Scott Robertson : « Fabien Galthié a une profondeur d’effectif remarquable »
À l’approche des phases finales du Super Rugby Pacific, la saison internationale se profile aussi, et pour les All Blacks, de nombreuses questions planent autour de leur début de campagne 2025.
Scott Robertson s’affaire à préparer sa deuxième saison à la tête de l’équipe la plus emblématique du rugby mondial, mais il reste difficile de savoir quel type d’équipe il affrontera en juillet.
Les Français doivent poser leurs valises en Nouvelle-Zélande pour la première fois depuis 2018. Et comme souvent avec les tournées de juillet, les finalistes du Top 14 risquent d’être retenus par leurs clubs, plutôt que d’embarquer vers l’hémisphère sud.
Robertson, lui, ne veut rien présumer, et il sait que la profondeur de l’effectif français peut faire mal, peu importe les absents. Il garde aussi en tête la défaite 30-29 subie à Paris en novembre dernier.
« C’est la question que tout le monde pose : qui vient, qui ne vient pas ? Nous, on se prépare à affronter la meilleure équipe possible. »
« C’est un jeu dans le jeu, non ? C’est la question que tout le monde pose : qui vient, qui ne vient pas ? Nous, on se prépare à affronter la meilleure équipe possible. C’est ce qu’on doit faire de notre côté. »
« Il faut être prêts, surtout pour les deux ou trois premiers tests — le premier, surtout, c’est là-dessus qu’on se concentre. »
« On avait très bien joué là-bas, ils ont eu deux ou trois occasions, et le match a basculé. On sait ce que les Français sont capables de faire. Ça peut basculer en une action. Ils ont énormément de profondeur. »
« Fabien (Galthié) construit ça depuis longtemps, six ans en tant que sélectionneur, il a une profondeur d’effectif remarquable. Il a intégré des jeunes des moins de 20 ans, il leur a donné des petites opportunités, et il a des combinaisons à disposition avec ceux qui ne seront pas en finale du Top 14. Donc on s’attend à un groupe très solide, qu’ils ont bâti avec constance. »
S’il a bien mis en place son style de jeu dès sa première saison, ‘Razor’ n’est pas du genre à se reposer. L’ancien troisième ligne, qui a emmené les Crusaders vers sept titres de Super Rugby en sept saisons, sait qu’il reste encore du travail.
De nombreux enseignements tirés de la campagne 2024 posent des défis pour 2025 — des défis qu’il entend relever de front.
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— All Blacks (@AllBlacks) May 1, 2025
« En tant qu’individu et en tant que staff, la vraie question, c’est : qu’est-ce qui compte vraiment ? Comment simplifier au maximum pour les joueurs, tout en leur laissant assez de liberté pour être créatifs ? »
« La manière dont on travaille les skills, l’organisation des semaines, l’adversaire… Le rugby international, c’est souvent une histoire de discipline, de limiter les erreurs et de savoir terminer les matchs. »
« Ce sont des domaines où l’on savait déjà, l’an dernier, qu’il fallait progresser. On s’est penchés dessus : comment on les entraîne, les aspects psychologiques, l’importance du banc en fin de match… »
« On a plein de petites choses à creuser, mais dans le fond, on a aussi été l’équipe avec le plus de franchissements, d’offloads et de défenseurs battus. Donc on crée beaucoup. Et la vraie question, c’est : comment finir ces occasions qu’on se crée ?
« C’est très excitant. Mais il faut aussi aller au fond des choses et savoir exactement où on doit encore s’améliorer. »
Publié initialement sur RugbyPass.com, cet article a été adapté en français par Willy Billiard.
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