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Il y a 17 ans jour pour jour, Dusautoir devenait le « Dark Destroyer »

Thierry Dusautoir levant le poing à l'issue de France - Nouvelle-Zélande 2007 : avec 38 plaquages et un essai à son actif, il a fait plus que participer à la qualification des Bleus pour les demi-finales de la Coupe du Monde 2007. (Photo MARTIN BUREAU/AFP via Getty Images)

6 octobre 2007. Il y a exactement 17 ans aujourd’hui. On est alors en pleine Coupe du Monde organisée en France, au pays de Galles et en Écosse, et les Bleus de Bernard Laporte ont rendez-vous avec la Nouvelle-Zélande.

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Un quart de finale excitant sur le papier mais pas rassurant du tout pour une équipe de France battue lors du match d’ouverture par l’Argentine (12-17) au Stade de France, ce qui l’oblige à aller jouer à Cardiff plutôt qu’en France.

De leur côté, les All Blacks ont écrasé leur poule : quatre matchs, quatre victoires, quatre bonus offensifs. Autant dire que les hommes du capitaine Raphaël Ibanez sont loin d’être donnés favoris.

Les All Blacks ne rejoueront jamais en gris

Pourtant, un miracle comme seul le rugby français sait fabriquer se produit. Les Bleus l’emportent 20-18 devant les All Blacks, qui jouent ce jour-là dans un maillot gris à cause du bleu foncé de la tunique française. Ils ne le revêtiront plus jamais…

Ce ticket pour les demi-finales, les joueurs frappés du Coq le compostent de justesse, notamment grâce à un engagement défensif énorme. Thierry Dusautoir, auteur ce 6 octobre d’un total stratosphérique de 38 plaquages, y gagnera un surnom qui le suivra le reste de son illustre carrière : « The Dark Destroyer ».

Une performance héroïque, puisque « Titi » a réalisé à lui seul deux plaquages de plus que TOUTE l’équipe néo-zélandaise… C’est dire la domination black sur ce match, et le peu de ballons touchés par les Français.

Mais une performance finalement à l’image de toute l’équipe, menée 13-0 par les Néo-Zélandais juste avant la mi-temps.

Mais les Bleus ont grignoté peu à peu leur retard grâce tout d’abord à un essai de… Dusautoir, et sont finalement passés devant grâce à un essai de Yannick Jauzion à 68e. Et tant pis si la passe de Damien Traille pour Frédéric Michalak, entré en jeu depuis 30 secondes passeur décisif pour le centre toulousain était sans doute en avant.

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Malheureusement, les Bleus laissent dans cet exploit trop d’énergie et trop d’influx nerveux. Ils perdent non seulement la demi-finale face à l’Angleterre (14-19), mais aussi le match pour la 3e place, à nouveau face à l’Argentine (10-34).

Dusautoir relativement inconnu sur la scène internationale

Thierry Dusautoir, 25 ans à ce moment, est encore relativement inconnu sur la scène internationale. Bien qu’il ait remporté deux titres de champion de France avec le Biarritz Olympique (2005 et 2006) et qu’il évolue à Toulouse, il a connu sa première sélection à peine un an plus tôt. D’ailleurs, il ne fait partie de l’aventure Coupe du Monde 2007 uniquement parce qu’Elvis Vermeulen, le 3e ligne de Clermont déclare forfait à cause d’une hernie discale.

Dusautoir est ainsi remplaçant lors du premier match perdu contre l’Argentine. Il gagne ensuite sa place sur les matchs de poule suivants. Il ne la perdra plus jamais jusqu’à sa retraite, en 2015, cumulant 80 sélections et 56 capitanats, un record.

En 2011, il a bien failli incarner une nouvelle fois le cauchemar des All Blacks, marquant le seul essai français de la finale de la Coupe du Monde disputée sur le sol néo-zélandais cette année-là (défaite 8-7). L’histoire de l’enfant d’Abidjan n’en aurait été que plus incroyable encore.

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J
JW 1 hour ago
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Nah, if you see some picture of a way to blame Dmac rather than the whole team who were slacking and just getting beat by an Argentina team that was up for it then you've got unconscious bias I'm afraid.


The coaching staff (and the team as they had done throughout Fosters era) did just not get them in the right frame of mind. They slackened off after two intense English tests and were slow to build back up into test match intensity after the San Diego run around. You can view that Wellington loss as akin to what went on in Chicago in 2016, it was just delayed a couple of weeks in this instance.


Good reminder of what game management is, unfortunately it doesn't cover all the bases and is missing pivotal parts of lethality.


I think you're misunderstanding the argument, this is about Dmac, not the team, and about his idea of game management, not his application. In none of the games this year, including this weekends one, has he done relentless execution of the basics. His conservative game was neither shrewd or accurate.


The difference here is perspective. You see a win and you want to apply credit, just as you saw a lose and want to apply blame. Dmac's game management in both circumstances was very similar, just in this game I felt that pressure to concentrate on it caused him a few more errors in that application for no real gain in that area, and a much more ineffective attack stop the team from making it a very comfortable game.


The other difference is you a way overplaying Irelands performance imo. They were pathetic. Even in the start of the 2nd when they were trying to get points with the card it felt comfortable they weren't going to have what it takes even if they fixed their error rate. That was the first Bled test where Dmac nearly singlehandedly took an unbeatable 50 lead, a great example of good game management that again just didn't come off. Those tests were not 12 tests ago. Twelve tests ago he was running England around like he'd been in the jersey his whole career. We didn't break any record, the streak is a figment of Irelands imagination to desperately show how good they are to the world. You've been caught hook line and sinker in all these topics sadly.

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