Comment James Gay-Rees a mis le Six Nations à la mode Netflix

Par Willy Billiard
Six Nations Full Contact

Les huit épisodes de la série « Six Nations : Full contact » sont disponibles sur Netflix depuis le 24 janvier. Huit épisodes de 33 à 47 minutes censés suivre la dramaturgie unique du plus grand tournoi de rugby de l’hémisphère Nord.

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« Six pays, six semaines de compétition, un vainqueur. Suivez les essais et plaquages des meilleurs joueurs d’Europe qui s’affrontent pour remporter le Tournoi des Six Nations 2023 », résume la plateforme de streaming.

Son créateur, James Gay-Rees, va plus loin. « Voir ce que ces gars traversent pour se préparer à un match, ce qu’ils font ensuite sur le terrain, et les conséquences, est remarquable et méconnu », indique-t-il, sur le site officiel du tournoi. « Ce n’est pas quelque chose que nous avons vu auparavant et pourtant ça aurait dû être fait depuis longtemps. »

Des approches différentes en fonction du sport

James Gay-Rees n’est pas un débutant en matière de docs sportifs diffusés sur Netflix. Il est même un incontournable. C’est à lui que l’on doit par exemple « Formula 1 : Pilotes de leur destin » (Formula One : Drive to Survive), mais aussi « Tour de France : Au cœur du peloton » (Unchained), « Break Point » ou « Swing ».

L’ancien joueur des London Welsh a appliqué à tous ces sports, ainsi qu’au rugby à XV désormais, le style unique propre à sa société de production, Box to Box Films.

A chaque évènement, il a adapté son style. Le Tournoi des Six Nations, avec son intensité dramatique et la diversité de ses identités nationales, a représenté un défi particulier semblable à ce qu’ils avaient connu sur le Tour de France en raison des délais très serrés de ces deux événements.

Alors que la F1, le tennis (Break Point) et le golf (Full Swing) mettent en scène des individualités, la structure du rugby, axée sur l’équipe, a exigé une approche différente pour mettre en lumière les joueurs d’un groupe, tout en trouvant un équilibre entre les leaders charismatiques et les joueurs au tempérament plus discret.

La carte de visite de « Formula 1: Pilotes de leur destin »

« Ce qui est formidable dans la compétition et donc dans la série, c’est que l’ADN de l’équipe de France est diamétralement différent de l’ADN de l’Ecosse, par exemple », explique James Gay-Rees.

« De mon point de vue, c’était fascinant de comprendre et de bien montrer au public ces pays aux profils radicalement différents. Et ensuite, vous mettez en évidence toutes ces nuances différentes, littéralement jusqu’à la façon dont ils jouent au rugby. C’est un véritable cadeau. »

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En tant que producteur reconnu, il reconnaît l’importance de « Formula 1: Pilotes de leur destin » comme carte de visite, née du documentaire sur Ayrton Senna. Chaque projet varié de Box to Box, de « Amy » à « Diego Maradona », s’appuie sur le succès précédent, centré sur la personnalité, établissant ainsi les bases de « Full Contact ».

Malgré les défis du monde des documentaires sportifs, l’équipe de Gay-Rees s’adapte pour captiver tout en respectant l’environnement sacré. « Formula 1 : Pilotes de leur destin » dévoile l’envers du décor glamour de la Formule 1, tandis que « Full Contact » démystifie les stéréotypes du rugby, présentant les joueurs comme des individus ordinaires.

Gay-Rees, comparable à un directeur d’équipe de Formule 1, exprime sa passion pour le rugby, alimentant son désir de montrer l’humanité des athlètes surhumains. « Full Contact » explore le Tournoi des Six Nations, invitant les spectateurs à découvrir la vie des pratiquants de ce sport extraordinaire, révélant la réalité derrière le succès.

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D
Diarmid 4 minutes ago
Players and referees must cut out worrying trend in rugby – Andy Goode

The guy had just beasted himself in a scrum and the blood hadn't yet returned to his head when he was pushed into a team mate. He took his weight off his left foot precisely at the moment he was shoved and dropped to the floor when seemingly trying to avoid stepping on Hyron Andrews’ foot. I don't think he was trying to milk a penalty, I think he was knackered but still switched on enough to avoid planting 120kgs on the dorsum of his second row’s foot. To effectively “police” such incidents with a (noble) view to eradicating play acting in rugby, yet more video would need to be reviewed in real time, which is not in the interest of the game as a sporting spectacle. I would far rather see Farrell penalised for interfering with the refereeing of the game. Perhaps he was right to be frustrated, he was much closer to the action than the only camera angle I've seen, however his vocal objection to Rodd’s falling over doesn't legitimately fall into the captain's role as the mouthpiece of his team - he should have kept his frustration to himself, that's one of the pillars of rugby union. I appreciate that he was within his rights to communicate with the referee as captain but he didn't do this, he moaned and attempted to sway the decision by directing his complaint to the player rather than the ref. Rugby needs to look closely at the message it wants to send to young players and amateur grassroots rugby. The best way to do this would be to apply the laws as they are written and edit them where the written laws no longer apply. If this means deleting laws such as ‘the put in to the scrum must be straight”, so be it. Likewise, if it is no longer necessary to respect the referee’s decision without questioning it or pre-emptively attempting to sway it (including by diving or by shouting and gesticulating) then this behaviour should be embraced (and commercialised). Otherwise any reference to respecting the referee should be deleted from the laws. You have to start somewhere to maintain the values of rugby and the best place to start would be giving a penalty and a warning against the offending player, followed by a yellow card the next time. People like Farrell would rapidly learn to keep quiet and let their skills do the talking.

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