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L’autre replay du week-end (3e journée du Top 14)

Par Idriss Chaplain
Les joueurs de Vannes célèbrent après avoir remporté le match de Top14 entre Lyon et le RC Vannes au stade de la Rabine à Vannes, le 21 septembre 2024. (Photo by Loic VENANCE / AFP) (Photo by LOIC VENANCE/AFP via Getty Images)

Avec AFP

Succès, spectacle et football : RugbyPass dresse son bilan du week-end du 21-22 septembre 2024 en Top 14.

Ce qu’il restera du week-end : Le Top 14 show

On donnerait cher pour que toute la saison de Top 14 soit aussi prolifique que l’ont été les trois premières journées.

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Si l’on imagine qu’à l’arrivée de l’automne puis de l’hiver, les défenses vont se resserrer, cela fait du bien aux spectateurs et au rugby dans son ensemble de voir un début de saison aussi spectaculaire, surtout après le succès du très ouvert rugby à 7 auprès du grand public lors des Jeux olympiques de Paris 2024.

Avec 134 essais cumulés depuis le début de la saison, le record d’essais inscrits en trois journées a déjà été battu. Certaines équipes peuvent survoler un match une semaine pour couler la suivante, comme Pau (117 points encaissés depuis le début de saison tout de même), qui a marqué sept essais la semaine passée et en a encaissé huit cette semaine.

Ceci peut s’expliquer par la force du public pour les équipes évoluant à domicile. En effet, seules cinq victoires (dont deux du Stade Toulousain) sur 21 matchs ont été enregistrées à l’extérieur.

Quoi qu’il en soit, chaque fin de journée de Top 14 éveille en nous l’envie d’être vite à la suivante.

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Les actions du week-end : Thomas Ramos, le joga bonito

Du feu dans les jambes, de la glace dans les veines. La France du rugby ne connait que trop bien la qualité du jeu au pied de Thomas Ramos. Mais là, c’est trop fort.

Parmi tous les gestes que l’on a pu apprécier lors de cette troisième journée, on garde forcément cette merveille de petit pont de Thomas Ramos.

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À la 17e minute, sur un lancer trop profond en touche qu’aucun sauteur toulousain ne parvient à récupérer, Thomas Ramos est à la réception. Dès que le ballon touche le sol, il a le réflexe de le pousser de la pointe pour faire un petit pont – chanceux – sur Yacouba Camara et foncer aplatir dans l’en-but.

On comprend mieux pourquoi Ramos était présent dans le clip de présentation du maillot 2024/25 du Téfécé.

La décla du week-end : « Beaucoup de soulagement de voir qu’on est au niveau »

Le RC Vannes enchaîne les premières. Premier match, premier point, première victoire en trois journées.

Dès leur match d’ouverture contre le Stade Toulousain, les Vannetais ont montré qu’ils avaient largement leur place dans ce Top 14. Contre le Stade Français, à Jean-Bouin, la semaine dernière, ils ont même décroché le bonus défensif au terme d’une rencontre où ils ont fait jeu égal avec leurs hôtes.

Contre le LOU, le RC Vannes avait rendez-vous. Venus pour gagner, les Bretons ont accompli leur mission et décroché la première victoire de leur histoire au plus haut échelon du rugby français (30-20), privant même les Lyonnais du moindre point.

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Si, au vu de la qualité du contenu proposé par les Vannetais depuis le début de saison, peu de doutes subsistaient quant à leur capacité à vite gagner, Paul Surano, arrière du RCV, s’est montré apaisé à l’issue de la rencontre.

Rencontre
Top 14
Vannes
30 - 20
Temps complet
Lyon
Toutes les stats et les données

« (On éprouve) beaucoup de soulagement de voir qu’on est au niveau. On a vite appris sur les trois premiers matchs. Rien n’est parfait mais on a mis le cœur et ça fait du bien de gagner. Prendre un point à Paris c’était encourageant mais le vrai rendez-vous, c’était ce soir. On avait coché cette entame de match toute la semaine. On ne voulait pas courir derrière le score. »

Il leur faudra maintenant s’imposer à Mayol pour signer leur premier succès à l’extérieur, mais aussi une quatrième « première » en quatre journées. La tâche s’annonce rude.

Les hommes du week-end : Penaud et Leyds voient triple

Quand le jeu est aussi ouvert qu’il l’est depuis l’ouverture de l’exercice 2024/25, les ailiers se régalent forcément.

Lors de cette troisième journée, Damian Penaud et Dillyn Leyds ont fait le spectacle et se sont tous les deux offert trois essais. Le Sud-Africain a ainsi marqué le premier triplé de sa carrière à 32 ans. Il confiait sa joie à l’issue de la rencontre à Midi Olympique : « C’est vraiment cool parce que j’ai 32 ans et c’est presque la fin. Si un ailier ne marque pas un triplé dans sa carrière, il y a un problème. »

Les triplés, Damian Penaud y est habitué. Dans le sillage d’un UBB insaisissable en ce début de saison, le Français a signé un hat-trick pour prendre la tête du classement des marqueurs d’essais (5).

