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Le All Black Du'Plessis Kirifi raconte les dernières minutes étouffantes face à la France

Du’Plessis Kirifi lors du test-match entre la Nouvelle-Zélande et la France au stade Forsyth Barr, à Dunedin, le 5 juillet 2025. (Photo : Joe Allison / Getty Images)

Deux essais refusés en seconde période ont empêché les All Blacks de prendre totalement le contrôle du premier test face à la France, forçant une dernière séquence défensive tendue dans les dernières minutes.

Avec seulement quatre points d’avance après une pénalité inscrite à la 73e minute, les Néo-Zélandais ont dû résister à une offensive française dans leurs 22 mètres.

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Le troisième-ligne Du’Plessis Kirifi, titularisé pour sa première sélection, a expliqué après la rencontre que le groupe avait « une énorme confiance » au moment d’entrer dans cette séquence défensive.

« Une énorme confiance, une vraie foi dans notre plan de jeu », a-t-il expliqué en conférence de presse. « Et surtout de la confiance entre nous. En défense, tu lèves la tête, tu regardes la ligne, tu entends les gars parler, tu vois leur langage corporel, leurs yeux bien ouverts.

« Quand tu vois ça, tu ne peux qu’y croire. Tu sais pas comment ça va finir, peut-être qu’ils vont marquer, mais quand tu vois l’attitude des mecs, ça te donne de l’assurance. Je suis vraiment content que ça ait payé, et qu’on ait pu récupérer ce ballon. »

Le ballon a été perdu par la France sur un plaquage appuyé du pilier remplaçant Ollie Norris, bien bas sur le porteur de balle, ce qui a provoqué un en-avant. Les All Blacks ont ensuite obtenu une pénalité décisive pour se dégager.

Sur la touche qui a suivi, ils ont réussi à faire tourner le chrono jusqu’au coup de sifflet final. Kirifi, interrogé sur le plaquage en question, a tenu à rendre à César ce qui lui revient.

« Non, c’était pas moi, je vais pas m’attribuer celui-là », a-t-il souri. « J’étais juste à l’intérieur. Je crois que c’est Ollie Norris. Ah ouais, Ollie. C’était vraiment le turnover dont on avait besoin. »

Dans les dernières minutes du match, les All Blacks avaient sur le terrain trois néophytes en première ligne : Norris, Kirifi et Holland. Un pack encore peu expérimenté, mais qui a su répondre présent dans le money-time.

« Si tu regardes notre paquet d’avants à ce moment-là, le seul avec une vraie grosse expérience, c’était Ards [Ardie Savea] », a ajouté Kirifi. « T’as Tups [Tupou Vaa’i] aussi, mais le reste d’entre nous, c’est dix sélections ou moins. Et on s’est regardés dans les yeux, on est allés chercher cette mêlée… Franchement, c’est un moment dont on peut tous être fiers. »

« C’était un moment clé du match. C’est comme ça qu’on éteint une attaque, qu’on relâche toute la pression. »

Cet article, publié initialement sur RugbyPass, a été adapté en français par Willy Billiard.

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