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Michael Cheika suspendu… pour un regard intense

EXETER, ANGLETERRE - 22 SEPTEMBRE : Michael Cheika, entraîneur principal des Leicester Tigers, avant le match de rugby de la Gallagher Premiership entre les Exeter Chiefs et les Leicester Tigers à Sandy Park le 22 septembre 2024 à Exeter, en Angleterre. (Photo par Dan Mullan/Getty Images)

Ça ne rigole par outre-Manche ! Après avoir été entendu par une commission de discipline mardi soir, l’Australien Michael Cheika a été suspendu pour deux matchs des Leicester Tigers alors qu’il vient d’y être nommé entraîneur.

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Honnêtement, on n’avait pas trop compris les véritables raisons. Les médias britanniques – relayant la communication de la fédération anglaise de rugby, la RFU – évoquaient juste « une conduite préjudiciable », ce que la commission disciplinaire a requalifié de « manque de respect au médecin indépendant du match (IMMD) » de Gallagher Premiership entre les Exeter Chiefs et Leicester.

Rencontre
Gallagher Premiership
Exeter Chiefs
14 - 17
Temps complet
Leicester
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A la suite de ce « cas inhabituel », selon les mots du président de la commission, la RFU a eu la bonne idée de mettre en ligne le déroulement de la séance qui a duré moins de trois heures (2h45 exactement) et qui noircit pas moins de 12 pages. Et ce qu’on y apprend est surprenant.

Cinq minutes de discussions animées

La scène s’est déroulée le 21 septembre 2024. Elle n’a duré que cinq minutes. Michael Cheika est entré dans la salle de soins après le match et a manqué de respect et/ou intimidé le médecin indépendant du Jour du Match (IMMD), selon les termes de l’accusation.

Venu demander des explications – un joueur aurait dû sortir sur protocole commotion, mais l’examen n’a pu être complété pour cause d’une mauvaise couverture Wifi dans les vestiaires – l’ancien entraîneur du Stade Français (2010-2012) est entré sans se présenter dans la salle médicale où se trouvait le médecin indépendant, qui se présente comme étant un ancien de la Royal Navy.

« Au bout de plusieurs minutes, M. Cheika s’est montré excessivement agressif, avec un contact visuel intense, les bras croisés. Il était dédaigneux et parlait durement », a raconté le médecin, choqué.

« À un moment donné, le médecin a dit à M. Cheika qu’il était impoli et agressif, qu’il se tenait trop près de lui et que son comportement n’était pas acceptable. La réponse de M. Cheika a été de dire qu’il était plus grand que (le médecin) et de lui demander s’il devait reculer (Cheika expliquera qu’il avait voulu faire de l’humour avant de reculer de cinq mètres, ndlr). De l’avis de l’IMMD, M. Cheika était plutôt impoli et provocateur, et trop agressif dans son langage corporel et dans sa voix. »

Il hausse la voix… mais ne crie pas

Réponse de Cheika rapportée dans le procès-verbal : « Il a déclaré qu’il n’avait pas juré et qu’il ne s’était jamais approché du visage de l’IMMD. Lorsqu’il s’est rendu compte que l’échange ne menait nulle part, il est parti.

« Sa voix était plus forte qu’à l’audience, mais il n’a pas crié. Il admet que sa voix a été élevée pour faire valoir son point de vue, mais il n’a pas crié. Il a affirmé que l’intimidation devait s’accompagner d’une forme de menace, et non d’un langage corporel ou de bras croisés. Il voulait simplement savoir comment le processus avait dérapé. »

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Bilan de l’audience : un simple désaccord, une conversation animée où chacun veut avoir le dessus sur l’autre et ne veut pas recevoir de leçon de l’autre. La circonstance de l’intimidation n’a finalement pas été retenue. Seul le « contact visuel intense » aura été litigieux…

Lire le procès-verbal de l’audience ici.

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Andrea Irvine 1 hour ago
Blues lose All Black for season ahead of Hurricanes derby

I can rewire a human brain, course through the most sensitive neural pathways, and restore life with steady hands and a sharp scalpel. But it would appear none of those prepared me for the horror of a hardware wallet that had decided it wanted to self-destruct. It had been years since my Ledger device had sat comfortably in my drawer, unvexed and pristine, like a relic from my earlier Bitcoin investment days. Then came the fateful evening when I decided to switch it on just to check on my stash. That is when I was greeted by an error message so incomprehensible that it could as well have been written in ancient hieroglyphics. At first, I kept calm. I had been in life-and-death situations before, so surely, I could troubleshoot a problem with my wallet. Rebooting? Nothing. Firmware reset? Even worse. With every attempt, my precious $680,000 worth of Bitcoin seemed to slip further from my grasp. The real panic set in when I realized that I had stored my recovery phrase somewhere "safe"-so safe that even I couldn't remember where it was. Hours of frantic searching, multiple YouTube tutorials, and a last-ditch effort to reach out to Ledger support resulted in one grim conclusion: "Your funds may be irretrievable." As a neurosurgeon, I’m used to bad news—but this? Unacceptable. That is when I discovered TECH CYBER FORCE RECOVERY. A little skeptical I was- if they couldn't help me, a manufacturer of the device, then how would anyone else? I had nothing to lose. The moment I reached out to them, I knew I had done the right thing: I was professional, transparent, and confident that they could recover my lost Bitcoin. They performed some kind of digital wallet emergency surgery, getting everything back in six days. Through what can only be described as magic, by way of forensic techniques, they bypassed corruption and extracted my private keys and every Satoshi, to boot. If it stopped there, that would've been great; then they walked me through how to properly secure my assets going forward more "too safe to find" backups. I may be the expert in the operating room, but when it comes to resuscitating a dead crypto wallet, TECH CYBER FORCE RECOVERY is your team on call. Cold storage has failed; don't try to self-operate, just get the pros in before your Bitcoin flatlines. VISIT THEM ONEMAIL: Techcybersforcerecovery@cyberservices.comTELEGRAM: @TECHCYBERFORCWhatsApp: +1 561 726 36 97

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