Lorenzetti : « Je suis tout sauf désemparé. Je suis motivé, surmotivé »
Quand Jacky Lorenzetti a quelque chose à dire, il le dit. Et tant pis si la grande gueule du propriétaire du Racing 92 ne plait pas à tout le monde.
En juin dernier, il n’avait pas mâché ses mots sur les mauvais recrutements, accusant tantôt le trois-quarts fidjien Josua Tuisova de n’avoir « rien apporté (…) cela n’a pas été l’impact player que l’on attendait », tantôt le troisième-ligne champion du monde des Springboks Siya Kolisi d’avoir été « transparent » et d’avoir pris des kilos.
Un club en crise
Cette fois, c’est contre la presse que le proprio du Racing 92 s’en prend, ayant peu apprécié un article du Parisien qui comparait le club francilien à « un vaisseau en cale sèche », selon l’expression de Éric Blanc, ancien trois-quarts et président du club, en référence à la crise qu’il traverse.
Il est vrai que la situation n’est pas extra : 12e du Top 14 à la veille de la 16e journée, l’entraîneur Stuart Lancaster remercié et remplacé par le pompier Patrice Collazo (qui signe là sa troisième mission sauvetage du genre), neuf défaites pour cinq victoires seulement, la méforme d’Owen Farrell… Bref, pour un club habitué à disputer les phases finales du championnat depuis 18 ans, c’est pas génial. Et ce point, Lorenzetti l’admet.
💬 parole d’un Racingman : ??????? ???????
???????? ???? de notre nouvel entraineur une semaine après son arrivée en Ciel et Blanc 🩵🤍#RacingFamily pic.twitter.com/FNysOO3kkU
— Racing 92 (@racing92) February 11, 2025
Mais l’article va plus loin en évoquant « un vieillard de 143 ans, déplumé, déboussolé et se demandant quel peut être son avenir. Le Racing vogue ainsi, ballotté par les flots. Rarement il n’a paru autant perdu, aussi triste. Frustré en permanence, humilié à répétition, l’équipage ne se rebelle même pas. Il subit, passif, spectateur, comme lors de sa dernière sortie pitoyable sur la pelouse synthétique de sa salle de spectacle de Paris La Défense Arena, devenue un tombeau qui éteint les lumières ».
Alors, le Jacky Lorenzetti, quand on parle comme ça de son club, ça lui plaît pas, lui qui affirme que l’atmosphère y est « plutôt joyeuse et bienveillante », que l’ambiance y est même « familiale ».
“J’adore le proverbe japonais ‘sept fois à terre, huit fois debout'”
« Rassurez-vous, je ne suis pas désemparé et j’adore le proverbe japonais ‘sept fois à terre, huit fois debout’. Je suis debout, en pleine forme », affirme le propriétaire du club dans un communiqué.
« Nous avons cessé notre collaboration avec Stuart Lancaster sans faire de bruit, à l’amiable. C’est mieux pour le club. C’est mieux pour Stuart. J’en conclus que cela vous empêche de souffler sur les braises d’un mini-scandale.
« J’ai recruté en parallèle Patrice Collazo qui a pris rapidement ses fonctions et a été accueilli avec respect par tous les joueurs (…). Je suis tout sauf désemparé. Je suis motivé, surmotivé. »
En espérant que ses joueurs le soit autant pour la deuxième partie de la saison.
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