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WXV 1 : le Canada compte trois fois plus d’Olympiennes dans ses rangs que la France

Par Willy Billiard
La Française Seraphine Okemba (C) est plaquée par la Canadienne Olivia Apps (R) lors du quart de finale de rugby à sept féminin entre la France et le Canada lors des Jeux olympiques de Paris 2024 au Stade de France à Saint-Denis, le 29 juillet 2024. (Photo by CARL DE SOUZA / AFP) (Photo by CARL DE SOUZA/AFP via Getty Images)

Six membres de l’équipe canadienne qui a remporté la médaille d’argent au tournoi olympique de rugby à sept à Paris 2024 participeront au WXV 1 chez elles, au Canada, à Vancouver.

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Fancy Bermudez, Olivia Apps, Alysha Corrigan, Taylor Perry, Caroline Crossley et Asia Hogan-Rochester ont échoué de peu lors de la finale féminine contre les Black Ferns dans un Stade de France qui jouait à guichets fermés en juillet.

Elles espèrent pouvoir écrire une nouvelle page d’histoire à Vancouver au cours des trois prochaines semaines, alors que le Canada tentera de faire suivre son titre des World Rugby Pacific Four Series d’un succès au plus haut niveau du WXV.

Mais avant de rêver à la fin, voyons le début et le tout premier choc face à la France dimanche 29 septembre (lundi 30 à 0h45, heure française).

Rencontre
WXV 1
Canada Womens
46 - 24
Temps complet
France Womens
Toutes les stats et les données

Les co-sélectionneurs Gaëlle Mignot et David Ortiz ont sélectionné pour leur part deux Olympiennes seulement, Chloé Jacquet et Séraphine Okemba. Si la première (22 ans) a de l’expérience avec 19 sélections, la seconde (28 ans) fera ses vrais débuts à XV pendant le WXV après avoir gagné sa toute première sélection lors d’un match amical contre l’Angleterre le 7 septembre dernier.

Battues en quart de finale des JO de Paris 2024 par l’équipe du Canada, justement, les Olympiennes françaises auront à cœur de retrouver leurs bourreaux d’hier, même si le contexte, le code et l’enjeu n’auront absolument rien à voir. Un face à face qui sera idéal pour passer à autre chose.

PARIS, FRANCE - 29 JUILLET : Chloe Jacquet #7, Seraphine Okemba #1 et Anne-Cécile Ciofani #2 de l'équipe de France après la défaite en quart de finale du rugby à sept féminin entre l'équipe de France et l'équipe du Canada lors de la troisième journée des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France le 29 juillet 2024 à Paris, France. (Photo par Michael Steele/Getty Images)
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« Pour moi, la seule différence que ça peut apporter, c’est au niveau de l’énergie, pas au niveau du jeu ; de l’énergie, de la bonne vibe que ça amène dans une équipe », observe François Ratier, ancien entraîneur du Canada et actuel entraîneur des Lionnes de Bordeaux.

« Pour être très honnête, si le Canada intègre plusieurs septistes, c’est aussi parce que notre pool de joueuses de haut niveau est bien plus petit au Canada que le réservoir français en général.

« Après, ce sont des questions de choix, de sélection. Mais quand on voit les équipes de France U20 chez les filles qui tabassent tout le monde, il y a un réservoir beaucoup plus profond que le réservoir canadien.

« Si la France ne prend que deux septistes, c’est parce qu’elles ont plusieurs joueuses plus quinzistes en profondeur de choix. Au Canada, quand t’as fait le Top 40, t’as fait le Top 40. Donc tu prends toutes les ressources possibles et imaginables pour améliorer ton équipe et c’est ce que fait Kevin (Rouet, l’actuel sélectionneur, ndlr). »

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