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Mako Vunipola, la Bretagne, ça le gagne

Par AFP
Les supporters de Vannes encouragent leur équipe avant le match de Top 14 entre le RC Vannes et Lyon au Stade de la Rabine, le 21 septembre 2024. (Photo by Loic VENANCE / AFP) (Photo by LOIC VENANCE/AFP via Getty Images)

Venu à Vannes découvrir le Top 14 et redonner à 33 ans de l’élan à sa carrière, le pilier international anglais Mako Vunipola savoure ce défi chez les ‘bleu et blanc’, qui accueillent le vice-champion de France, l’UBB, samedi lors de la dixième journée.

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Top 14
Vannes
29 - 37
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Bordeaux
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« Merci de parler anglais. Mon français n’est pas terrible », s’est excusé le joueur aux 88 capes, en s’asseyant pour sa première conférence de presse depuis son arrivée début juillet.

Tout juste promu en Top 14, Vannes avait frappé un joli coup avec ce recrutement aussi ambitieux que surprenant.

« Je voulais expérimenter quelque chose de nouveau. J’avais l’impression d’avoir un peu fait le tour de ce que je pouvais faire en Angleterre. Et comme je sais que le temps pendant lequel je pourrai encore jouer au rugby est très court, c’était un peu maintenant ou jamais », a-t-il expliqué.

Attiré par le Top 14, c’est dans le Morbihan qu’il a posé ses valises.

« J’ai vu ça comme une opportunité d’aider un club qui veut grandir. C’est quelque chose qui m’a motivé et dont je voulais faire partie », a argumenté le joueur.

Moins de cinq mois plus tard, c’est avec enthousiasme qu’il parle de sa nouvelle vie.

« Les gars m’ont accueilli à bras ouverts, tout comme la ville », a-t-il expliqué, impressionné par la ferveur autour du RCV.

A 33 ans, il cherche encore à apprendre et à progresser

« Pendant l’avant-saison, on s’est entraîné dans différents endroits de la Bretagne. C’est quelque chose auquel je n’étais pas habitué en Angleterre, ce soutien dans toute la Bretagne pour Vannes. C’est incroyable », a-t-il raconté.

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Il s’est rapidement fondu dans sa nouvelle équipe dont il a inscrit le tout premier essai dans l’élite, dès la première journée, contre Toulouse. Suivi d’un deuxième lors de la 8e journée, contribuant à la victoire contre Castres.

« Oui, il s’est adapté. Mais ce n’est pas une surprise. Sa carrière parle pour lui », a estimé l’entraîneur Jean-Noël Spitzer.

« Il dégage une forme de sérénité qui se diffuse un petit peu dans l’équipe ensuite », a-t-il également observé.

Malgré cinq championnats anglais, deux Coupes d’Europe et trois Tournois des Six Nations à son palmarès, Vunipola assure qu’il espère progresser encore.

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« Une des raisons pour laquelle on m’a fait venir, c’est dans l’espoir que je partage un peu de l’expérience que j’apporte avec moi. J’essaie de faire cela autant que je peux mais j’essaie évidemment, moi aussi, d’apprendre », a-t-il détaillé.

Encore un peu freiné par « la barrière de la langue, (…) j’essaie d’être un leader par mes actes plus que par mes paroles », a-t-il ajouté.

Côté apprentissage, la découverte du Top 14 est à la hauteur de ses attentes.

Vunipola : « Dans le Top 14, tout peut arriver »

Le jeu « est probablement un peu plus structuré dans la Premiership (anglaise). Mais dans le Top 14, tout peut arriver. Il y a tellement de joueurs qui peuvent faire basculer un match, qui peuvent créer, provoquer quelque chose à partir de rien », s’est-il émerveillé.

« Et ce week-end, on va jouer une équipe qui est probablement l’une des plus fortes dans ce domaine », a-t-il ajouté en référence à la visite du vice-champion de France bordelais, samedi à 21h05 au Stade de la Rabine.

« Ils peuvent marquer des essais en partant de leur propre ligne. Ils peuvent marquer des essais à partir de n’importe quelle situation. Ils sont très dangereux », a-t-il averti.

Avec deux victoires et trois bonus défensifs, Vannes « n’a pas à rougir » de son début de championnat, malgré sa dernière place, a aussi jugé le pilier.

Mais pour réellement viser le maintien, le RCV va devoir « être plus régulier, pas juste d’un match sur l’autre, mais aussi dans un match », notamment sur « la précision et le niveau athlétique », a analysé Vunipola.

« Notre principale faiblesse a été que beaucoup de nos erreurs ont offert des points à l’adversaire », a-t-il regretté.

« Je crois fermement que chaque chose arrive pour une raison et il y a donc une raison à ma présence ici. Il faut encore que je la découvre », a-t-il confié.

Peut-être tout simplement celle d’offrir à Vannes un maintien historique en Top 14.

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N
Nickers 27 minutes ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

Razor seems totally at sea to me.


He squandered his first year when he could have been bringing in loads of new players at the expense of results. Instead he chased the win from week to week, ironically using the same players that have been underperforming and NOT winning for years to put in mediocre performances.


The new generation of players is here right now but Razor is clearly not ready for them. Lakai, Love, Proctor, Plummer etc... could all have 5 or so games under their belt. Instead they get 2 minutes at the end of the game to win a "cap" like this is still the 80s.


He had a license to be bold this year - an obligation after 4 years of conservatism under Fozzie. But in reality it wasn't until inuries forced his hand that any progress was made this season.


Worryingly, much like Fozzie, he seems unable to diagnose and fix what is not working on attack. He desperately needs some better assistants around him.


The comparison to SA is not really a fair one. Rassie is probably under the least pressure of anyone in all of World Rugby this year coming off back to back World Cups win. It's like the ABs in 2016 - everyone thought they would have a post world cup slump but it was the exact opposite. With no pressure and no fear they payed some of the most incredible rugby that has ever been played by the All Blacks, every new player was an instant super star and it seemed like nothing could go wrong. Much the same way 2017 hit the ABs like a ton of bricks I'm sure SA will endure something similar in 2025.

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