Les enjeux de France 7 à Los Angeles

Par Willy Billiard
Séance d'entraînement de la France avant le HSBC SVNS 2024 au Toyota Sports Park le 28 février 2024 à Los Angeles, États-Unis . Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

L’arrivée d’Antoine Dupont au sein de France 7 n’est pas passé inaperçue le week-end dernier à Vancouver. Jamais on n’avait autant parlé de rugby à 7 dans les médias, ce qui est une excellente promotion pour le tournoi olympique à Paris 2024 auquel Dupont souhaite participer. Autant faut-il qu’il soit retenu dans le groupe de Jérôme Daret.

Antoine Dupont va-t-il réussir à enchaîner ?

Mais après la prestation qu’il a fournie à Vancouver – trois essais et plusieurs passes décisives pour sa première sur le circuit – nul doute qu’il est bien parti. Ce sera l’un des enjeux de ce tournoi de Los Angeles. Le meilleur joueur du monde réussira-t-il à enchaîner ce rythme fou cinq jours plus tard.

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Entre Vancouver et los Angeles, c’est près de 2 000 km, soit près de 3h de vol, sans escale et sur le même fuseau horaire, ce qui ne devrait donc poser aucun souci à l’équipe sur ce plan. Mais Dupont devrait avoir plus de temps de jeu et devrait prendre plus de responsabilités pour réussir à s’imposer dans le groupe.

Vont-ils éloigner définitivement la menace de la relégation ?

L’autre enjeu de ce week-end, c’est la possibilité de décoller de cette 7e place au classement général obtenue au tournoi de Perth (ils avaient acquis dix points sur les deux premiers tournois, puis 26 depuis l’Australie). Actuellement, la France n’est qu’à six points des USA – qui joueront chez eux donc seront favoris pour créer quelque chose – et à 16 points des Samoa qui sont dans la zone de relégation.

Un faux pas dans les trois derniers tournois avant Madrid (Los Angeles, Hongkong et Singapour) serait inquiétant pour les Français. Si en revanche ils atteignent le Top 5 à Los Angeles, la menace serait plus lointaine, ce qui leur permettrait de se consacrer à autre chose qu’à sauver leur peau. En ce sens, le tournoi de Los Angeles est charnière.

Vont-ils être aussi menaçants qu’à Vancouver ?

Est-ce l’arrivée d’Antoine Dupont qui leur a donné des ailes ? Toujours est-il que le tournoi de Vancouver est de loin leur meilleur à ce jour depuis Toulouse l’année dernière. Jusqu’alors, ils réussissaient à marquer en moyenne 14,3 essais par tournoi, mais au Canada, leur total est monté à 27, soit autant que leur précédent record qui remonte à 2022 à Singapour.

A Vancouver, les Français ont été redoutables dans les 22 adverses en aplatissant 27 fois dans leurs 28 visites, soit un taux de réalisation de 96% (77% jusqu’alors).

Même en défense ils ont été meilleurs avec un ratio de 73% de plaquage réussis (65% avant), soit le troisième meilleur taux du tournoi.

Comment vont-ils sortir de la poule C ?

Ce ne sera que la deuxième fois que les Français (7e) joueront le Canada (12e) cette saison. Mais la fois précédente, à Cape Town, a été dévastatrice : une défaite de 16 points (33-17) dans le match pour la 7e place. Les Français avaient encaissé cinq essais et avaient réussi 71% de leurs plaquages.

Contre les Fidji (3e) aussi le début de la saison n’a pas été facile. La seule victoire des Français en quatre rencontres est intervenue en phase de poule au Cap, 17-14, et jamais, jamais, ils n’ont réussi à battre deux fois les Fidjiens la même saison (les sept victoires précédentes étaient sur plusieurs saisons). De plus, la France n’a jamais battu les Fidji aux Etats-Unis (sept défaites en tout avec un écart moyen de 19 points).

Enfin, le dernier match contre la Grande-Bretagne (10e) sera plus en faveur des Français, après avoir cumulé 57 points à 0 lors de leurs deux rencontres à Dubaï. Ils pourront compter sur Stephen Parez-Edo Martin qui avait inscrit deux essais contre les Britanniques à Dubaï. Le vétéran de France 7, redoutable gratteur (cinq ballons volés cette saison, soit le meilleur gratteur du circuit) n’est plus qu’à un seul essai pour devenir le troisième Français à passer la barre des 100 essais sur le circuit derrière Terry Bouhraoua (131) et Julien Candelon (114).

L’équipe de France 7 pour le HSBC SVNS Los Angeles

  • Stephen Parez-Edo Martin – 73 tournois
  • Paulin Riva – 44 tournois
  • Nelson Epée – 10 tournois
  • Antoine Zeghdar – 14 tournois
  • Aaron Grandidier-Nkanang – 17 tournois
  • Jordan Sepho – 21 tournois
  • Varian Pasquet – 21 tournois
  • Théo Forner – 11 tournois
  • Antoine Dupont – 1 tournoi
  • Rayan Rebbadj – 15tournois
  • Jefferson Lee Joseph – 11 tournois
  • Andy Timo – 6 tournois
  • William Iraguha – 27 tournois

Les matchs de France 7

Vendredi 1er mars :

  • France – Canada à 19h16 (heure de Los Angeles) – 4h16 samedi 2 mars (heure de Paris)

Samedi 2 mars :

  • France – Grande-Bretagne à 9h52 (heure de Los Angeles) – 18h52 (heure de Paris)
  • France – Fidji à 14h22 (heure de Los Angeles) – 23h22 (heure de Paris)
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Comments on RugbyPass

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Jon 36 minutes ago
Why Sam Cane's path to retirement is perfect for him and the All Blacks

> It would be best described as an elegant solution to what was potentially going to be a significant problem for new All Blacks coach Scott Robertson. It is a problem the mad population of New Zealand will have to cope with more and more as All Blacks are able to continue their careers in NZ post RWCs. It will not be a problem for coaches, who are always going to start a campaign with the captain for the next WC in mind. > Cane, despite his warrior spirit, his undoubted commitment to every team he played for and unforgettable heroics against Ireland in last year’s World Cup quarter-final, was never unanimously admired or respected within New Zealand while he was in the role. Neither was McCaw, he was considered far too passive a captain and then out of form until his last world cup where everyone opinions changed, just like they would have if Cane had won the WC. > It was never easy to see where Cane, or even if, he would fit into Robertson’s squad given the new coach will want to be building a new-look team with 2027 in mind. > Cane will win his selections on merit and come the end of the year, he’ll sign off, he hopes, with 100 caps and maybe even, at last, universal public appreciation for what was a special career. No, he won’t. Those returning from Japan have already earned the right to retain their jersey, it’s in their contract. Cane would have been playing against England if he was ready, and found it very hard to keep his place. Perform, and they keep it however. Very easy to see where Cane could have fit, very hard to see how he could have accomplished it choosing this year as his sabbatical instead of 2025, and that’s how it played out (though I assume we now know what when NZR said they were allowing him to move his sabbatical forward and return to NZ next year, they had actually agreed to simply select him for the All Blacks from overseas, without any chance he was going to play in NZ again). With a mammoth season of 15 All Black games they might as well get some value out of his years contract, though even with him being of equal character to Richie, I don’t think they should guarantee him his 100 caps. That’s not what the All Blacks should be about. He absolutely has to play winning football.

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