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Comme le Racing a laissé échapper un derby francilien qui lui était promis

Les avants du Racing 92 et du Stade français dans un duel intense. (Photo by STEPHANE DE SAKUTIN / AFP via Getty Images)

Le Racing 92 est passé à rien, mais alors à rien du tout, de se relancer pleinement juste avant les fêtes. Dans un derby pas forcément spectaculaire mais très serré, les Ciel et Blanc, menés à la mi-temps (10-8), ont pu renverser les Parisiens grâce à deux essais des ailiers du jour Gaël Fickou (58e) et Wilfried Hulleu (69e).

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Dans une fin de match très chaude, ils ont ensuite fait preuve de beaucoup de générosité défensive pour résister dans leurs 22 mètres et ont eu gain de cause grâce à un conteste rageur de Josua Tuisova sur Mathieu Hirigoyen récompensé par une pénalité. Il ne restait alors que 83 secondes dans le temps règlementaire, et moins de 30 lorsque le ballon est sorti des bras du jeune talonneur Yanis Basse (19 ans) sur le lancer. Un ballon… contré par Paul Gabrillagues mais sorti directement en touche.

Melikidze arrache le nul pour le Stade français

Fausse alerte donc, et pour le Racing, la certitude d’une victoire si la touche est sécurisée. Sous pression, Basse a visé une nouvelle fois le premier bloc de saut, Gabrillagues s’en est douté et l’a encore contré ! La munition dont rêvait les Soldats roses. Et pourtant, quelques secondes plus tard, le centre Noah Nene, bien pris proche de la ligne médiane, a laissé échapper le ballon vers l’arrière et le demi de mêlée adverse Leo Carbonneau s’est jeté dessus.

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Fin des débats ? Toujours pas ! Car l’ancien Briviste, trop seul, prend la marée et le Stade français récupère une nouvelle fois la balle. Mieux, il va même obtenir une pénalité pour un hors-jeu altoséquanais. La sirène a déjà retenti depuis bien longtemps. Les Racingmen se mettent une nouvelle fois à la faute et doivent désormais défendre plus près de leur ligne une touche parisienne. Fabien Sanconnie est très près de la contrer, raté ! Pendant près de deux minutes, lui et ses partenaires vont alors lutter pour ne pas céder.

Jusqu’à craquer sur une dernière charge puissante du pilier Giorgi Melikidze presque sous les poteaux, après plus de quatre minutes de temps additionnel. La transformation a été une formalité pour Louis Carbonel, qui a acté le match nul. Un partage des points au goût très amer pour les hommes du Racing 92.

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