La Coupe Internationale de Rugby Fauteuil s'installe à Paris

Par Willy Billiard
Wheelchair-Rugby

Lala Coupe Internationale de Rugby Fauteuil 2023 débute le 18 octobre à l’Accor Arena de Paris Bercy avec la France et huit autres nations qui s’affronteront pendant cinq jours de match consécutifs.

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L’Australie, championne en titre en 2022, débutera le tournoi contre le Canada, avant que la Grande-Bretagne n’affronte le Danemark. Dans l’autre poule, la France commencera contre les États-Unis, numéro un mondial, et devra disputer d’autres rencontres face à la Nouvelle-Zélande et au Japon.

C’est la première fois que la Coupe Internationale de Rugby Fauteuil est organisée en même temps qu’une Coupe du Monde de Rugby.

« C’est énorme d’avoir cette organisation, c’est la première fois pour nous, en plus en France », a déclaré Cédric Nankin, vice-capitaine de l’équipe de France, lors de la conférence de presse hebdomadaire des organisateurs de la Coupe du Monde de Rugby à Roland Garros.

« C’est une bonne préparation pour nous car l’année prochaine il y aura les Jeux paralympiques. C’est un moyen pour nous d’exprimer notre jeu et de nous jauger un peu. Parce que certes on est sur le toit de l’Europe, mais il faut aussi qu’on voit ce qu’on vaut sur le plan international.

« C’est aussi de faire connaître notre sport, faire découvrir au grand public et de profiter de cette médiatisation. On espère vraiment qu’il y aura du public qui viendra nous soutenir parce qu’on va en avoir besoin. On sait que ça va être compliqué, mais on sait qu’on peut faire quelque chose de beau. »

Le même esprit de rugby

Cédric Nankin se trouve peut-être en fauteuil roulant, mais il voit le handicap à travers un prisme différent. En fait, il voit des similitudes – et non des différences – entre lui et ses pairs et les joueurs en compétition à la Coupe du Monde de Rugby 2023.

« On est complètement à l’opposé de ce qu’on peut imaginer sur le handicap », assure-t-il.

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« Généralement quand on pense handicap on pense vulnérabilité, sur-protection, il faut faire attention… Et là, on est sur un sport de contact qui un temps s’est appelé ‘murder ball’, ça annonce un peu la couleur du sport. Il y a des fauteuils qui se retournent, mais aussi pas mal de stratégie. Visuellement on se dit au premier abord que ça ne ressemble pas au rugby traditionnel, mais l’esprit de rugby est là.

« C’est un des rares sports collectif mixte et sans limite d’âge. Les plus jeune avait 15 ans dans mon club et le plus âgé a 55 ans. »

Outre les tournois qui se déroulent en même temps et en parallèle, la Coupe du Monde de Rugby 2023 a également pris une part active dans cette organisation du tournoi mondial de rugby fauteuil, ce qui a révolutionné les choses pour les joueurs.

« C’était complètement différent, ce n’était pas le même comité. C’était en marge que la compèt. On ne profitait pas des médias, du public de la Coupe du Monde de Rugby. C’est aussi cet avantage qu’on cette année. »

Des billets à 5€

Afin de faciliter les liens entre les deux évènements mondiaux, le comité d’organisation France 2023 et World Rugby ont pris le parti de proposer des billets à 5€ seulement afin d’assister aux matchs de la Coupe Internationale de Rugby Fauteuil.

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« 5€ est vraiment un prix très accessible pour voir une compétition très spectaculaire. On a communiqué cette offre cette offre de 5€ auprès des spectateurs, de la communauté rugby », rappelle Jacques Rivoal, président du GIP France 2023.

« Outre la mise à disposition des compétences de nos salariés du Comité d’organisation, nous espérons que l’aura handisport, l’aura de France 2023 donnera un réel coup de projecteur sur le rugby fauteuil et le handisport dans son ensemble.

« On a vraiment voulu faire en sorte que cet évènement soit accessible. Nous souhaitons accueillir autour de 30 000 spectateurs. L’évènement sera diffusé sur la plateforme L’Équipe et en direct pour la finale sur La Chaine L’Équipe. La France, double championne d’Europe en titre, y aura sa carte à jouer dans une confrontation avec les huit meilleures équipes du monde.

« Ça va être un formidable coup de projecteur et un accélérateur de notoriété pour le développement du rugby fauteuil. Pour nous, ça nous semblait une évidence parce qu’on veut vraiment avoir un impact positif au travers de cette Coupe du Monde et tous les sujets d’inclusion nous semblent importants. »

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Comments on RugbyPass

J
Jon 1 hours ago
Why Sam Cane's path to retirement is perfect for him and the All Blacks

> It would be best described as an elegant solution to what was potentially going to be a significant problem for new All Blacks coach Scott Robertson. It is a problem the mad population of New Zealand will have to cope with more and more as All Blacks are able to continue their careers in NZ post RWCs. It will not be a problem for coaches, who are always going to start a campaign with the captain for the next WC in mind. > Cane, despite his warrior spirit, his undoubted commitment to every team he played for and unforgettable heroics against Ireland in last year’s World Cup quarter-final, was never unanimously admired or respected within New Zealand while he was in the role. Neither was McCaw, he was considered far too passive a captain and then out of form until his last world cup where everyone opinions changed, just like they would have if Cane had won the WC. > It was never easy to see where Cane, or even if, he would fit into Robertson’s squad given the new coach will want to be building a new-look team with 2027 in mind. > Cane will win his selections on merit and come the end of the year, he’ll sign off, he hopes, with 100 caps and maybe even, at last, universal public appreciation for what was a special career. No, he won’t. Those returning from Japan have already earned the right to retain their jersey, it’s in their contract. Cane would have been playing against England if he was ready, and found it very hard to keep his place. Perform, and they keep it however. Very easy to see where Cane could have fit, very hard to see how he could have accomplished it choosing this year as his sabbatical instead of 2025, and that’s how it played out (though I assume we now know what when NZR said they were allowing him to move his sabbatical forward and return to NZ next year, they had actually agreed to simply select him for the All Blacks from overseas, without any chance he was going to play in NZ again). With a mammoth season of 15 All Black games they might as well get some value out of his years contract, though even with him being of equal character to Richie, I don’t think they should guarantee him his 100 caps. That’s not what the All Blacks should be about. He absolutely has to play winning football.

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