Collazo revient sur l'intrusion du spectateur à Perpignan : "En s'approchant des joueurs, il a mis les freins"
L’affaire a fait grand bruit et continue de faire couler beaucoup d’encre. Samedi soir à Perpignan, une bagarre a éclaté sur la pelouse du stade Aimé-Giral, lors de la rencontre entre l’USAP et le Racing 92, comptant pour la 3e journée de Top 14. L’inacceptable s’est mêlé au très regrettable avec des jets de liquide sur les joueurs depuis les tribunes et même une intrusion sur le terrain d’un spectateur drapé des couleurs catalanes.
« J’ai surtout eu peur pour lui »
Même si ce dernier n’a pas été téméraire au point de s’en prendre physiquement aux Racingmen et s’est fait rapidement écarter par la sécurité, la séquence a interpelé. Ce mercredi, le manager francilien Patrice Collazo est revenu en conférence de presse avec hauteur et ironie sur ce moment très gênant.
« J’ai surtout eu peur pour lui. Tout ça, c’est dommage parce que le staff de Franck (Azema) et les joueurs n’ont rien demandé. Est-ce qu’on peut être responsable à 100 % de la bêtise humaine ? (…) On ne peut pas sanctionner un club pour les agissements d’une seule personne. (…) Le mec à Perpignan, il est arrivé en courant mais en s’approchant des joueurs, il a mis les freins. Il a eu un sursaut de lucidité. »
La Ligue Nationale de Rugby, qui ne plaisante pas avec ces sujets, risque d’avoir moins d’humour sur ce cas. Pour cette intrusion, Perpignan, qui était déjà sous le coup du sursis depuis des échauffourées sur la pelouse du stade des Alpes à l’issue du barrage d’accession/descente entre l’USAP et le FCG, risque une forte amende et un match à domicile à huis clos ou délocalisé à plus de 75 kilomètres de Perpignan. Une sentence crainte par le club catalan, qui n’a pas encore pris le moindre point depuis la reprise de la saison de Top 14.
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