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Bryan Habana : « Notre pays a fait du chemin »

Bryan Habana

Bryan Habana compte 124 sélections pour les Springboks, avec qui il a remporté la Coupe du Monde de Rugby 2007. Depuis sa retraite, l’Afrique du Sud a remporté deux nouveaux titres mondiaux. Les hommes de Rassie Erasmus ont également remporté le Rugby Championship cette année.

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Face à face

4 dernières réunions

Victoires
0
Nuls
0
Victoires
4
Moyenne de points marqués
13
27
Le premier essai gagne
100%
L'équipe recevante gagne
25%

Habana n’y va pas par quatre chemins quand il s’agit de parler de cette génération. « Pour moi, sur le plan purement collectif, c’est la plus belle équipe de l’histoire des Springboks. Ce que cette équipe a accompli ces cinq dernières années, c’est légendaire », affirme celui qui ne croyait plus en l’émergence d’une génération dorée après le déclin de la sélection sous les ordres d’Allister Coetzee.

« J’ai porté ce maillot, mais aujourd’hui, je ne suis qu’un supporter, comme tous les Sud-Africains. C’est incroyable de voir ce que cette nouvelle équipe représente pour le peuple sud-africain.

« En six ans, Rassie a instauré une telle profondeur au sein de l’effectif, c’est fou. On peut se passer de doubles champions du monde comme Faf de Klerk ou Trevor Nyakane.

« Ils doivent être déçus d’avoir perdu contre l’Irlande en juillet, mais être double champion du monde et gagner le premier Rugby Championship complet depuis 2009, c’est la preuve que ce groupe restera certainement l’un des meilleurs de l’histoire de ce sport. »

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Une nouvelle génération arrive

Au sein de cet effectif, de nouveaux joueurs ont pris leurs marques. Mais lesquels ont été les plus marquants selon Habana ?

« Sacha Feinberg-Mngomezulu, malheureusement blessé pour les matchs de cet automne, m’a impressionné. Aphelele Fassi a été tellement bon qu’il a réussi à prendre la place de Willie le Roux. Il prouve que le rugby sud-africain dispose d’un immense vivier de joueurs.

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« Rassie a intégré des mecs comme Jerry Flannery et Tony Brown au staff et leur impact se ressent dans le jeu des Springboks. […] Rassie, c’est l’un des entraîneurs les plus inventifs au monde.

« Il a réussi à créer un engouement malgré le vieillissement de certains joueurs qui ne seront certainement pas là en 2027. En générant un nouvel élan d’énergie et de passion au sein de ce groupe, il fait ce qu’il faut pour qu’on puisse viser un troisième sacre consécutif dans trois ans.

« Il est sévère et juste en même temps. Regardez Willie le Roux. Il compte 98 sélections. Rassie aurait pu le titulariser sans contestation possible contre l’Argentine, l’Australie et la Nouvelle-Zélande pour lui faire passer les 100 sélections, mais non.

« Il fait toujours partie du groupe, mais il est un joueur parmi d’autres. Cela peut sembler dur, mais Rassie pense toujours à ce qui profite le plus aux Springboks. Il innove, il s’adapte, il fait tout pour apporter une nouvelle façon de voir les choses. »

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Des Springboks à l’image de la nation arc-en-ciel

C’est cette approche qui a permis à Erasmus de faire des Springboks une équipe entièrement à l’image du peuple sud-africain, un peuple symbole de diversité.

« C’est difficile de faire comprendre aux gens qui ne connaissent pas l’histoire de l’Afrique du Sud à quel point elle est unique, notamment sur le plan des infrastructures. Malheureusement, 60 % voire 70 % de la population ne connaît pas l’égalité des chances à cause des événements passés.

« Quand on vient d’un quartier défavorisé et que l’accès à une bonne école est compliqué, c’est difficile de s’imaginer jouer pour les Springboks. Mais aujourd’hui, cette équipe réunit les joueurs les plus méritants et ça donne de l’espoir.

« Quand je me suis mis au rugby en 1995, il n’y avait que le regretté Chester Williams pour représenter 80 % de notre population. Mais ce n’est plus le cas. Notre sélection prouve que notre pays a fait du chemin, depuis. »

Cet article a été initialement publié en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Idriss Chaplain.

Visionnez gratuitement le documentaire en cinq épisodes “Chasing the Sun 2” sur RugbyPass TV (*non disponible en Afrique), qui raconte le parcours des Springboks dans leur quête pour défendre avec succès leur titre de Champions du monde de rugby

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Comments on RugbyPass

J
JW 33 minutes ago
'It doesn’t make sense for New Zealand to deny itself access to world-class players'

There are a couple of inadequacies in this articles points as well.


First

Robertson, in what he has said publicly, is building his argument for change as a means to close the gap that is increasing between the All Blacks and South Africa.

Based on recent performances, the All Blacks are better than the Springboks.


Second

Both games saw the All Blacks lead coming into the last 30 minutes, only for the momentum to shift dramatically once the two sides emptied their respective benches.

The failings of the second half were game plan related, they happened regardless of whether the bench had yet (play got worse very early in the half, even in the first half) been used or not.


And third

Robertson’s view is that because the Boks don’t lose access to their experienced players when they head offshore, it gives them an advantage

Didn't Razor have the most experienced team all year?


Also

“Sam Cane and Ardie Savea with Wallace Siti, what a balance that is.

This is part of Razor's problem. That's a terrible balance. You instead want something like Sam Cane, Hoskins Sotutu, Wallace Sititi. Or Ardie Savea, Sititi, Scott Barrett. Dalton Papaili'i, Savea, Finau. That is balance, not two old struggling to keep up players and an absolute rookie.

It has changed. Not many go north, more go to Japan, so how do we get the balance right to ensure that players who have given loyalty, longevity and who are still playing well

Experience is a priceless commodity in international rugby and New Zealand has a system where it throws away players precisely when they are at their most valuable.

You mean how do we take advantage of this new environment, because nothing has effectively changed has it. It's simply Japan now instead of Europe. What's it going to be like in the future, how is the new American league going to change things?


Mo'unga is the only real valid reason for debating change, but what's far more important is the wide discussion happening that's taking the whole game into account. The current modem throws players away because they decided to go with a 5 team model rather than a 12 or 14 team model. Players have to be asked to leave at the point were we know they aren't going to be All Blacks, when they are playing their best rugby, reached their peak. In order to reset, and see if the next guy coming through can improve on the 'peak' of the last guy. Of course it's going to take years before they even reach the departing players standards, let alone see if they can pass them.


What if there can be a change that enables New Zealand to have a model were players like Jamison Gibson-Park, James Lowe, Bundee Aki, Chandler Cunningham-South, Ethan Roots, Warner Dearns are All Blacks that make their experienced and youth developemnt the envy of the World. That is the discussion that really needs to be had, not how easy it is to allow Mo'unga to play again. That's how the All Blacks end up winning 3 World Cups in a row.

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