Les regrets de Stuart Lancaster
Evincé fin janvier du Racing 92, l’entraîneur anglais Stuart Lancaster a rebondi depuis en Irlande au Connacht mais a regretté dimanche dans la presse « le manque de patience » qui a abouti à son départ, alors que le club « allait dans la bonne direction » selon lui.
« On m’avait promis que je contrôlerais tout le programme du rugby, mais ça n’est jamais arrivé », a déclaré Lancaster au Sunday Times. « Il y a eu un manque de patience : cela prend plus que 16 mois pour faire pivoter une organisation. Se la faire retirer alors que oui, ça ne va pas très bien, mais ça va dans la bonne direction », a-t-il ajouté.
« J’étais en train d’améliorer le centre de formation et les joueurs », a encore assuré Lancaster, ancien sélectionneur du XV de la Rose (2011-2015), également passé par la province irlandaise du Leinster en tant qu’adjoint (2016-2023).
« Les joueurs qui n’étaient pas si bons que ça étaient progressivement écartés. Ceux qui allaient faire des différences sont en train d’arriver. Cela prend du temps », a souligné Lancaster, dont le Racing a mis fin au contrat fin janvier après une nouvelle défaite à domicile en championnat, et une élimination en phases de poules de la Champions Cup.
L’entraîneur de 55 ans, qui a signé pour deux ans comme entraîneur de la modeste équipe irlandaise du Connacht, a jugé qu’entraîner en Top 14 était « incroyablement difficile. »
« C’est comme un travail de manager en Premier League », le championnat d’Angleterre de football, explique-t-il, pointant la pression liée aux risques de relégation en Pro D2. « Vous passez la moitié de la deuxième partie de saison à penser : ‘Mon dieu, nous allons disparaître.’ C’est une pression énorme. »
« C’était difficile, et bien sûr le faire en français » a rendu la tâche plus compliquée, a reconnu Lancaster au sujet de son travail en France.
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