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Le banc en 7-1 a toutes les chances d'être reconduit en Irlande

De gauche à droite : Uini Atonio, Romain Taofifenua, Peato Mauvaka, Anthony Jelonch, Thibaud Flament, Alexandre Roumat et Paul Boudehent. De quoi former un sacré bomb squad. (Photo by ANDREAS SOLARO/AFP via Getty Images)

Sept avants et un seul trois-quarts parmi les remplaçants, c’était nouveau en Italie. La formule devrait être reconduite en Irlande, dans 15 jours.

N’en déplaise à Fabien Galthié et sa communication tout en maîtrise, on se doutait bien que cet Italie – France, troisième journée du Tournoi des Six Nations, avait un petit côté expérimental pour le staff des Bleus.

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Pour la première fois de son histoire, l’équipe de France présentait dimanche à Rome un banc composé de sept avants et un seul joueur des lignes arrière, et ce n’était pas uniquement par la peur suscitée par le pack transalpin, malgré les déclarations du sélectionneur.

« La raison d’une forme de banc axé sur la conquête, vu qu’on a quasiment deux paquets d’avants, c’est lié à l’adversaire très particulier », expliquait-il vendredi dernier. « On a choisi une stratégie pour répondre présent dans le secteur clé où les Italiens performent énormément, c’est-à-dire le jeu au sol. »

On a donc vu, pour essorer un peu plus des Azzurri déjà menés 42-17 à ce moment-là, six avants français entrer sur la pelouse dès la 48e minute de jeu. Parmi les titulaires, seuls Thibaud Flament, finalement remplacé à la 65e, et François Cros, qui a joué 80 minutes, sont restés sur le terrain.

Au-delà de l’effet visuel indéniable et de l’impact psychologique sur des Italiens qui n’en pouvaient déjà plus, difficile de juger de l’apport réel, tant l’opposition était déséquilibrée.

Servat : « Il faudra garder cela [le banc en 7-1] en Irlande »

Mais Galthié et ses adjoints avaient sans doute déjà en tête le déplacement suivant des Bleus. À Dublin, face à la meilleure équipe d’Europe depuis cinq ans, le ‘bomb squad’ à la française pourrait être d’une tout autre utilité face à un pack autrement conquérant.

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Et c’est d’ailleurs ce qui se profile, à écouter William Servat dans Midi Olympique. « Si tu ne remportes pas le combat, il est illusoire d’espérer remporter le match. Pour ça, le banc en 7-1 a démontré toute son utilité en Italie », souligne l’ancien talonneur, bien que les Bleus auraient eu du mal à perdre ce match même avec un banc ‘classique’ en 5-3.

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Il poursuit : « Cela permet à l’équipe de ne pas baisser d’intensité. Au près, les couloirs, on a combattu partout. Il faudra garder cela en Irlande, pour ne pas nous exposer aux longues séquences dont on sait les Irlandais capables ».

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En gros, pour trouver un nouveau souffle dans le money time et éviter de se retrouver capot ouvert, ce qui a effectivement du sens au vu du style de jeu irlandais.

Erasmus : « Laisser un trois-quarts sur le banc, c’est comme gaspiller une cartouche »

Et tant pis pour le risque de se retrouver contraint de bricoler la ligne de trois-quarts en cas de pépin, certes minimisé par la polyvalence des joueurs. Fabien Galthié a mis en avant cette notion de risque calculé, comme l’avait fait avant lui Rassie Erasmus, l’inventeur du bomb squad.

« Tu ne peux pas vraiment faire un banc en 6-2 ou 7-1 si tes avants ne sont pas d’un niveau très proche les uns des autres », expliquait l’entraîneur des Springboks dans le podcast Rugby Union Weekly sur la BBC, en octobre dernier.

« Avoir des joueurs des lignes arrière de rechange sur le banc, ce n’est utile qu’en cas de blessure ou de mauvais match. Laisser un trois-quarts sur le banc, c’est comme gaspiller une cartouche », juge-t-il.

« C’est donc un risque calculé qui en vaut la chandelle. Mais surtout, si jamais on avait perdu sans que j’essaie [le banc en 7-1], je ne me le serais jamais pardonné. »

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C’est là sans doute une partie de la réflexion qui anime Fabien Galthié.

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