Les choix de l’équipe de France face à l’Ecosse en 4 déclarations

Par Willy Billiard
LYON, FRANCE - 06 OCTOBRE : Matthieu Jalibert (France) botte en avant alors que Louis Bielle-Biarrey soutient pendant le match de la Coupe du Monde de Rugby France 2023 entre la France et l'Italie au Parc Olympique le 06 octobre 2023 à Lyon, France. (Photo par Michael Steele - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

La conférence de presse de présentation de l’équipe qui affrontera l’Ecosse à Murrayfield samedi 10 février pour la deuxième journée du Tournoi des Six Nations se voulait un moment de motivation.

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Le verbe moins fleuri que d’habitude, la voix plus éteinte qu’à l’accoutumée, le sélectionneur du XV de France a eu du mal à faire passer des messages de combativité pour se relever de la défaite inaugurale 17-38 contre l’Irlande à Marseille le 2 février.

Rencontre
Six Nations
Scotland
16 - 20
Temps complet
France
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Et pourtant, le discours tout au long de la semaine était bien : ce n’était qu’un match, il y en a cinq en tout. Un discours entendable à la veille du déplacement en Ecosse mais qui n’aura plus de raison d’être en cas de défaite.

Surjouant la notion d’équipe – le socle, la raison d’être de cette équipe – Fabien Galthié a néanmoins décrypté certains de ses choix de manière claire.

Posolo Tuilagi a fait le job

« Posolo Tuilagi est un joueur qu’on a appelé la veille du match. Il était venu s’entraîner avec nous et les U20, il faisait partie des joueurs supplémentaires. Il n’avait pas participé du tout au travail de touche, de mêlée, de jeu spécifique. Il avait fait l’opposition. Il avait touché un peu du doigt le XV de France et on l’a appelé la veille du match pour suppléer Romain Taofifenua, victime d’une infection toujours en traitement. Il s’est retrouvé projeté au Stade Vélodrome en deuxième mi-temps dans un contexte difficile, après s’être préparé à travers deux réunions et un entraînement de veille de match. Il a fait une très, très bonne rentrée et nous sommes très heureux. »

Ce qui a manqué contre l’Irlande, c’est un n°5

« Ce qui a fait défaut à notre paquet d’avants, c’est notre seconde-ligne droit. Dans un alignement en touche, votre n°5 ne saute pas ou il peut ne pas sauter. Mais il est au milieu de l’alignement. Il est soutien avant, arrière, il crée les espaces. Quand vous jouez sans votre n°5 qui participe à toutes les touches, il faut le compenser par un joueur qui n’est pas censé participer à la touche. Ce qui nous a fait cruellement défaut en premier, c’est de jouer sans n°5 pendant quasiment 70 minutes (Paul Willemse a écopé d’un carton jaune à la 9e puis d’un rouge à la 32e, ndlr).

« On peut s’adapter. Jusqu’à la 60e minute, on était à -7 à la marque. On s’est adapté. On a compensé. Mais il nous a manqué des armes pour mettre en difficulté et pour défendre cette zone de conquête.

Louis Bielle-Biarrey et la responsabilité des finisseurs

« Être un finisseur n’est surtout pas être ‘relégué’, c’est prendre une responsabilité supplémentaire. Dans le rugby d’aujourd’hui, beaucoup de matchs sont gagnés ou perdus à la fin. C’est rarement joué avant la 60e, la 70e. Sur les 50 matchs qu’on a joués depuis quatre ans et plus, beaucoup de matchs ont été gagnés ou perdus dans ces moments-là. »

« Louis est un joueur qui apporte de la vitesse. Il a l’habitude de jouer à l’aile et couvre aussi le poste d’arrière. Thomas Ramos peut aussi couvrir le poste de 10. L’importance de Yoram, c’est qu’il couvre quatre postes : centre, intérieur ou extérieur, et il peut jouer aux ailes. On imagine qu’on aura besoin d’un apport de puissance supplémentaire. »

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Se remettre d’un échec

« Nous sommes des compétiteurs et nous nous préparons à gagner tous les matchs. Dans ce vestiaire, après le match, bien sûr l’échec est difficile à vivre. Mais ce n’est pas ce que nous cherchons. Nous cherchons la victoire. Il y avait des émotions qui étaient partagées collectivement. Et le groupe, à ce moment-là, a beaucoup d’importance. C’était le cas le lendemain aussi. Et dès que nous nous sommes remis au travail avec le staff le dimanche, nous avons parlé de ça. Avec les leaders aussi. Puis avec les joueurs. Nous avons pris le temps de partager ces émotions, ces sentiments qui sont tout à fait normaux, humains. Mais les valeurs du rugby nous apprennent aussi à être plus forts ensemble. Je reparle de solidarité, d’engagement et de courage. Dès lundi, dès que nous nous sommes projetés sur le match de samedi, c’est vraiment un grand bonheur que de retravailler sur l’analyse du match. Beaucoup de choses n’ont pas marché, à 14, avec un joueur qui n’avait jamais participé aux entraînements. Mais surtout, le grand bonheur était de faire appel à la notion de groupe, de confiance. »

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Six Nations

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Ireland
1
1
0
0
5
2
England
1
1
0
0
4
3
Scotland
1
1
0
0
4
4
Wales
1
0
1
0
2
5
Italy
1
0
1
0
1
6
France
1
0
1
0
0
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