arena that he can prove just how good he really is.” And that my friends is where simply hasnt shone despite multiple opportunities. Even in this performance you can see what did him in in the test arena..he almost always still runs at the opposition almost ramrod upright making him easier to stop than it should be.
6 Go to commentsShould have been 0-0 and a message from SR CEO to both teams - “don’t worry about turning up next year”.
4 Go to commentsGreat work Owen Franks. A great of this team, scoring his first try for the Crusaders since 2010.He was beaming, justifiably. A fine win, he and the rest did the job up front.
1 Go to commentsDanny Care. Lang in die tand.
1 Go to commentsBig empty stadium does nothing for atmosphere but munster are playing well with solid performance
1 Go to commentsYes, Fiji can win the World Cup! With that belief plus their christian faith🙏 and hard work it is achievable. Great article. Ian Duncan Fiji resident 1981-84
2 Go to commentsInteresting comments about Touch. England’s hosting the Touch World Cup this year and the numbers have exploded since their last World Cup in 2019, something like 70% more teams and 40 nations taking part. And England Touch have made a big thing about how many universities are in their BUCS University Touch Championship as well as Sport England membership. Can only see this growing even more domestically as more people become aware of it
10 Go to comments“Cortez Ratima is light years ahead of anyone on current form, while TJ Perenara has also skyrocketed into contention following the unfortunate injury to the talented Cam Roigard.” At last some sanity. Hitherto so many pundits have been wittering on about Finlay Christie to the point one wondered if they were observing a FC in a parallel universe where the FC they saw wasnt just the mediocre Shayne Philpott project of Fosters hapless AB reign in the real world. Ratima, Perenara and Fakatava are the ONLY logical 9s for Razor now Roigard is crocked.
4 Go to commentsThis game was just as painful as the Hurricanes game. It was real fork-in-the-eye stuff.
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