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Lewis Ludlam, Toulon lui va si bien

Par AFP
Lewis Ludlam avec le ballon lors du match de Top 14 entre le Stade Rochelais et le Rugby Club Toulonnais au stade Marcel-Deflandre de La Rochelle, le 8 septembre 2024. (Photo by XAVIER LEOTY / AFP) (Photo by XAVIER LEOTY/AFP via Getty Images)

Arrivé cet été de Northampton, le troisième ligne international anglais Lewis Ludlam fait parler son style rugueux sur la rade de Toulon où il s’est lancé un nouveau défi après avoir pris la lourde décision de renoncer à sa sélection pour découvrir le Top 14.

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« Le meilleur moyen de progresser était de découvrir ce championnat, le plus compétitif du monde ces dernières années, et de rivaliser avec des joueurs de classe mondiale », déclare le natif d’Ipswich, quelques jours avant d’affronter les Harlequins en Champions Cup (dimanche, 14h).

Rencontre
Investec Champions Cup
Toulon
33 - 21
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Harlequins
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Fan de Tottenham, élevé dans le football et la boxe depuis son plus jeune âge sous l’impulsion de son père, l’ancien joueur des Saints s’est essayé au rugby après avoir découvert ce sport grâce à la victoire de l’Angleterre au Mondial 2003.

« Je n’avais jamais regardé un match avant ça, explique-t-il avec un grand sourire. Je me souviens de ma première séance : j’ai couru et j’ai jeté le ballon comme au football américain parce que je ne savais faire que ça. »

Petit-fils d’immigrés palestiniens d’un côté et du Guyana de l’autre, Luds, aujourd’hui âgé de 29 ans, a d’abord eu du mal à percer dans le rugby.

Malgré son gabarit aujourd’hui solide (1m90 pour 111 kilos), il a dans un premier temps été jugé trop petit et trop léger pour devenir professionnel à Northampton.

Cochon plutôt que poule ou vache

« L’un de mes professeurs de sport à l’école m’a alors dit la meilleure chose que personne ne m’ait dite : ‘Il y a différents types de joueurs. C’est comme pour un petit déjeuner : la poule offre les œufs, la vache offre le lait et le cochon offre tout son corps. Si tu veux être un joueur de haut niveau, tu dois être le cochon pour ton équipe et tout donner sur le terrain’ », se remémore Lewis Ludlam.

Ce dévouement sur le terrain est devenu la devise du troisième ligne, qui a finalement fait son retour à Northampton et s’est toujours accroché, malgré de nombreux prêts dans des équipes de divisions inférieures.

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Soutenu sans faille par ses parents dans son rêve, il parvient à ses fins en 2016. Le Néo-Zélandais Chris Boyd – un entraîneur « incroyable » – lance définitivement la carrière de Ludlam chez les Saints, au point de décrocher 25 sélections avec le XV de la Rose et de disputer deux Coupes du monde (2019, 2023).

« Se battre jusqu’au bout »

« C’est quelqu’un qui va se battre jusqu’au bout, il a fait ça toute sa carrière », raconte le deuxième ligne David Ribbans, son coéquipier à Toulon. « Ça a été une grande décision pour lui de quitter l’Angleterre et sa sélection. Ce n’était pas simple, mais il est venu à Toulon et il a adhéré à la culture du club et des supporters ».

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Ludlam s’est rapidement intégré dans le Var, au point d’attendre l’arrivée dans sa famille d’une « petite Toulonnaise » pour le mois prochain, explique-t-il dans un Français déjà bien affirmé.

« Les supporters ici apprécient les joueurs passionnés qui s’engagent, j’ai donc compris que c’était le bon endroit pour moi parce que c’est mon jeu depuis toujours. Les gens commencent maintenant à comprendre le type de joueur que je suis. Quoi que je puisse faire pour aider l’équipe chaque semaine, je le ferai pour nous permettre de remporter des trophées », promet Ludlam.

S’il n’est pas pleinement satisfait de son début de saison, ‘Luds’ continue de travailler sa « patience » et son « calme » lorsqu’il est laissé au repos pour des matchs de Top 14, lui qui a grandi en s’émerveillant des performances des frères Steffon et Delon Armitage, deux autres Anglais au parcours triomphant sur la Rade.

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En attendant de retrouver le Top 14, Ludlam pourra ferrailler en Champions Cup ce dimanche face à une vieille connaissance : l’équipe anglaise des Harlequins contre laquelle il a déjà marqué à cinq reprises.


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Mzilikazi 51 minutes ago
How law changes are speeding up the game - but the scrum lags behind

Regarding the scrum, I would pick up on your point made below, Nick. "....reffing the scrum is not easy at all, prob the single most difficult area in the books." Those of us who have coached the scrum, and /or refereed, would fully agree. And I have read on the pages of rugby forums for years now the opinion of experienced international props. "I could not detect exactly what happened in that particular scrum"


Ofc the problem is heightened when the referee has not played in the pack, has never been in a scrum. It is very clear, at least to me, that many top level referees don't begin to understand the mechanics of the scrum.


I feel the laws are adequate as they stand to a great extent. The problem, as I see it, is that referees right up to top level just don't apply them in the the letter of the law or in the spirit they should .


Any significant downward pressure by a prop to cause a collapse should be penalised. For example look at the scrum clip at 54.49 mins. It is the Leinster LH who forces downwards first, then the Munster TH "pancakes" I believe the Leinster prop is the offender there.


I also think that with most of the wheels in those clips, it was Leinster who are the offenders. That can be hard to pick though in many cases. Another point is the hooker standing up. That was being penalised 3/4 years ago. So Kellaher would have been penalised back then in that first clip at 04.17.


I think the directive should be given now to referees at all levels to stop giving penalties simply because a team is being moved backwards. And the directive should be "order the team with the ball to clear it, and within 3 secs."


It would help if a change was made to remove the option to take another scrum after a penalty is awarded. Must take a tap or a kick.

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