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L'expérience argentine de Thibaud Flament

Le deuxième-ligne français Thibaud Flament marque un essai alors que le centre argentin Jeronimo De La Fuente tente de le plaquer lors du test-match international entre la France et l'Argentine au stade de France à Saint-Denis, au nord de Paris, le 6 novembre 2021. (Photo by Anne-Christine POUJOULAT / AFP) (Photo by ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP via Getty Images)

Et si c’était l’Argentine qui avait permis à Thibaud Flament d’en arriver là où il est aujourd’hui, c’est-à-dire un cadre indiscutable de la deuxième-ligne de l’équipe de France depuis la tournée au Japon en juillet 2022 ?

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Arrivé avec une simple valise, Thibaud Flament (27 ans, 28 sélections) a vécu une expérience fondatrice en Argentine en 2017. Recruté par le club de Newman grâce à l’ancien Puma Marcos Ayerza (pilier international argentin aux 66 sélections), il y a découvert une nouvelle approche du rugby et de la vie.

Rencontre
Internationals
France
37 - 23
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Argentina
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« Mes parents ont déménagé en Belgique quand j’avais trois ans », raconte le joueur du Stade Toulousain à l’AFP. « A 18 ans, je suis parti faire mes études en Angleterre parce que je voulais mener un double projet études et rugby. J’avais une année de stage à faire dans mon cursus, que j’ai décidé de faire en Argentine parce que je voulais goûter à un autre rugby, découvrir un autre pays. »

Deux entraînements par semaine

Alors jeune joueur en quête de progression, Flament a intégré les équipes inférieures du club malgré son potentiel évident, respectant les traditions locales. Il suivait avec assiduité deux entraînements par semaine, le mardi et le jeudi.

« Quand je suis arrivé en Argentine, je n’avais pas de stage, pas d’endroit où dormir. J’avais un club par contre, car j’avais rencontré Marcos Ayerza qui jouait aux Leicester Tigers à l’époque. Il était originaire du club dans lequel j’ai fini par jouer et c’est lui qui m’a ouvert la porte », se souvient-il.

« Avant ça, j’avais monté une petite vidéo de moi en train de jouer, que j’avais envoyée à tous les clubs de Buenos Aires pour qu’ils puissent me prendre. J’avais eu 2-3 retours, mais pas tant que ça. Quand je suis arrivé, j’ai été récupéré à l’aéroport par le manager de l’équipe. Il était 6 heures du matin, il m’a emmené directement jouer le match du club. »

Cette expérience l’a transformé

En un an, il a impressionné par ses qualités physiques et techniques, sa détermination et son envie d’apprendre, tout en s’intégrant pleinement à la culture argentine. Ses progrès constants, alliés à une découverte du plaisir et de la camaraderie dans le rugby, ont transformé son approche du sport.

Face à face

5 dernières rencontres

Victoires
4
Nuls
0
Victoires
1
Moyenne de points marqués
28
22
Le premier essai gagne
40%
L'équipe recevante gagne
80%

« C’est une étape importante de ma construction de joueur et d’homme. D’être libre pendant un an et d’essayer de construire mon rêve là-bas, c’était fabuleux. J’étais hyper bien entouré. J’ai vécu aussi une autre façon d’aborder le rugby, avec beaucoup plus de légèreté et de bonheur. Avant, j’étais peut-être trop rigoureux sur la performance, sur la préparation », développe-t-il.

Cette immersion, conclue par une participation à la finale du Nacional de Clubes, a marqué un tournant dans sa carrière.

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De retour en Europe, Thibaud Flament a rapidement gravi les échelons pour devenir un joueur clé du XV de France, avec un parcours exemplaire qui trouve ses racines dans cette année argentine déterminante.

Au cours de sa carrière, il n’aura joué qu’une seule fois contre los Pumas. C’était sa toute première sélection, le 6 novembre 2021 au Stade de France. Les Bleus avaient terrassé les Pumas 29-20. Il s’était même payé le luxe d’inscrire le premier essai des Bleus à la 50e.

Découvrez les coulisses des deux camps lors de la tournée des Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud en 2021. A voir en exclusivité sur RugbyPass TV dès maintenant.

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H
Head high tackle 7 minutes ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

I really dont know what the problem is Nick. Cane was immense this year and no one below him demanded the job. TJ perhaps less so but he was always going to start the season at 9 anyway due to the thing they call experience. I think guys like Lakai will have learnt a lot from the likes of Cane and Ill garrantee TJ has helped the Roigard/Ratima/Hothem settle in to their roles much better than they would have had there been no experience around. At the start of 2024 these guys had 3 tests between them. Im glad TJ was around.

The biggest fail area from my pov is centre. Razors lack of desire to change what is clearly failing is a worry. Is he waiting for a full year of SR? Is he not sure? I dont know the answer of course but He fiddled where he shouldnt have and didnt touch the area he should have. WJ at 15 is an experiment. Its not a clear decision yet either. WJ is an amazing attacking player. He isnt an amazing kicker or an amazing decision maker.

The 10 position is being handled very badly too. Its Dmac but BB is constantly in there, Its BB but no 15 to back that up or its no one. GET RID of the centre pairing and get Love in at 15. The backs will function way better. All the players get their SR backs working far better than Razor has gotten, and with no dedicated backs coach in the ABs its a clear problem area.


Also this comparing SA with NZ when 1 side is retaining all their stars and the other side has had some major changes isnt a apples with apples comparison. Imagine comparing a F1 racing team where 1 team was 100% settled and the other was brand new....Just not a comparison worth doing as it proves nothing other than the blatently obvious.

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J
JW 44 minutes ago
'Razor's conservatism is in danger of halting New Zealand's progress'

Razor is compensating, and not just for the Foster era.


Thanks again for doing the ground work on some revealing data Nick.


This article misses some key points points that are essential to this debate though;


Razor is under far more pressure than Rassie to win

Rassie is a bolder selector than Razor, and far more likely to embrace risk under pressure than his counterpart from New Zealand.

It doesn't realise the difficulties of a country like South Africa, with no rugby season to speak of at the moment, to get full use out of overseas internationals

Neither world player of the year Pieter-Steph du Toit nor all-world second row Eben Etzebeth were automatic selections despite the undue influence they exert on games in which they play.

The last is that one coach is 7 years into his era, where the other is in his first, and is starting with a far worse blank slate than where upon South Africa's canvas could be layered onto after 2017.

The spread at the bottom end is nothing short of spectacular. Seventeen more South Africans than New Zealanders started between one and five games in 2024.

That said, I think the balance needs to be at least somewhere in the middle. I don't know how much that is going to be down to Razor's courage, and New Zealands appetite however.


Sadly I think it is going to continue and the problem is going to be masked by much better results next year, even forgotten with an undefeated season. Because even this article appears to misconstruing the..

known quantities

as being TJP and Sam Cane. In the context of what would need to change for the numbers above to be similar, it's players like Jordie Barrett, Beauden Barrett, Rieko Ioane, Sevu Reece, Ethan Blackadder, Codie Taylor, where the reality needs to be meet face on.


On Jordie Barrett at Lienster, I really hope he can be taught how to tackle with a hard shoulder like Henshaw and Ringrose have. You can see in these highlights he doesn't have the physical presence of those two, or even the ones behind him in NZ like ALB and AJ Lam. I can't really seem him making leaps in other facets if he's already making headlines now.

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