Qui sont les trois débutantes écossaises qui vont débuter sur le WXV2 ?

Par Kim Ekin
Holly McIntyre

Demi Swann, Fiona McIntosh et Holly McIntyre, trois joueuses encore non sélectionnées au niveau international, ont suivi des chemins très différents pour arriver dans le groupe de l’Écosse. Elles ont toutes récemment impressionné à l’entraînement pour gagner leur place dans le groupe de joueuses qui participera au WXV 2.

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Ces dernières semaines, un groupe d’entraînement écossais élargi a beaucoup travaillé en vue d’un test contre l’Espagne au Hive Stadium d’Édimbourg le 30 septembre et du tout premier tournoi WXV 2 en Afrique du Sud le mois prochain.

Les Écossaises débuteront leur campagne du WXV 2 contre les Sud-Africaines à Stellenbosch le 13 octobre, avant des matchs au Cap, contre les États-Unis le 20 octobre et le Japon sept jours plus tard.

Swann, pistée aussi par le Canada

L’équipe de 30 joueuses sera conduite par la troisième-ligne Rachel Malcolm. Trois noms en particulier sont ressortis de la liste présentée lundi 18 septembre 2023 par le sélectionneur Bryan Easson : Demi Swann, Fiona McIntosh et Holly McIntyre.

Demi Swann est pilier gauche et joue actuellement pour les Warriors de l’Université de Worcester en Angleterre ; elle a grandi au Canada.

Elle a commencé à jouer au rugby pendant ses études à l’université Carleton d’Ottawa et à l’université de Toronto. Elle est éligible pour jouer pour l’Écosse grâce à sa mère, originaire de Troon, dans le comté d’Ayrshire.

« Demi est une joueuse qui a été portée à notre attention juste à la fin du Tournoi des Six Nations au début de l’année », a expliqué Easson.

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« Elle venait du Canada pour jouer à Worcester et nous savions qu’elle avait des origines écossaises. Moi-même et notre manager Ellen Dickson sommes allés à Troon parce que ses grands-parents y ont une maison et que ses parents y étaient aussi.

« Nous avons eu de très bonnes discussions à ce moment-là. Elle est arrivée dans l’équipe avec un passif dans la lutte où elle a pratiqué des combats de haut niveau.

« Elle a joué au rugby au Canada et l’équipe nationale canadienne s’intéresse à elle aussi, mais elle apprécie son Irn Bru et son haggis et se sent pleinement écossaise.

« Plus sérieusement, Demi s’est bien intégrée au groupe et nous avons hâte de voir comment les choses vont évoluer avec elle. »

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La deuxième-ligne tapait à la porte depuis un moment

Fiona McIntosh joue deuxième-ligne pour les Saracens en Angleterre et peut jouer pour l’Écosse grâce à son père, qui est originaire de Govan à Glasgow.

« Elle joue aux Saracens et a fait partie de l’équipe qui a remporté le titre [en 2021-22] », a indiqué Easson.

« Elle voulait vraiment venir jouer pour nous depuis un moment, mais elle connaissait le niveau d’engagement nécessaire.

« Maintenant qu’elle a terminé ses études, elle voulait absolument intégrer le groupe, elle a bien travaillé, elle s’est bien entraînée et elle mérite cette chance.

« Elle est une deuxième-ligne à part entière, donc l’avoir elle, Emma Wassell et Sarah Bonar dans cette zone, ainsi qu’Eva Donaldson et Louise McMillan – qui peuvent toutes deux jouer à ce poste et troisième-ligne – nous donne une bonne force. »

Enfin, Holly McIntyre joue principalement trois-quarts centre, mais peut jouer aussi à d’autres postes dans les lignes arrières. Elle est actuellement co-capitaine de l’équipe féminine de rugby de l’Université d’Édimbourg et a participé avec les Thistles au Celtic Challenge et a représenté Scottish Futures.

« Holly est passée par notre système en Écosse et s’en est très bien sortie. Elle fait partie de notre équipe depuis 2020 environ », a précisé Bryan Easson.

