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Pourquoi l’Angleterre craint plus les tests d’automne que la Coupe du Monde

Par Martyn Thomas
BORDEAUX, FRANCE - 27 AVRIL : La capitaine de l'Angleterre Marlie Packer (G) et Zoe Aldcroft soulèvent le trophée du Six Nations alors que l'Angleterre célèbre après sa victoire du Grand Chelem après le match entre la France et l'Angleterre au Stade Chaban-Delmas, le 27 avril 2024 à Bordeaux, en France. (Photo par David Rogers/Getty Images)

John Mitchell, l’entraîneur de l’équipe féminine d’Angleterre, estime que son équipe sera confrontée à une série de matchs plus difficiles au cours des deux prochains mois que lors de la Coupe du Monde de Rugby Féminin de l’année prochaine.

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Les Red Roses doivent en effet affronter la France et la Nouvelle-Zélande à Kingsholm et à l’Allianz Stadium lors de deux week-ends consécutifs en septembre, avant de se rendre au Canada pour défendre leur titre de championnes du WXV 1.

À Vancouver, l’équipe de Mitchell affrontera à nouveau le Canada, les États-Unis et les Black Ferns pour tenter de conserver le trophée qu’elle a remporté en Nouvelle-Zélande en novembre 2023.

Par conséquent, les Red Roses – numéro un au classement mondial féminin World Rugby – joueront quatre matchs contre leurs trois principaux adversaires en l’espace de cinq semaines seulement.

« C’est probablement la pré-saison la plus importante menant à l’objectif final [de remporter la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2025] », explique Mitchell.

« Il est évident qu’il est plus difficile de gérer le court terme qu’une Coupe du monde avec les tests de préparation avant le WXV.

« C’est un défi énorme. D’un point de vue logistique et rugby pur, ce sera tout aussi difficile, sinon plus, que de gagner une Coupe du Monde.

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« Pour gagner une Coupe du monde, il faut gagner les trois derniers matchs, mais nous avons deux fois la Nouvelle-Zélande, une fois la France et une fois le Canada. Ce sont les trois meilleures équipes du monde ! »

Même si John Mitchell se concentre actuellement sur ces matchs contre la France et la Nouvelle-Zélande ainsi que sur la campagne des Red Roses dans le WXV 1, remporter une troisième Coupe du monde est l’objectif ultime de l’entraîneur kiwi et de ses joueuses.

Pour y parvenir, il est conscient que son équipe doit continuer à progresser après une première saison presque parfaite.

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« Notre rugby fonctionne, c’est certain, mais nous voulons aller plus vite. Nous cherchons à étoffer notre attaque et notre défense », assure-t-il.

« Nous avons ce que nous appelons les forces de l’ADN à notre disposition, mais je constate que l’équipe est plus épanouie lorsque toutes les joueuses participent activement aux phases d’attaque et de défense, plutôt que de se reposer uniquement sur des éléments individuels.

« Les compétences des joueuses s’améliorent indéniablement, et nous renforçons notre résilience, ce qui sera essentiel pour les 400 jours à venir avec la Coupe du Monde à domicile qui se profile. »

Même s’il ne prévoit pas de faire trop de rotations pendant les matchs restants de 2024, Mitchell a délibérément travaillé avec un groupe élargi de joueuses pour tenter de gagner en profondeur avant la Coupe du monde.

La finale du Premiership Women’s Rugby (PWR) 2024-25 devant se jouer le 16 mars 2025, à la veille du début du Tournoi des Six Nations féminin, le sélectionneur de l’Angleterre sait que ses ressources seront mises à l’épreuve au printemps.

« Nous devrons sans doute prévoir deux équipes pour le tout début du Tournoi des Six Nations, car les finalistes [du PWR] joueront en quelque sorte juste avant le coup d’envoi du Six Nations », a-t-il ajouté.

« Affronter la France et la Nouvelle-Zélande ne nous donne probablement pas l’opportunité de faire beaucoup tourner l’équipe en raison de la proximité du cycle de la Coupe du Monde. Par conséquent, le développement des joueuses est probablement plus crucial pour le prochain cycle.

« Il est maintenant temps de déterminer quelles équipes sont prêtes à affronter quels adversaires et de garantir la cohésion nécessaire. »

Cet article a été à l’origine publié en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Willy Billiard.

La Coupe du Monde de Rugby Féminin 2025 arrive en Angleterre. Inscrivez-vous ici pour être le premier à recevoir des informations sur la billetterie.

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Bull Shark 1 hour ago
Why Rassie Erasmus should cull some Boks veterans for 2027

I think cull is the wrong word.


I think Rassie and the senior players will be pretty open and honest with each other about their prospects for another World Cup campaign. And, ironically, I don’t think Rassie is thinking as far ahead as 2027 in terms of who is going to go.


There are likely going to be injuries too where players one would assume will be at 2027 won’t feature. Think Marx and Am and 2023.


I think the priority is really having as many players as possible in contention for a spot on the 33 by the time squad selection comes around.


I made this point a while ago, but having double World Cup winners in the setup over the next 3 years is going to be golden for the boks. It’s like having a coach in each position.


Razor was criticized for having too many coaches in his team. Rassie has more than 15 player coaches at his disposal.


I think Siya is being teed up to play the same role Duane did at the 2023 RWC. Invitation to the coaching box this coming weekend included.


I think many of the old guard are playing a role in the team that certainly does not guarantee them a 2027 place but doesn’t hurt their chances at being selected - but they will have to be the no.1 or no. 2 best in that position to be selected at that time. There won’t be any dead weight - whether old or young.


In my mind the strategy would be quite simple. Take everyone who will be over 32 by 2027 and pencil their names in right now in slot number three for their relative position. We know what they can do and they know what they need to do to be in contention for 2027.


Then ask yourself who do we have to take position no.1 and no. 2. Tried and tested or not. Find them and trial them over the next 3 years. Their job is to keep the old guys out. And the old guys job is to help them do just that.


That’s what Rassie has to do and has started well trying 48 players and 11 debutants in year one as the article mentioned (and winning).


I reckon there’ll be another 5-10 new players tried by the end of this year, particularly in November.


2024 ✅

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