Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Avec Gatland, les « Dragons » gallois cherchent un nouveau souffle

Par AFP
Warren Gatland et le pays de Galles de Jac Morgan sont dans une situation dramatique (Photo de FILIPPO MONTEFORTE/AFP via Getty Images)

Avec douze défaites d’affilée, le pays de Galles aborde le Tournoi des Six Nations avec un boulet au pied, mais Warren Gatland et son staff aiment se voir en géant endormi prêt à rallumer la flamme, dès vendredi dans l’arène du Stade de France.

ADVERTISEMENT

Le XV du Poireau s’est retrouvé déplumé après le Mondial 2023 et la fin de carrière internationale de nombreux cadres, et il l’a payé cher en enchaînant douze revers de suite, dont cinq durant le dernier Tournoi.

« Le rugby international est un milieu brutal et si vous n’êtes pas tout de suite à la hauteur, c’est difficile. Ces garçons ont besoin de temps, mais le temps n’attend personne au niveau international », résume le néo-retraité de la sélection, Georges North, dans un entretien à l’AFP.

Rencontre
Six Nations
France
43 - 0
Temps complet
Wales
Toutes les stats et les données

Dans le groupe actuel, cependant, « il y a un peu plus d’équilibre qu’avant » entre jeunes pousses et vieux briscards, ajoute le joueur de Provence Rugby (Pro D2) du haut de ses 121 sélections.

Absents plusieurs mois en 2024, les expérimentés Josh Adams (60e sélection vendredi) et Liam ‘Sanjay’ Williams (93e sélection) défieront les Français aux côtés de Dafydd Jenkins (20e sélection), le deuxième ligne de 22 ans qui était capitaine lors du dernier Tournoi.

Pour redresser la barre, « j’ai une grande confiance en ‘Gats’, même si mon avis est peut-être biaisé puisque j’ai travaillé de nombreuses années avec lui », ajoute North, devenu une légende du rugby gallois après ses débuts en 2010 sous Gatland.

Le Néo-Zélandais de 61 ans reste celui qui a emmené les Gallois au sommet durant un premier mandat (2007-2019) riche de quatre titres des Six Nations, dont trois Grands Chelems, et deux demi-finales de Coupe du Monde, en 2011 et 2019.

ADVERTISEMENT

Related

« Comme dans Gladiator »

Cette légitimité forgée sur le long terme l’a sauvé après la série cataclysmique de douze défaites, inédite depuis 1937 pour le XV du Poireau.

Son licenciement a été envisagé par la fédération qui, finalement, lui a accordé un sursis au mois de décembre. « Il y a un défi difficile à relever, mais Warren est plus que prêt à le faire. Nous pensons également qu’il est à la hauteur », a tranché Abi Tierney, la directrice générale.

Lui feint d’ignorer la pression pesant sur ses épaules avant le Tournoi. « Il n’y a aucune attente à notre égard », d’ailleurs « tout le monde a fait une croix sur nous », a-t-il lancé durant la présentation officielle du Tournoi, la semaine dernière à Rome.

Related

« Là où il est bon, et c’était vraiment le cas quand j’étais joueur, c’est dans le discours qu’il construit lorsqu’on est dos au mur », a assuré lundi Adam Jones, ex-pilier emblématique de la sélection, recruté comme consultant pour la mêlée durant le Tournoi. « Il soude les joueurs et les équipes en très peu de temps et obtient des résultats. Il est exceptionnel dans ce domaine. »

ADVERTISEMENT

Devant les médias, l’imposant barbu aux cheveux bouclés n’a pas eu peur de l’affirmer : même face à la France d’Antoine Dupont, un des favoris pour le titre, les Gallois sont capables de « faire du bon travail », alors le monde entier « pense que nous allons nous faire écraser. »

La « clé » sera, selon lui, de combattre férocement pour espérer réduire le Stade de France au silence. « Un peu comme dans Gladiator », dit-il en citant le péplum de Ridley Scott, « quand Oliver Reed s’adresse à Russell Crowe (‘gagne la foule, Maximus, et tu auras la liberté’, ndlr). Si nous parvenons à les faire taire, nous aurons gagné la moitié de la bataille. »

Il y en aura ensuite une autre au Stadio Olimpico de Rome, le 8 février. Où il sera peut-être plus facile de regoûter à la victoire, 490 jours après la dernière, contre la Géorgie au Mondial.


Vous souhaitez être parmi les premiers à vous procurer des billets pour la Coupe du Monde de Rugby 2027 en Australie ? Inscrivez-vous ici.

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

E
Eflmiia Rybakova 31 minutes ago
Mixed Wales update on availability of Josh Adams, Gareth Anscombe

One morning I discovered our Bitcoin wallet emptied, $350,000 gone, stolen by a fake tech-education partner, I sat frozen in the cold glow of my laptop. Those funds were meant to build coding labs, buy laptops, and bring robotics workshops to kids in neighborhoods where hope often felt like a rumor. Now, the balance reads $0.00. The screen’s blue light reflected off empty desks in our community center, where laughter had once bounced during programming camps. I felt like I’d failed a thousand futures.  Then, Ms. Rivera, a retired teacher who’d turned her garage into a makeshift tech hub, found me staring at the void. Her hands, still chalk-dusted from tutoring algebra, gripped my shoulders. “You’re not done yet,” she said. That night, she posted our story in an online educators’ forum. By dawn, a flood of replies poured in, but one stood out: “Contact On WhatsApp +.1.5.6.1.7.2.6.3.6.9.7 OR Email. Tech cybers force recovery (@ cyber services (.)com. They’re miracle workers.”  I called, voice shaking. A woman named Priya answered, her tone steady as a lighthouse. She asked questions in plain language: “When did the money vanish?” “What’s the scammer’s wallet address?” Within hours, her team mapped the theft, a maze of fake accounts and dark web mixers. “They’re hiding your Bitcoin like needles in a haystack,” Priya explained. “But we’ve got magnets.”  Sixteen days of nerve-wracking limbo followed. Our volunteer coders, like Jamal, a college dropout teaching Python to teens, refused to cancel classes. “We’ll use chalkboards if we have to,” he said. Parents brought homemade meals, kids scribbled “THANK U” notes for labs they hoped to see. Then, on a rainy Tuesday, Priya called: “94% recovered. The kids won’t miss a thing.”I’ll never forget reloading the wallet. The balance blinked back $329,000 as Jamal whooped and Ms. Rivera dabbed her eyes with a handkerchief. Today, our labs hum with donated laptops. Kids like Sofia, an 11-year-old who codes apps to find clean water sources, light up screens with ideas that could change the world.  TECH CYBER FORCE RECOVERY didn’t just reclaim coins, they salvaged dreams. Priya’s team works like teachers of the digital age, turning scams into lessons and despair into grit. And to the forum stranger who tagged them: you’re the quiet hero who rewrote our story.If your mission gets hacked, call these wizards. They’ll fight in the shadows so kids like Sofia can keep lighting up the world.

4 Go to comments
TRENDING
TRENDING Six Nations report card: Each team graded from A to F Six Nations report card: Each team graded from A to F
Search