« J’ai toujours été impressionné par elle en termes d’athlétisme et de facilité à entraîner ; elle est vraiment facile à entraîner car elle se remet toujours en question et réfléchit beaucoup à son rugby pour voir comment elle peut s’améliorer.

« Je pense que le fait de jouer régulièrement à XIII l’a aidée, elle est arrivée dans ce camp sur une bonne dynamique. Elle a vraiment donné un bon coup de collier pour gagner sa place. »

L’EQUIPE D’ÉCOSSE POUR LE WXV 2 :

Avants : Leah Bartlett (Leicester Tigers), Christine Belisle (Loughborough Lightning), Sarah Bonar (Harlequins), Elliann Clarke (Bristol Bears), Lisa Cockburn (University of Worcester Warriors), Eva Donaldson (Leicester Tigers), Evie Gallagher (University of Worcester Warriors), Jade Konkel (Harlequins), Rachel Malcolm (Loughborough Lightning, capitaine), Elis Martin (Leicester Tigers), Fiona McIntosh (Saracens), Rachel McLachlan (Sale Sharks), Louise McMillan (Saracens), Lana Skeldon (University of Worcester Warriors), Demi Swann (University of Worcester Warriors), Emma Wassell (Loughborough Lightning), Anne Young (Sale Sharks).

Arrières : Beth Blacklock (Saracens), Coreen Grant (Saracens), Caity Mattinson (University of Worcester Warriors), Mairi McDonald (Exeter Chiefs), Francesca McGhie (Leicester Tigers), Holly McIntyre (University of Edinburgh), Rhona Lloyd (GB Sevens/Les Lionnes du Stade Bordelais), Liz Musgrove (Ealing Trailfinders), Helen Nelson (Loughborough Lightning, vice-capitaine), Emma Orr (Heriot’s/Biggar), Lisa Thomson (GB Sevens), Chloe Rollie (Loughborough Lightning), Meryl Smith (Bristol Bears).

(Crédit photo : Scottish Rugby/SNS)

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D
Diarmid 2 hours ago
Players and referees must cut out worrying trend in rugby – Andy Goode

The guy had just beasted himself in a scrum and the blood hadn't yet returned to his head when he was pushed into a team mate. He took his weight off his left foot precisely at the moment he was shoved and dropped to the floor when seemingly trying to avoid stepping on Hyron Andrews’ foot. I don't think he was trying to milk a penalty, I think he was knackered but still switched on enough to avoid planting 120kgs on the dorsum of his second row’s foot. To effectively “police” such incidents with a (noble) view to eradicating play acting in rugby, yet more video would need to be reviewed in real time, which is not in the interest of the game as a sporting spectacle. I would far rather see Farrell penalised for interfering with the refereeing of the game. Perhaps he was right to be frustrated, he was much closer to the action than the only camera angle I've seen, however his vocal objection to Rodd’s falling over doesn't legitimately fall into the captain's role as the mouthpiece of his team - he should have kept his frustration to himself, that's one of the pillars of rugby union. I appreciate that he was within his rights to communicate with the referee as captain but he didn't do this, he moaned and attempted to sway the decision by directing his complaint to the player rather than the ref. Rugby needs to look closely at the message it wants to send to young players and amateur grassroots rugby. The best way to do this would be to apply the laws as they are written and edit them where the written laws no longer apply. If this means deleting laws such as ‘the put in to the scrum must be straight”, so be it. Likewise, if it is no longer necessary to respect the referee’s decision without questioning it or pre-emptively attempting to sway it (including by diving or by shouting and gesticulating) then this behaviour should be embraced (and commercialised). Otherwise any reference to respecting the referee should be deleted from the laws. You have to start somewhere to maintain the values of rugby and the best place to start would be giving a penalty and a warning against the offending player, followed by a yellow card the next time. People like Farrell would rapidly learn to keep quiet and let their skills do the talking.

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