Les ailiers du Top 14 vont devoir cravacher pour suivre le rythme du Bordelais, qui est toutefois en concurrence avec son coéquipier Louis Bielle-Biarrey, lui-même auteur d’un triplé.

La vie est belle, à Bordeaux.

Dans les faits : Paris, un pied qui coûte cher

Jusqu’à l’an dernier, le Stade Français comptait énormément sur la botte de Joris Segonds, meilleur réalisateur de la saison 2022/23 avec 245 points et qui a joué un rôle capital dans le parcours des Parisiens jusqu’en demi-finale.

Segonds parti à Bayonne, c’est à Louis Carbonel de reprendre le but pour les soldats roses. Malheureusement, la réussite n’était pas au rendez-vous contre son ancien club, le RCT.

Carbonel a manqué trois pénalités – pourtant dans ses cordes – en première période, soit 9 points, et cela a pesé dans la balance à l’issue du match le moins prolifique de cette journée. Les Varois ont finalement gagné 14-10, sous la pluie, sur la pelouse parisienne.

Le chiffre du week-end : 42

Comme évoqué plus haut, ce début de championnat part très fort pour les attaques et 42 essais ont été marqués lors de cette journée de haute volée, plus de la moitié d’entre eux (24 exactement) l’ayant été sur deux matchs seulement.

On a notamment apprécié les 11 essais marqués sur la pelouse de Deflandre lors de La Rochelle-Pau (49-25), mais surtout les 13 essais inscrits lors du choc UBB-Racing 92. Au terme de cette dernière rencontre, Max Springs, arrière du Racing, était désemparé.

« Défaite très, très douloureuse. On ne s’attendait pas être corrigé comme ça. On a eu un gros passage à vide en 1re mi-temps et contre des joueurs comme ça, ça se paye cash. En deuxième mi-temps, c’était mieux mais le mal était fait. La honte, on l’a envers nous mais il faut qu’on reste soudé. L’année dernière, ils sont allés en finale, on voit ce qu’il faut faire pour arriver en finale. »

À suivre…

Comment ne pas avoir l’eau à la bouche face à ce remake de la finale 2024 ? Le Stade Toulousain, leader, accueille l’UBB, deuxième et meilleure attaque du championnat, dimanche 29 septembre à 21h05 et il y a fort à parier que l’issue ne sera pas la même qu’à Marseille, en juin dernier.

La veille, le match entre Pau et le Stade Français mettra aux prises deux défenses dans le dur mais aussi deux collectifs qui tâtonnent en ce début de saison. En ouverture, samedi 28 septembre à 14h30, Clermont tentera de capitaliser sur son bon début de saison face à un Perpignan lanterne rouge.

Top 14

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Toulouse
3
3
0
0
13
2
Bordeaux
3
2
1
0
10
3
Clermont
3
2
1
0
10
4
Castres
3
2
1
0
10
5
La Rochelle
3
2
1
0
9
6
Toulon
3
2
1
0
9
7
Lyon
3
2
1
0
8
8
Stade Francais
3
1
2
0
5
9
Vannes
3
1
2
0
5
10
Montpellier
3
1
2
0
5
11
Racing 92
3
1
2
0
5
12
Pau
3
1
2
0
5
13
Bayonne
3
1
2
0
4
14
Perpignan
3
0
3
0
1

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E
EV 4 hours ago
Is this why Ireland and England struggle to win World Cups?

Rassie is an extremely shrewd PR operator but the hype and melodrama is a sideshow to take the attention from the real reason for the Boks dominance.


Utimately the Boks dominate because Rassie and his team are so scientific and so driven. His attention to detail and obsessive analysis smacks of Tom Brady's approach.


He has engineered a system to find and nurture talent from the best schools to the most desolate backwaters. That system has a culture and doctrine very similar to elite military units, it does not tolerate individuals at the expense of the collective.


That machine also churns out three to five world class players in every position. They are encouraged to play in Ireland, England, France and Japan where their performance continues to be monitored according to metrics that is well guarded IP.


Older players are begged to play in the less physical Japanese league as it extends their careers. No Saffa really wants to see Etzebeth or Peter Steph or Pollard play in France or British Isles. And especially not in South Africa, where you just have these big, physical young guns coming out of hyper competitive schools looking for blood.


Last but but no means the least is the rugby public's alignment with the Springbok agenda. We love it when they win between World Cups but there is zero drama if they lose a game or a string of games for the sake of squad depth.


It's taken time to put it together but it has just matured into a relentless machine.

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